
C'est une véritable secousse qui guettterait le secteur particulièrement stratégique des hydrocarbures du Sénégal. Le géant anglo-néerlandais Shell, qui était le premier réseau de distribution des hydrocarbures, avant la fusion de Total et Elf - aujourd'hui maître du second réseau du Sénégal - , serait sur le point de se retirer du marché national. La révélation est du Secrétaire général du Syndicat national du pétrole et du gaz (Sntp-Gaz), affilié à la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Force du changement (Cnts/Fc). Selon Cheikh Diop, les jalons posés depuis un certain temps par Shell-Sénégal laissent voir en filigrane la volonté affichée par ce groupe pétrolier de quitter le pays. Et tout serait parti, selon M. Diop, de la vente par Shell de ses activités de distribution de gaz butane à la société Vito.
Vers une profonde perturbation de la distribution des hydrocarbures
Aujourd'hui que cette option est claire aux yeux des leaders syndicaux du secteur des hydrocarbures, qui ont commencé à dérouler un plan d'action ouvert par le port de brassards rouges, lundi dernier, et qui va se poursuivre à travers un sit-in, mardi prochain, l'inquiétude est grande chez les travailleurs. Parce que, révèle le leader syndicaliste, «Shell pèse plus de six mille emplois directs rien qu'entre la Direction générale, le transport, les dépôts et les stations-services». Même s'il est difficile aujourd'hui de déterminer le nombre d'emplois réels menacés par cette option de retrait du groupe Shell du marché sénégalais, force est de constater que les 6 000 agents sont les principaux concernés.
Les autorités saisies
Ce qui conduit le leader de la Cnts/Fc et ses camarades à se mettre en ordre de bataille. «Nous n'accepterons plus que les ressources humaines qualifiées du Sénégal participent à l'installation et au développement de ce genre de sociétés pour qu'elles se retirent comme elles veulent en laissant d'autres en profiter», martèle Cheikh Diop. Sur un autre registre, le ravitaillement des secteurs des transports terrestre, maritime et aérien, ainsi que du tissu industriel inquiète du fait des perturbations en vue, selon M. Diop.
Pour ne pas être pris au dépourvu, les leaders syndicaux ont écrit aux plus hautes autorités du pays pour les sensibiliser quant aux perturbations et aux risques de licenciement massif encourus par le pays. Pour que les 6 000 travailleurs de Shell ne soient pas mis à la rue, Cheikh Diop révèle que depuis un mois, des propositions écrites ont été adressées à la direction de Shell. «Nos propositions portent sur un plan social sous-tendu par la possibilité de reprise de la totalité ou partie du capital de la société». M. Diop prévient qu'ils n'accepteront pas un repreneur, parce que «la direction de Shell est en train de négocier avec des repreneurs à l'extérieur alors que des ressources compétentes existent au Sénégal». Il en veut pour preuve «la création et la réussite de Elton qui est une magnifique oeuvre de Sénégalais, d'anciens collègues».
Vers une profonde perturbation de la distribution des hydrocarbures
Aujourd'hui que cette option est claire aux yeux des leaders syndicaux du secteur des hydrocarbures, qui ont commencé à dérouler un plan d'action ouvert par le port de brassards rouges, lundi dernier, et qui va se poursuivre à travers un sit-in, mardi prochain, l'inquiétude est grande chez les travailleurs. Parce que, révèle le leader syndicaliste, «Shell pèse plus de six mille emplois directs rien qu'entre la Direction générale, le transport, les dépôts et les stations-services». Même s'il est difficile aujourd'hui de déterminer le nombre d'emplois réels menacés par cette option de retrait du groupe Shell du marché sénégalais, force est de constater que les 6 000 agents sont les principaux concernés.
Les autorités saisies
Ce qui conduit le leader de la Cnts/Fc et ses camarades à se mettre en ordre de bataille. «Nous n'accepterons plus que les ressources humaines qualifiées du Sénégal participent à l'installation et au développement de ce genre de sociétés pour qu'elles se retirent comme elles veulent en laissant d'autres en profiter», martèle Cheikh Diop. Sur un autre registre, le ravitaillement des secteurs des transports terrestre, maritime et aérien, ainsi que du tissu industriel inquiète du fait des perturbations en vue, selon M. Diop.
Pour ne pas être pris au dépourvu, les leaders syndicaux ont écrit aux plus hautes autorités du pays pour les sensibiliser quant aux perturbations et aux risques de licenciement massif encourus par le pays. Pour que les 6 000 travailleurs de Shell ne soient pas mis à la rue, Cheikh Diop révèle que depuis un mois, des propositions écrites ont été adressées à la direction de Shell. «Nos propositions portent sur un plan social sous-tendu par la possibilité de reprise de la totalité ou partie du capital de la société». M. Diop prévient qu'ils n'accepteront pas un repreneur, parce que «la direction de Shell est en train de négocier avec des repreneurs à l'extérieur alors que des ressources compétentes existent au Sénégal». Il en veut pour preuve «la création et la réussite de Elton qui est une magnifique oeuvre de Sénégalais, d'anciens collègues».