
Haro sur le silence des marabouts
A qui incombe, alors, la responsabilité de ce qui ressemble fort à une dépravation des mœurs ? La réponse de l’Imam Ahmadou Mansour Cissé est sans équivoque : «Adorer Dieu sans l’associer à qui ou à quoi que ce soit.» Interpellé sur ce que prévoit l’Islam, dans son projet de société, en cas de catastrophe comme les inondations, notre interlocuteur, par ailleurs fonctionnaire dans l’administration, n’y est pas allé par quatre (4) chemins : «L’Islam a prévu depuis longtemps ce genre de situations. Malheureusement, la solidarité, au sens enseigné par notre religion, n’est plus qu’une simple vue de l’esprit.» Appelant, au passage, les populations des zones sinistrées à «s’atteler, dans le futur, à loger dans des sites aménagés et bien lotis», notre interlocuteur s’est aussi ému, pour le déplorer, le silence assourdissant des chefs religieux sur les problèmes auxquels les fidèles, dont l’essentiel est composé par leurs disciples, sont confrontés avec la recrudescence des coupures de courant et autres difficultés liées aux inondations et au déclenchement du Plan Orsec. Bref, les marabouts sénégalais «gagneraient à marcher sur les traces du Prophète Mohamed (Psl) qui, au lieu de se contenter de collecter des «adiya», parcourait les rues de La Mecque et de Médine pour rencontrer les couches vulnérables pour trouver des solutions à leurs préoccupations».
Papa Souleymane Kandji
Source L'Observateur
A qui incombe, alors, la responsabilité de ce qui ressemble fort à une dépravation des mœurs ? La réponse de l’Imam Ahmadou Mansour Cissé est sans équivoque : «Adorer Dieu sans l’associer à qui ou à quoi que ce soit.» Interpellé sur ce que prévoit l’Islam, dans son projet de société, en cas de catastrophe comme les inondations, notre interlocuteur, par ailleurs fonctionnaire dans l’administration, n’y est pas allé par quatre (4) chemins : «L’Islam a prévu depuis longtemps ce genre de situations. Malheureusement, la solidarité, au sens enseigné par notre religion, n’est plus qu’une simple vue de l’esprit.» Appelant, au passage, les populations des zones sinistrées à «s’atteler, dans le futur, à loger dans des sites aménagés et bien lotis», notre interlocuteur s’est aussi ému, pour le déplorer, le silence assourdissant des chefs religieux sur les problèmes auxquels les fidèles, dont l’essentiel est composé par leurs disciples, sont confrontés avec la recrudescence des coupures de courant et autres difficultés liées aux inondations et au déclenchement du Plan Orsec. Bref, les marabouts sénégalais «gagneraient à marcher sur les traces du Prophète Mohamed (Psl) qui, au lieu de se contenter de collecter des «adiya», parcourait les rues de La Mecque et de Médine pour rencontrer les couches vulnérables pour trouver des solutions à leurs préoccupations».
Papa Souleymane Kandji
Source L'Observateur