
La lutte est un facteur de développement qui permet aujourd'hui aux nombreux pratiquants de gagner des dizaines de millions. Mais ces derniers tardent toujours à accomplir leur devoir citoyen de paiement des impôts aux services fiscaux. Ce qui a obligé les inspecteurs du fisc à faire une visite inopinée au sein du Comité national de gestion (Cng) de lutte pour y voir plus clair sur les émoluments des lutteurs et les avoirs des promoteurs. Dès l'information parue dans notre dernière livraison, les promoteurs ont réagi pour notamment développer un argumentaire autour des difficultés liées à l'organisation des combats de lutte.
Papa Abdou Fall explique ainsi que «s'il est vrai qu'il y a une réglementation pour le fisc, l'Etat doit être cependant plus souple avec nous qui sommes privés. Nous oeuvrons à aider les jeunes et cela à un impact social. Aujourd'hui, notre objectif est d'apporter notre contribution à l'édifice afin d'accompagner le Cng et l'Etat dans sa politique sportive». Le fisc est une juridiction dont on ne peut pas se passer. Mais l'Etat doit être souple afin d'amoindrir nos charges pour nous encourager à continuer à investir dans la lutte», dit-il.
Pour sa part, Gaston Mbengue ne s'alarme nullement de l'action menée par les impôts. «Les impôts ont été dans les banques pour vérifier nos comptes et je crois que c'est une bonne démarche. Maintenant, nous sommes en train de faire le travail de l'Etat à sa place, il faut donc encourager les initiatives privées des nationaux. On a fait trop de faveur à des étrangers là où l'on traque des nationaux et cela risque de décourager les gens. La lutte est une industrie et ces jeunes en font un métier comme les footballeurs professionnels», renchérit le promoteur qui rappelle qu'«en 2000, certains n'avaient rien et aujourd'hui ils se sont retrouvés avec des milliards. Je crois le fisc devrait voir de ce côté et laisser les promoteurs soutenir l'action de l'Etat»: «Je l'avais dit en son temps au directeur des Impôts avant de lui demander de se rendre au Cng pour que les impôts soient défalqués à la source. C'est-à-dire dès la signature des contrats», indique, de son côté, Serigne Modou Niang, selon qui «c'est ce qui est normal et valable même pour les sponsors où nous payons souvent la Tva de 18%». Aussi, estime-t-il que «le meilleur système pour obliger les promoteurs et les lutteurs à payer des impôts, c'est d'aller à la source. Car il est très difficile de dire à un promoteur de déposer un bilan avec tout ce que comporte comme frais l'organisation d'un combat de lutte. Il faut juste que les autorités tiennent compte du fait que certains combats sont organisés à perte».
Nos tentatives de rentrer en contact avec le promoteur mbourois, Luc Nicolaï, sont restées vaines.
Mbaye Jacques DIOP
Source Le Populaire
Papa Abdou Fall explique ainsi que «s'il est vrai qu'il y a une réglementation pour le fisc, l'Etat doit être cependant plus souple avec nous qui sommes privés. Nous oeuvrons à aider les jeunes et cela à un impact social. Aujourd'hui, notre objectif est d'apporter notre contribution à l'édifice afin d'accompagner le Cng et l'Etat dans sa politique sportive». Le fisc est une juridiction dont on ne peut pas se passer. Mais l'Etat doit être souple afin d'amoindrir nos charges pour nous encourager à continuer à investir dans la lutte», dit-il.
Pour sa part, Gaston Mbengue ne s'alarme nullement de l'action menée par les impôts. «Les impôts ont été dans les banques pour vérifier nos comptes et je crois que c'est une bonne démarche. Maintenant, nous sommes en train de faire le travail de l'Etat à sa place, il faut donc encourager les initiatives privées des nationaux. On a fait trop de faveur à des étrangers là où l'on traque des nationaux et cela risque de décourager les gens. La lutte est une industrie et ces jeunes en font un métier comme les footballeurs professionnels», renchérit le promoteur qui rappelle qu'«en 2000, certains n'avaient rien et aujourd'hui ils se sont retrouvés avec des milliards. Je crois le fisc devrait voir de ce côté et laisser les promoteurs soutenir l'action de l'Etat»: «Je l'avais dit en son temps au directeur des Impôts avant de lui demander de se rendre au Cng pour que les impôts soient défalqués à la source. C'est-à-dire dès la signature des contrats», indique, de son côté, Serigne Modou Niang, selon qui «c'est ce qui est normal et valable même pour les sponsors où nous payons souvent la Tva de 18%». Aussi, estime-t-il que «le meilleur système pour obliger les promoteurs et les lutteurs à payer des impôts, c'est d'aller à la source. Car il est très difficile de dire à un promoteur de déposer un bilan avec tout ce que comporte comme frais l'organisation d'un combat de lutte. Il faut juste que les autorités tiennent compte du fait que certains combats sont organisés à perte».
Nos tentatives de rentrer en contact avec le promoteur mbourois, Luc Nicolaï, sont restées vaines.
Mbaye Jacques DIOP
Source Le Populaire