Dans une déclaration de soutien aux travailleurs de l’hôpital Abas Ndao « qui sont depuis des années dans une situation de lutte permanente à cause des énormes difficultés auxquelles ils font face », le Rassemblement des travailleurs Africains/Sénégal (Rta/S) de El Hadj Momar Samb, révèle que l’Etat doit 15 milliards Cfa aux hôpitaux. Ces derniers, dit-il, croulent sous le poids de la dette, au moment où le Président Abdoulaye Wade et ses souteneurs « dilapident l’argent du contribuable ». Le Rta/S donne quelques chiffres.
Pour ce qui est des voyages présidentiels, ils coûtent à l’Etat du Sénégal 7,5 milliards par an. Les budgets de la présidence, de l’Assemblée nationale, du Sénat et de l’Oci sont respectivement de 64,66 milliards, 11,3 milliards, 4,2 milliards et 356 milliards. Soit un dépassement budgétaire de 109 milliards. Sans compter les 1400 personnes envoyées pour le Oumra à la Mecque et qui ont coûté au contribuable près de 03 Milliards. A cela s’ajoute, selon le parti de El Hadj Momar Samb, la dette que l’Etat a contracté vis-à-vis des entreprises privées et qui s’élève à 300 milliards.
Revenant sur la situation des travailleurs de l’Hôpital Abass, le Rassemblement des travailleurs Africains/Sénégal souligne que ces derniers « régulièrement, ils se mobilisent et se battent, non pas pour eux seulement, mais surtout POUR NOUS ». La déclaration procède à l’état des lieux qui se caractérise par le manque de « morgue, depuis plus d’1 an, d’ambulance, depuis plus de 2 mois, de renouvellement du parc automobile, depuis 1993, de téléphone dans les services, depuis plus d’1 an, de garde médicale au niveau des urgences et de la maternité, depuis plus de 2 mois et de rupture fréquente de consommables (compresses, fils de suture, seringues, perfuseurs, etc.) et de réactifs (laboratoire) ».
A ces pénuries, viennent s’ajouter les non-paiements des droits des travailleurs. Ils ont pour nom : « non de paiement de la prime de transport, depuis 2001, de motivation spéciale du 4° trimestre 2005, du reliquat (4 mois) de la prime de risque et de la prime de sujétion 2006, des heures supplémentaires et des primes de chef depuis janvier 2008, de reclassement ni de reconversion ni d’avancement du personnel et d’habillement du personnel (2 tenues par agent par an) ».
Avec ces difficultés, font remarquer les camarades de El Hadj Momar Samb, les populations nécessiteuses ont du mal à se faire soigner. « Certaines sont obligées de payer de leur propre poche : compresses, fils, blouses à jeter, etc. pour se faire soigner. Pendant ce temps, Wade et son régime de souteneurs dilapident les deniers publics », soulignent-ils.
Source: Sud Quotidien
Pour ce qui est des voyages présidentiels, ils coûtent à l’Etat du Sénégal 7,5 milliards par an. Les budgets de la présidence, de l’Assemblée nationale, du Sénat et de l’Oci sont respectivement de 64,66 milliards, 11,3 milliards, 4,2 milliards et 356 milliards. Soit un dépassement budgétaire de 109 milliards. Sans compter les 1400 personnes envoyées pour le Oumra à la Mecque et qui ont coûté au contribuable près de 03 Milliards. A cela s’ajoute, selon le parti de El Hadj Momar Samb, la dette que l’Etat a contracté vis-à-vis des entreprises privées et qui s’élève à 300 milliards.
Revenant sur la situation des travailleurs de l’Hôpital Abass, le Rassemblement des travailleurs Africains/Sénégal souligne que ces derniers « régulièrement, ils se mobilisent et se battent, non pas pour eux seulement, mais surtout POUR NOUS ». La déclaration procède à l’état des lieux qui se caractérise par le manque de « morgue, depuis plus d’1 an, d’ambulance, depuis plus de 2 mois, de renouvellement du parc automobile, depuis 1993, de téléphone dans les services, depuis plus d’1 an, de garde médicale au niveau des urgences et de la maternité, depuis plus de 2 mois et de rupture fréquente de consommables (compresses, fils de suture, seringues, perfuseurs, etc.) et de réactifs (laboratoire) ».
A ces pénuries, viennent s’ajouter les non-paiements des droits des travailleurs. Ils ont pour nom : « non de paiement de la prime de transport, depuis 2001, de motivation spéciale du 4° trimestre 2005, du reliquat (4 mois) de la prime de risque et de la prime de sujétion 2006, des heures supplémentaires et des primes de chef depuis janvier 2008, de reclassement ni de reconversion ni d’avancement du personnel et d’habillement du personnel (2 tenues par agent par an) ».
Avec ces difficultés, font remarquer les camarades de El Hadj Momar Samb, les populations nécessiteuses ont du mal à se faire soigner. « Certaines sont obligées de payer de leur propre poche : compresses, fils, blouses à jeter, etc. pour se faire soigner. Pendant ce temps, Wade et son régime de souteneurs dilapident les deniers publics », soulignent-ils.
Source: Sud Quotidien