La déception a été grande et Cissokho et Cie ne sont pas prêts à pardonner à Khalifa Kounta. Ce dernier leur avait promis de faire partie du lot des jeunes bénéficiaires des bonnes grâces de l'émigration choisie entre l'Espagne et le Sénégal. Les faits remontent à il y a exactement un an.
«Tout ce que nous voulons, c'est que Khalifa Kounta nous rembourse notre argent. Il nous avait promis de rendre l'intégralité de l'argent si jamais son projet tombait à l'eau », s'indignent M. Cissokho et ses amis. A l'en croire, ils étaient au nombre de quatre à avoir remis en mains propres à Khalifa Kounta la somme de 4,5 millions de Fcfa. Revenant sur les faits, il explique : «Nous lui avions donné cash chacun 1,5 million même s'il en réclamait deux et nous nous sommes rendus chez lui à Ndiassane pour le faire». Aussi, précise Cissokho, «c'est le dénommé Bara Dieng qui nous a fait part du projet avant de nous mettre en rapport avec son marabouts ». Toutefois, les candidats malheureux font savoir qu'ils n'étaient pas seuls à être pris au piège.
«Si nous avons accepté de lui faire confiance c'est que Khalifa Kounta nous a certifié que le gouvernement lui avait promis un quota dans les contrats qu'il devait signer avec l'Espagne. De plus, il nous avait donné un deadline de deux mois pour obtenir et signer les contrats. Et effectivement, avant ce délai, il nous a convoqué à Dakar, précisément à Ouagou Niayes peur signer des papiers dont personne ne peut affirmer que c'était des contrats de travail parce qu'on ne nous a pas laissé le temps de les lire. J'avoue qu'en ce moment précis, j'ai hésité à signer jusqu'à ce qu'il revienne à la charge avec ses sermons du genre duma dugg ci caxan ndax serigne la (je ne rentre pas dans des détails car je suis un chef religieux)», explique Cissokho. A l'en croire, sa surprise a été plus que grande lorsqu'il a rencontré quarante autres jeunes dont certains accompagnés de leurs pères. Et notre interlocuteur de poursuivre : «après cette étape, Khalifa Kounta nous a encore donné un ultimatum d'une à deux semaines au plus tard pour récupérer nos visas et quitter le pays ». Malheureusement pour eux, bon nombre de ces 45 jeunes n'obtiendront pas les visas promis. Et Cissokho et Cie de faire savoir que depuis lors, ils courent derrière leur argent en vain. S'en est suivie une action en justice contre le fils du défunt khalife de Ndiassane.
«Avant de déposer une plainte au tribunal de Thiès, nous sommes allés rendre visite à l'actuel khalife de Ndiassane pour lui faire part de notre différend avec Khalifa. Et c'est lui-même qui nous a suggéré de recourir à la justice», a encore noté Cissokho. Selon lui, le marabout a été condamné à trois mois de prison avec sursis. Ce qui ne l'a pas pour autant découragé puisque Khalifa Kounta a fait appel. «La date d'audience de l'appel avait été fixée au jeudi 19 novembre dernier. Mais, entre temps, Khalifa Kounta s'est enfui pour se réfugier en France et le tribunal a renvoyé le procès», ajoutera notre interlocuteur qui prévient qu'ils l'attendent de pied ferme et le temps qu'il faudra.
Par ailleurs, à défaut d'avoir Khalifa Kounta, nous avons joint Bara Dieng qui prétend ne pas être au courant de cette affaire. «Vous vous êtes sûrement trompés de numéro et je ne sais de quoi vous parlez», nous a-t-il servi au bout du fil avant de nous raccrocher au nez.
Oumy DIAKHATE
Source Walf Grand Place
«Tout ce que nous voulons, c'est que Khalifa Kounta nous rembourse notre argent. Il nous avait promis de rendre l'intégralité de l'argent si jamais son projet tombait à l'eau », s'indignent M. Cissokho et ses amis. A l'en croire, ils étaient au nombre de quatre à avoir remis en mains propres à Khalifa Kounta la somme de 4,5 millions de Fcfa. Revenant sur les faits, il explique : «Nous lui avions donné cash chacun 1,5 million même s'il en réclamait deux et nous nous sommes rendus chez lui à Ndiassane pour le faire». Aussi, précise Cissokho, «c'est le dénommé Bara Dieng qui nous a fait part du projet avant de nous mettre en rapport avec son marabouts ». Toutefois, les candidats malheureux font savoir qu'ils n'étaient pas seuls à être pris au piège.
«Si nous avons accepté de lui faire confiance c'est que Khalifa Kounta nous a certifié que le gouvernement lui avait promis un quota dans les contrats qu'il devait signer avec l'Espagne. De plus, il nous avait donné un deadline de deux mois pour obtenir et signer les contrats. Et effectivement, avant ce délai, il nous a convoqué à Dakar, précisément à Ouagou Niayes peur signer des papiers dont personne ne peut affirmer que c'était des contrats de travail parce qu'on ne nous a pas laissé le temps de les lire. J'avoue qu'en ce moment précis, j'ai hésité à signer jusqu'à ce qu'il revienne à la charge avec ses sermons du genre duma dugg ci caxan ndax serigne la (je ne rentre pas dans des détails car je suis un chef religieux)», explique Cissokho. A l'en croire, sa surprise a été plus que grande lorsqu'il a rencontré quarante autres jeunes dont certains accompagnés de leurs pères. Et notre interlocuteur de poursuivre : «après cette étape, Khalifa Kounta nous a encore donné un ultimatum d'une à deux semaines au plus tard pour récupérer nos visas et quitter le pays ». Malheureusement pour eux, bon nombre de ces 45 jeunes n'obtiendront pas les visas promis. Et Cissokho et Cie de faire savoir que depuis lors, ils courent derrière leur argent en vain. S'en est suivie une action en justice contre le fils du défunt khalife de Ndiassane.
«Avant de déposer une plainte au tribunal de Thiès, nous sommes allés rendre visite à l'actuel khalife de Ndiassane pour lui faire part de notre différend avec Khalifa. Et c'est lui-même qui nous a suggéré de recourir à la justice», a encore noté Cissokho. Selon lui, le marabout a été condamné à trois mois de prison avec sursis. Ce qui ne l'a pas pour autant découragé puisque Khalifa Kounta a fait appel. «La date d'audience de l'appel avait été fixée au jeudi 19 novembre dernier. Mais, entre temps, Khalifa Kounta s'est enfui pour se réfugier en France et le tribunal a renvoyé le procès», ajoutera notre interlocuteur qui prévient qu'ils l'attendent de pied ferme et le temps qu'il faudra.
Par ailleurs, à défaut d'avoir Khalifa Kounta, nous avons joint Bara Dieng qui prétend ne pas être au courant de cette affaire. «Vous vous êtes sûrement trompés de numéro et je ne sais de quoi vous parlez», nous a-t-il servi au bout du fil avant de nous raccrocher au nez.
Oumy DIAKHATE
Source Walf Grand Place