CORONAVIRUS - Une solution qui ne satisfait pas. Lors de sa conférence de presse ce jeudi 26 novembre, le Premier ministre Jean Castex a confirmé que les cérémonies religieuses pourraient reprendre en public dès ce week-end avec une jauge limitée à 30 personnes. Un protocole dénoncé par l’Église de France, qui tance une jauge “incompréhensible” et “inacceptable” dans un communiqué relayé par Le Figaro.
‘“Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) a décidé de déposer un référé liberté au Conseil d’État dès ce matin vendredi, les évêques estimant qu’ils ont le devoir de veiller à la liberté de culte dans notre pays. Les réactions nombreuses reçues de fidèles, y compris d’autres religions, nous poussent à demander que le droit soit dit”, explique ainsi le communiqué qui enjoint cependant à respecter cette règle sanitaire pour le moment.
″Les règles fixées par le Premier ministre sont en vigueur même si nous sommes tous conscients des grandes difficultés dans lesquelles ces décisions gouvernementales placent les fidèles”, ajoute la Conférence des Évêques de France. Ses représentants annoncent par ailleurs avoir rendez-vous ce dimanche 29 novembre avec le Premier ministre.
Un ton consensuel qui n’est pas celui de Mgr Michel Aupetit, l’archevêque de Paris. Dans un communiqué publié également ce vendredi matin, le ton est plus dur et étrille une décision qui relève de l’“absurde”. Cette fois, il n’est pas vraiment question de respecter la règle &eacu...
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.
‘“Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France (CEF) a décidé de déposer un référé liberté au Conseil d’État dès ce matin vendredi, les évêques estimant qu’ils ont le devoir de veiller à la liberté de culte dans notre pays. Les réactions nombreuses reçues de fidèles, y compris d’autres religions, nous poussent à demander que le droit soit dit”, explique ainsi le communiqué qui enjoint cependant à respecter cette règle sanitaire pour le moment.
″Les règles fixées par le Premier ministre sont en vigueur même si nous sommes tous conscients des grandes difficultés dans lesquelles ces décisions gouvernementales placent les fidèles”, ajoute la Conférence des Évêques de France. Ses représentants annoncent par ailleurs avoir rendez-vous ce dimanche 29 novembre avec le Premier ministre.
Un ton consensuel qui n’est pas celui de Mgr Michel Aupetit, l’archevêque de Paris. Dans un communiqué publié également ce vendredi matin, le ton est plus dur et étrille une décision qui relève de l’“absurde”. Cette fois, il n’est pas vraiment question de respecter la règle &eacu...
Cet article a été initialement publié sur Le HuffPost et a été actualisé.