POPENGUINE - «La distribution du préservatif ne donne pas le temps aux gens de réfléchir. Le préservatif est perçu comme l'arme des poltrons. Vous savez quand on n'a pas d'armes, on est prudent». C'est le message que l'évêque de Kolda, Mgr Jean-Pierre Bassène, a lancé hier aux jeunes, à l'occasion de la 12le édition du pèlerinage marial de Popenguine. Dans son homélie, Mgr Bassène a prôné l'abstinence et le code de conduite de nos valeurs culturelles que sont «la sagesse ancestrale, la foi en Dieu plus épurée par les religions révélées, un code de vie en société qui n'est pas dénué d'éthique». Autant dire, poursuit-il, que « notre jeunesse, à qui l'on propose aujourd'hui d'autres repères et des substituts des valeurs, n'est pas une génération spontanée. Elle s'enracine dans le terreau vivant de la culture dont des personnesressources sont toujours porteuses. Elle est capable, notre jeunesse, de discernement et de responsabilité».
A cette même jeunesse, il lance : «Ne soyez pas une jeunesse consommatrice du prêt-à-penser devant des questions brûlantes de l'heure, telles que celles liées au préservatif. Vous avez votre mot à dire pour ne pas entrer en tentation». L'évêque de Kolda pense que les religieux, c'est-à-dire ceux qui prêchent Dieu et qui sont des guides dans la foi, ont leur mot à dire. Le Pape a droit à la parole. Le sage de la tradition aussi. De même, les parents, les éducateurs. «L’outil pour l'outil n'est pas porteur de valeur. Sa propagande et sa distribution, sans considération, peuvent être agressions et destructions de valeurs morales», prêche l'évêque de Kolda.
Ce dernier déclare : «Lorsque, pour assurer sa sécurité, un Etat renforce son arsenal, cela relève du secret militaire. Et les armes acquises sont remises à des gens formés que sont les soldats, qui en feront usage en cas de nécessité, tout en ne perdant pas de vue l'éducation à la paix», conclut-il.
Un coup contre les stratégies de lutte contre le sida que le Pape Benoît XVI avait fustigées. Il avait déclaré, à l'entame de sa tournée en Afrique, que l'usage du préservatif n'est pas toléré par la religion catholique, d'une part, mais surtout qu'il ne permettra pas de régler le problème du sida en Afrique, d'autre part.
Source: Le Populaire
A cette même jeunesse, il lance : «Ne soyez pas une jeunesse consommatrice du prêt-à-penser devant des questions brûlantes de l'heure, telles que celles liées au préservatif. Vous avez votre mot à dire pour ne pas entrer en tentation». L'évêque de Kolda pense que les religieux, c'est-à-dire ceux qui prêchent Dieu et qui sont des guides dans la foi, ont leur mot à dire. Le Pape a droit à la parole. Le sage de la tradition aussi. De même, les parents, les éducateurs. «L’outil pour l'outil n'est pas porteur de valeur. Sa propagande et sa distribution, sans considération, peuvent être agressions et destructions de valeurs morales», prêche l'évêque de Kolda.
Ce dernier déclare : «Lorsque, pour assurer sa sécurité, un Etat renforce son arsenal, cela relève du secret militaire. Et les armes acquises sont remises à des gens formés que sont les soldats, qui en feront usage en cas de nécessité, tout en ne perdant pas de vue l'éducation à la paix», conclut-il.
Un coup contre les stratégies de lutte contre le sida que le Pape Benoît XVI avait fustigées. Il avait déclaré, à l'entame de sa tournée en Afrique, que l'usage du préservatif n'est pas toléré par la religion catholique, d'une part, mais surtout qu'il ne permettra pas de régler le problème du sida en Afrique, d'autre part.
Source: Le Populaire