
Le Sénégal souffre Côté valeur religieuse. C'est du moins l'avis de la plupart des personnes qui ont pris part hier à la rencontre sur le thème «Jeunesse et valeurs religieuses» organisé par la fondation Konrad Adenauer. Pour l'historienne Penda Mbow la religion au Sénégal est très complexe et les valeurs sont corrompues » et de poursuivre «sur le plan de l'éthique, notre pays connaît beaucoup de failles. » C'est ainsi qu'elle fait la critique de la religion musulmane qui, à son avis, est en crise. Et de se poser la question a savoir si au Sénégal «il y a différence entre religion et secte et entre guide religieux et gourou.» L’alternative pour combattre ce mal qu'est la déliquescence des valeurs au Sénégal, c'est selon Penda Mbow, «de discuter et de débattre surtout dans les familles religieuses pour trouver des solutions. »
Interpellé sur la question des confréries au Sénégal, Penda Mbow n'y est pas allée par quatre chemins : «les confréries étaient à l’origine des réponses à une situation donnée. Mais aujourd’hui, elles ne jouent plus leur rôle et se refusent à faire une autocritique .» Et Mme Mbow d'ajouter que «les confréries agissent maintenant par intérêt et perdent de plus en plus de leur crédibilité, de leur spiritualité et de leurs valeurs.»
Et pour en revenir au sujet principal qui est «Jeunesse et valeurs religieuses », El Hadji Malick Sy Camara, du Mouvement citoyen jeune et étudiant en sociologie, a mené une
enquête au sein de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au sein de cet antre du savoir, il est remarqué plusieurs groupes d'inspirations religieuses diverses. Du côté des chrétiens comme du côté des rnusulmans. Mais Cela est plus visible du côté des jeunes étudiants musulmans. Car non seulement chaque Confrérie a sa propre association, mais il y a également ceux qu'on appelle les radicaux que sont les lbadou rahmane. Ces derniers se démarquent de tous par leur comportement et leur port vestimentaire. Chaque association a son bastion au sein du campus. Pour les Ibadous, c’est la grande mosquée, les autres associations se partageant les halls des pavillons. Cette cohabitation est souvent sujette à des affrontements, surtout au niveau de la gestion de la mosquée.
Des autorités religieuses présentes à cette rencontre ont fait une communication allant dans le sens de l’éducation des valeurs aux jeunes dès le bas âge. Pour Serigne Mansour Sy Diamil, guide religieux, « il faut revoir l’éducation des enfants des le bas âge et élaborer sa psychologie. » Et il pense que ceux qui critiquent les guides religieux comme étant les responsables de la perdition de la jeunesse ne doivent pas généraliser, car « il y’a des marabouts vereux, comme il y’a des bons. » Quant au père Alfred Waly Sarr, il qualifie la jeunesse sénégalaise de « jeunesse qui se veut vaillante, mais écartelée ». Ecartelée parce que « le fossé entre riches et pauvres est énorme et l’argent est devenu maître de tout. »
Et les solutions proposées par le prêtre qui était présent à la conférence sont « un changement de mentalité et un retour à une éducation familliale et parentale conforme et responsable. »
Khady FAYE
Source Walf Grand Place
Interpellé sur la question des confréries au Sénégal, Penda Mbow n'y est pas allée par quatre chemins : «les confréries étaient à l’origine des réponses à une situation donnée. Mais aujourd’hui, elles ne jouent plus leur rôle et se refusent à faire une autocritique .» Et Mme Mbow d'ajouter que «les confréries agissent maintenant par intérêt et perdent de plus en plus de leur crédibilité, de leur spiritualité et de leurs valeurs.»
Et pour en revenir au sujet principal qui est «Jeunesse et valeurs religieuses », El Hadji Malick Sy Camara, du Mouvement citoyen jeune et étudiant en sociologie, a mené une
enquête au sein de l'université Cheikh Anta Diop de Dakar. Au sein de cet antre du savoir, il est remarqué plusieurs groupes d'inspirations religieuses diverses. Du côté des chrétiens comme du côté des rnusulmans. Mais Cela est plus visible du côté des jeunes étudiants musulmans. Car non seulement chaque Confrérie a sa propre association, mais il y a également ceux qu'on appelle les radicaux que sont les lbadou rahmane. Ces derniers se démarquent de tous par leur comportement et leur port vestimentaire. Chaque association a son bastion au sein du campus. Pour les Ibadous, c’est la grande mosquée, les autres associations se partageant les halls des pavillons. Cette cohabitation est souvent sujette à des affrontements, surtout au niveau de la gestion de la mosquée.
Des autorités religieuses présentes à cette rencontre ont fait une communication allant dans le sens de l’éducation des valeurs aux jeunes dès le bas âge. Pour Serigne Mansour Sy Diamil, guide religieux, « il faut revoir l’éducation des enfants des le bas âge et élaborer sa psychologie. » Et il pense que ceux qui critiquent les guides religieux comme étant les responsables de la perdition de la jeunesse ne doivent pas généraliser, car « il y’a des marabouts vereux, comme il y’a des bons. » Quant au père Alfred Waly Sarr, il qualifie la jeunesse sénégalaise de « jeunesse qui se veut vaillante, mais écartelée ». Ecartelée parce que « le fossé entre riches et pauvres est énorme et l’argent est devenu maître de tout. »
Et les solutions proposées par le prêtre qui était présent à la conférence sont « un changement de mentalité et un retour à une éducation familliale et parentale conforme et responsable. »
Khady FAYE
Source Walf Grand Place