
L’événement va drainer une foule d’invités dont la plupart viendra du Sénégal, avec tout ce que cela engendre comme coût pour le contribuable sénégalais. Ce n’est pas la première fois qu’il se livre à de telles aventures somptuaires qui ont choqué, à chaque fois, la conscience du monde. Mais cette fois-ci, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Plusieurs questions méritent alors d’être soulevées : Quel est l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais à supporter, par le médium des deniers publics, les frais d’une telle cérémonie ? N’y a-t-il pas d’autres priorités pour notre pays au moment où nombre de Sénégalais sombrent dans le dénuement total ? Comment un président de la République, digne de ce nom, peut-il sacrifier à ce point l’intérêt général au profit de caprices personnels, alors que son peuple sombre dans la faim voire la famine ? Toutes ces questions légitimes n’ont de sens que lorsqu’elles aboutissent à une interrogation ultime pour sauvegarder notre avenir commun. Devons-nous toujours le laisser faire au point de ruiner, jusqu’aux derniers résidus, le capital humain et matériel de notre pays ainsi que les ressources d’espérance qui nous restent encore, après tant d’années de misérables bonheurs, de vaines promesses, d’illusionnisme économique, de gabegie et de meurtres de valeurs ?
Le peuple sénégalais doit reprendre l’initiative pour sauver ce qui reste de nos ressources d’avenir, car sans la volonté générale, ce pouvoir n’est rien. C’est à la citoyenneté nationale d’en décider pour lui fixer des limites. Le temps de la reprise d’initiative est arrivé. Chacun doit prendre ses responsabilités citoyennes là où il décide d’agir et que personne ne sous-estime ce qu’il peut apporter à son pays en ce moment décisif.
Dans cette optique, et au nom du sursaut patriotique, nous demandons solennellement à la délégation des convives de décliner l’invitation, de ne pas participer à ce festin de la honte et de l’immoralité politique. Car chaque billet d’avion, chaque nuitée d’hôtel, chaque prise de repas à Paris est un crime de conscience qui génère d’innombrables victimes chez les plus nécessiteux d’entre nous. Refuser de cautionner un tel crime est donc un acte de patriotisme et de résistance.
Nous nous devons de rétablir la vérité de l’homme, de ses liberticides multiples à l’encontre du peuple sénégalais et de ses institutions, de sa conception autocratique du pouvoir, de sa volonté obsessionnelle d’instituer une république familiste dans un pays de longue tradition démocratique.
Le faux visage du chantre de la démocratie doit tomber ! Nous nous devons de le déconstruire en permanence au niveau international, pour que le monde entier découvre l’âme déchirée de ce personnage tragi-comique. C’est pourquoi, nous éditerons dans les jours à venir un ouvrage poignant et révélateur de la criminalité de ce régime intitulé : L’immolation de la petite-fille du président Wade : crimes, trahisons et fin du régime libéral. L’auteur, le Docteur Mame Marie Faye, ancienne collaboratrice de Wade, connaissant parfaitement l’intériorité de l’homme et de ses pratiques, nous révèle les dessous d’une affaire sordide, mais aussi les perversités d’un régime en déclin.
Babacar SALL - Directeur de publication Editions l’Harmattan
Source: Le Quotidien
Le peuple sénégalais doit reprendre l’initiative pour sauver ce qui reste de nos ressources d’avenir, car sans la volonté générale, ce pouvoir n’est rien. C’est à la citoyenneté nationale d’en décider pour lui fixer des limites. Le temps de la reprise d’initiative est arrivé. Chacun doit prendre ses responsabilités citoyennes là où il décide d’agir et que personne ne sous-estime ce qu’il peut apporter à son pays en ce moment décisif.
Dans cette optique, et au nom du sursaut patriotique, nous demandons solennellement à la délégation des convives de décliner l’invitation, de ne pas participer à ce festin de la honte et de l’immoralité politique. Car chaque billet d’avion, chaque nuitée d’hôtel, chaque prise de repas à Paris est un crime de conscience qui génère d’innombrables victimes chez les plus nécessiteux d’entre nous. Refuser de cautionner un tel crime est donc un acte de patriotisme et de résistance.
Nous nous devons de rétablir la vérité de l’homme, de ses liberticides multiples à l’encontre du peuple sénégalais et de ses institutions, de sa conception autocratique du pouvoir, de sa volonté obsessionnelle d’instituer une république familiste dans un pays de longue tradition démocratique.
Le faux visage du chantre de la démocratie doit tomber ! Nous nous devons de le déconstruire en permanence au niveau international, pour que le monde entier découvre l’âme déchirée de ce personnage tragi-comique. C’est pourquoi, nous éditerons dans les jours à venir un ouvrage poignant et révélateur de la criminalité de ce régime intitulé : L’immolation de la petite-fille du président Wade : crimes, trahisons et fin du régime libéral. L’auteur, le Docteur Mame Marie Faye, ancienne collaboratrice de Wade, connaissant parfaitement l’intériorité de l’homme et de ses pratiques, nous révèle les dessous d’une affaire sordide, mais aussi les perversités d’un régime en déclin.
Babacar SALL - Directeur de publication Editions l’Harmattan
Source: Le Quotidien