Juges, magistrats et avocats, ont souhaité que cette affaire soit enterrée le plus rapidement et à jamais jetée aux oubliettes. Mais pour cela, il faut vider toutes les affaires. Hier, cette fameuse affaire de corruption dans la magistrature a refait surface. Lors du procès de Me Aïssatou Guèye Diagne, qui a finalement eu lieu. Et une source bien au fait de cette affaire, raconte que les avocats d’Aïssatou Guèye Diagne ont plaidé devant Cheikh Tidiane Diakhaté, 1er président de la cour d’appel, Mandiogou Ndiaye, avocat général, Abdoulaye Touré, avocat général, Lamine Coulibaly, procureur général et Me Baloucoune, syndic des notaires. Que ses avocats que sont Moustapha Diop, Mbaye Dieng et Mbaye Jacques Ndiaye, ont demandé qu’il n’y ait pas de sanction. Alors que le parquet qui se trouve être la partie poursuivante, a requis une suspension dont la durée est laissée à l’appréciation du ministère de la Justice. Ecartant toute sanction pénale. C’est le 22 juin prochain que Me Aïssatou Guèye Diagne connaîtra son sort.
Débutant de manière houleuse, les hommes de la justice se sont rapidement repris avant de poursuivre le procès sereinement et dans la cordialité, raconte notre source. Plaidant de manière successive, les avocats de la notaire ont rappelé le tôlé que cette affaire avait soulevé, en souhaitant que les juges fassent preuve de magnanimité. Ils ont aussi expliqué comment les faits qu’on reproche à leur client ne sont fondés sur rien. Car d’après l’article 79 portant mode de fonctionnement des notaires, la notaire ne peut en aucun cas être sanctionné, c’est plutôt l’acte qui doit être réprimé. Suite à une médiation pénale, Momar War Seck avait décidé de vendre son immeuble pour rembourser l’argent dû à Mohamed Guèye. Après deux estimations, la maison a été vendue… à la nièce de la notaire. Censée elle-même, procéder à la vente. Et après l’éclatement de l’histoire, on reproche à Mme Diagne d’avoir caché ses liens de parenté avec l’acquéreur de l’immeuble de Momar War Seck.
Latir MANE
Source: L'observateur
Débutant de manière houleuse, les hommes de la justice se sont rapidement repris avant de poursuivre le procès sereinement et dans la cordialité, raconte notre source. Plaidant de manière successive, les avocats de la notaire ont rappelé le tôlé que cette affaire avait soulevé, en souhaitant que les juges fassent preuve de magnanimité. Ils ont aussi expliqué comment les faits qu’on reproche à leur client ne sont fondés sur rien. Car d’après l’article 79 portant mode de fonctionnement des notaires, la notaire ne peut en aucun cas être sanctionné, c’est plutôt l’acte qui doit être réprimé. Suite à une médiation pénale, Momar War Seck avait décidé de vendre son immeuble pour rembourser l’argent dû à Mohamed Guèye. Après deux estimations, la maison a été vendue… à la nièce de la notaire. Censée elle-même, procéder à la vente. Et après l’éclatement de l’histoire, on reproche à Mme Diagne d’avoir caché ses liens de parenté avec l’acquéreur de l’immeuble de Momar War Seck.
Latir MANE
Source: L'observateur