
Le maire de Dakar est un politicien bien particulier : il n’est « pas obnubilé » par un second mandat. Sa mission est d’assainir Dakar de ses « encombrements humains » et matériels. Mais s’il est prêt, comme Hercule, à balayer les écuries d’Augias, Khalifa Sall ne prend pas pour autant le risque, tel le frêle David face à Goliath, d’affronter le fils du président de la République : Karim Wade. Celui-ci ne s’est jamais présenté à une réunion du Conseil municipal, fonctionnel depuis avril dernier.
En lieu et place de déplorer son absentéisme et de proposer des mesures pour extirper les conseillers municipaux qui ne le sont que de nom, M. Sall a tenté de trouver des prétextes à Karim Wade. Il protège celui-ci, mais se défoule sur son prédécesseur à la tête de la mairie de Dakar, Pape Diop. La moutarde lui est montée au nez, mais le socialiste évite quand même les Wade. Est-ce pour ne pas voir son fauteuil placé sous délégation spéciale ou pour ne pas se voir fourguer les bâtons dans les roues ?
En tout cas, les Wade sont un sujet tabou pour Khalifa Sall. Est-ce une consigne de son parti ? Mystère et boule de gomme. Pourtant il avait déclaré , devant le micro de Rfi, que le président Wade ne sera pas « difficile » à battre. Probablement que M. Sall évite les Wade par stratégie : qui rampe vers une proie doit se garder d’éternuer, encore moins de hoqueter. C’est dire que ce n’est pas demain que Khalifa Sall va étaler sur la place publique les méfaits de la gestion de son prédécesseur, encore moins celle des Wade. Pourtant, de par sa position, il peut bien livrer à l’opposition bien des éléments d’agitation.
La Redaction
En lieu et place de déplorer son absentéisme et de proposer des mesures pour extirper les conseillers municipaux qui ne le sont que de nom, M. Sall a tenté de trouver des prétextes à Karim Wade. Il protège celui-ci, mais se défoule sur son prédécesseur à la tête de la mairie de Dakar, Pape Diop. La moutarde lui est montée au nez, mais le socialiste évite quand même les Wade. Est-ce pour ne pas voir son fauteuil placé sous délégation spéciale ou pour ne pas se voir fourguer les bâtons dans les roues ?
En tout cas, les Wade sont un sujet tabou pour Khalifa Sall. Est-ce une consigne de son parti ? Mystère et boule de gomme. Pourtant il avait déclaré , devant le micro de Rfi, que le président Wade ne sera pas « difficile » à battre. Probablement que M. Sall évite les Wade par stratégie : qui rampe vers une proie doit se garder d’éternuer, encore moins de hoqueter. C’est dire que ce n’est pas demain que Khalifa Sall va étaler sur la place publique les méfaits de la gestion de son prédécesseur, encore moins celle des Wade. Pourtant, de par sa position, il peut bien livrer à l’opposition bien des éléments d’agitation.
La Redaction