
Encore des poursuites judiciaires contre l'ancien ministre de l'Habitat et directeur du Pcrpe Salif Bâ, aujourd'hui député à l'Assemblée nationale ? Débutée depuis 2004, la Cour des comptes a bouclé le rapport d'audit du Pcrpe dont il était, à l'époque, en même temps le directeur mais aussi le ministre de tutelle. La mission de vérification, selon des sources très sûres, a découvert des éléments à charge contre l'actuel député à l'Assemblée nationale. D'autant que dans leur conclusion, les vérificateurs ne demandent ni plus ni moins que la traduction de Salif Bâ devant les juridictions compétentes pour «répondre des actes graves» décelés par les magistrats. La machine judiciaire va-t-elle encore s'emballer contre l'ancien ministre de l'Habitat ? Sans doute pour des raisons politiques, le rapport accablant n'a pas été, pour le moment, transmis au parquet pour saisine de la Police judiciaire. Il n'en demeure pas moins que des sources bien informées affirment : «si le garde des Sceaux suit la Cour des comptes, ce sera une vraie tempête qui va être déclenchée. Et ce n'est pas seulement Salif Bâ qui y laissera des plumes». Dans le même temps, la Cour des comptes a bouclé depuis longtemps ses rapports sur l'Agence nationale pour l'emploi des jeunes (Anej) (NDLR : il s'agit de la gestion du prédécesseur de Abdou Khafor Touré) et l'Aprodak.
Il n'est pas téméraire de dire que ce rapport de la Cour des comptes a peu de chance d'être activé. Surtout que Salif Bâ est en train de reprendre du poil de la bête avec ses fréquentes descentes à sa base politique de Kaolack, à côté de ses audiences tous azimuts avec le président de la République. Déjà, l'ancien ministre de l'Habitat avait souffert le martyre dans l'affaire dite des chantiers de Thies au cours de laquelle, l'Inspection générale d'Etat (Ige) avait épinglé le Pcrpe pour non-reversement de Tva. A deux reprises, Salif Bâ avait eu à être placé sous mandat de dépôt.
Dans un premier temps avec Idrissa Seck, dans un second temps le même jour que le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jls), Bara Tall.
Source: L'as
Il n'est pas téméraire de dire que ce rapport de la Cour des comptes a peu de chance d'être activé. Surtout que Salif Bâ est en train de reprendre du poil de la bête avec ses fréquentes descentes à sa base politique de Kaolack, à côté de ses audiences tous azimuts avec le président de la République. Déjà, l'ancien ministre de l'Habitat avait souffert le martyre dans l'affaire dite des chantiers de Thies au cours de laquelle, l'Inspection générale d'Etat (Ige) avait épinglé le Pcrpe pour non-reversement de Tva. A deux reprises, Salif Bâ avait eu à être placé sous mandat de dépôt.
Dans un premier temps avec Idrissa Seck, dans un second temps le même jour que le patron de Jean Lefebvre Sénégal (Jls), Bara Tall.
Source: L'as