
Le président Wade tient au collet le successeur de Moustapha Touré à la tête de la Cena. Car, Wade avait proposé de traduire en justice Issakha Guèye, un magistrat qui, en dépit d’avoir présidé les tribunaux de Kaolack, Thiès et Tambacounda, avait encaissé 50 millions de nos francs dans le milliard et demi, partagés, illégalement, par le staff de l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp). C’était dernièrement, quand Daniel Goumalo Seck dirigeait cette structure. Wade a préféré installer un « détourneur » de deniers publics, à la place du magistrat Amsata Sall, que bien des avis pensaient être le président qu’il faut pour une Cena neutre et patriotique. En l’évinçant, le président Wade annonce la couleur : le président de la Cena est à sa solde. La commission ne sera pas autonome, mais à son service. Il va virer tous ses membres, qui s’opposeront au forcing électoral, qu’il a décidé de faire pour avoir un troisième mandant à la tête du Sénégal. Ceci, dans un unique but :sauver son fils Karim Wade, avec lequel il est accusé devant des juridictions internationales, pour enrichissement illicite et « génocides économiques » ?
Cruel destin d’un despote qui se couvrait du manteau de la « démocratie ». Ignoble mission d’un nouveau président de la Cena, aux mains tâchées de crimes économiques. L’image du Sénégal est à nouveau ternie !
La Redaction
Cruel destin d’un despote qui se couvrait du manteau de la « démocratie ». Ignoble mission d’un nouveau président de la Cena, aux mains tâchées de crimes économiques. L’image du Sénégal est à nouveau ternie !
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