
La justice s’est finalement penchée sur le sort du promoteur de lutte El Hadji Alioune Mbaye ‘Petit’. Après de multiples renvois du procès pour non-comparution du mis en cause, le tribunal correctionnel de Dakar a procédé, hier, à un jugement par défaut. Petit Mbaye est poursuivi pour deux chefs d’inculpation au préjudice de la Sonatel et de la Caisse nationale de crédit agricole (Cnca). D’abord pour faux et usage de faux en écriture et en signature, ensuite pour escroquerie financière portant sur un montant de 40 millions. Ces deux délits sont prévus et punis par les articles 135, 136 et 152 du Code pénal.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République a demandé au tribunal de le reconnaître coupable des faits qui lui sont reprochés. Et pour la répression, le maître des poursuites requiert les peines d'emprisonnement ferme de 5 ans pour le délit d'escroquerie et de 6 mois pour l'autre inculpation. La partie civile, représentée par Mes Amadou Ka et Abdou Gning, a réclamé la somme de 60 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts. ‘Ce montant est destiné à la réparation du préjudice moral et matériel subi par la société de téléphonie’, ont expliqué les avocats. Le tribunal rendra son verdict sur cette affaire le 18 août 2009.
Les faits pour lesquels Petit Mbaye est l’objet de poursuites pénales, remontent à l’an 2007. Après le combat de lutte opposant Bombardier et Tyson, le promoteur avait bénéficié de la Sonatel d’un fonds de sponsoring. Pour qu’il puisse entrer en possession de ses frais, la Sonatel lui avait délivré une attestation qu'il devait présenter à la Cnca. Après avoir encaissé son dû, le promoteur établit de fausses attestations au nom de la Sonatel, qu’il présente à la Caisse nationale de crédit agricole pour un prêt d’un montant de 40 millions de nos francs. Une somme qu’il va encaisser. Le pot aux roses sera découvert.
Trois éléments de preuves ont permis aux services administratifs de la Sonatel de déceler les manœuvres frauduleuses. D’abord, la date de signature des attestations présentées à la Cnca coïncide avec une époque où le directeur administratif et financier de la Sonatel se trouvait en mission hors du territoire national. Ensuite, la Sonatel ne mentionne jamais la date de créance quand il s’agit d’attestation de virement de frais de sponsoring. Enfin, le logo apposé dans les correspondances administratives et commerciales de la société de téléphonie n’est pas intitulé sous le nom Sonatel Orange. C'est sur ces entrefaites que la Sonatel a saisi la justice. Mais, le présumé coupable parviendra à quitter le territoire national.
Pape NDIAYE
Source: Walfadjri
Dans son réquisitoire, le procureur de la République a demandé au tribunal de le reconnaître coupable des faits qui lui sont reprochés. Et pour la répression, le maître des poursuites requiert les peines d'emprisonnement ferme de 5 ans pour le délit d'escroquerie et de 6 mois pour l'autre inculpation. La partie civile, représentée par Mes Amadou Ka et Abdou Gning, a réclamé la somme de 60 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts. ‘Ce montant est destiné à la réparation du préjudice moral et matériel subi par la société de téléphonie’, ont expliqué les avocats. Le tribunal rendra son verdict sur cette affaire le 18 août 2009.
Les faits pour lesquels Petit Mbaye est l’objet de poursuites pénales, remontent à l’an 2007. Après le combat de lutte opposant Bombardier et Tyson, le promoteur avait bénéficié de la Sonatel d’un fonds de sponsoring. Pour qu’il puisse entrer en possession de ses frais, la Sonatel lui avait délivré une attestation qu'il devait présenter à la Cnca. Après avoir encaissé son dû, le promoteur établit de fausses attestations au nom de la Sonatel, qu’il présente à la Caisse nationale de crédit agricole pour un prêt d’un montant de 40 millions de nos francs. Une somme qu’il va encaisser. Le pot aux roses sera découvert.
Trois éléments de preuves ont permis aux services administratifs de la Sonatel de déceler les manœuvres frauduleuses. D’abord, la date de signature des attestations présentées à la Cnca coïncide avec une époque où le directeur administratif et financier de la Sonatel se trouvait en mission hors du territoire national. Ensuite, la Sonatel ne mentionne jamais la date de créance quand il s’agit d’attestation de virement de frais de sponsoring. Enfin, le logo apposé dans les correspondances administratives et commerciales de la société de téléphonie n’est pas intitulé sous le nom Sonatel Orange. C'est sur ces entrefaites que la Sonatel a saisi la justice. Mais, le présumé coupable parviendra à quitter le territoire national.
Pape NDIAYE
Source: Walfadjri