
À la télévision nationale, les jours se suivent et se ressemblent : il n’y en a que pour le président Abdoulaye Wade et les siens. Le Sénégal est sa chose. Pour illustration, le mardi 20 octobre courant, la télévision sénégalaise n’était pas nationale. Elle était plutôt « wadienne ». L’équipe de Souleymane Ndiaye, le directeur de la lucarne, commencera par « bombarder » les téléspectateurs d’images et de speechs de Wade captées en Iran, en France et dans un pays du Golf. Le « Journal télévisé » n’était qu’un hors-d’œuvre. Comme plat de résistance, on servira aux Sénégalais le carnet de voyages du président. Comme « colation », il y avait sa statue, le « monument de la renaissance africaine ». Le « dessert » sera affreux : un long publi-reportage dans lequel des enfants de moins de cinq ans disent « merci mame Wade », pour leur avoir permis de fréquenter la « case des tout-petits » ; comme si l’éducation n’était pas un droit, voire une obligation.
Le plus grave est que par cette « publicité », il viole le droit. Il est formellement interdit se servir des enfants pour faire une publicité quelconque, surtout de la propagande politique. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) l’a rappelé cette semaine à 2STv, à propos de l’émission « Oscars des vacances ». Les musiciens ont également été interpellés pour ne plus utiliser les mineurs dans leurs vidéos. Mais, pour ses besoins Me Wade oublie le droit. Il agit comme s’il n’a pas étudié, enseigné et pratiqué cette discipline. Aujourd’hui, Wade, après neuf ans passés au pouvoir, est entrain d’agir comme le faisait le détraqué dictateur feu Mobutu. Cet ancien président du Zaïre jouant au « demi-dieu » se faisait concocté des images qui donnaient l’impression qu’il venait du ciel parlant simultanément aux enfants de Kinshasa, Lumbubachi et Kisangani. Le montage était balancé quotidiennement par sa télévision. Wade le réhabilite. Ils ont la même mentalité.
Si le Cnra et le ministère de la Justice ne prennent pas leurs responsabilités, les forces vives de la nation doivent le faire. Wade n’a pas le droit de monopoliser la télévision nationale, qui a ulcéré les Sénégalais le 20 du mois courant, comme par le passé, avec à la clef des publicités annonçant le démarrage des programmes de « sopi Fm », une radio au service de son ego, l’inauguration de sa statue et tutti quanti. Il n’a pas non plus le droit de se servir d’enfants mineurs. Le plus écoeurant est que ce sont des adolescents âgés entre deux et cinq ans. Ceux qui l’encouragent dans son narcissisme oublient que trop de communication tue la communication et que, comme Mobutu, Wade est un mortel âgé de 86 ans. Le chemin qu’il a parcouru est plus long que celui qui lui reste à faire. Son régime aux abois, le président Wade a comme perdu la raison et verse dans l’indécence, par la manipulation de très jeunes enfants. Hélas, c’est son entourage qui l’encourage à faire feu de tout bois !
La Redaction
Le plus grave est que par cette « publicité », il viole le droit. Il est formellement interdit se servir des enfants pour faire une publicité quelconque, surtout de la propagande politique. Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra) l’a rappelé cette semaine à 2STv, à propos de l’émission « Oscars des vacances ». Les musiciens ont également été interpellés pour ne plus utiliser les mineurs dans leurs vidéos. Mais, pour ses besoins Me Wade oublie le droit. Il agit comme s’il n’a pas étudié, enseigné et pratiqué cette discipline. Aujourd’hui, Wade, après neuf ans passés au pouvoir, est entrain d’agir comme le faisait le détraqué dictateur feu Mobutu. Cet ancien président du Zaïre jouant au « demi-dieu » se faisait concocté des images qui donnaient l’impression qu’il venait du ciel parlant simultanément aux enfants de Kinshasa, Lumbubachi et Kisangani. Le montage était balancé quotidiennement par sa télévision. Wade le réhabilite. Ils ont la même mentalité.
Si le Cnra et le ministère de la Justice ne prennent pas leurs responsabilités, les forces vives de la nation doivent le faire. Wade n’a pas le droit de monopoliser la télévision nationale, qui a ulcéré les Sénégalais le 20 du mois courant, comme par le passé, avec à la clef des publicités annonçant le démarrage des programmes de « sopi Fm », une radio au service de son ego, l’inauguration de sa statue et tutti quanti. Il n’a pas non plus le droit de se servir d’enfants mineurs. Le plus écoeurant est que ce sont des adolescents âgés entre deux et cinq ans. Ceux qui l’encouragent dans son narcissisme oublient que trop de communication tue la communication et que, comme Mobutu, Wade est un mortel âgé de 86 ans. Le chemin qu’il a parcouru est plus long que celui qui lui reste à faire. Son régime aux abois, le président Wade a comme perdu la raison et verse dans l’indécence, par la manipulation de très jeunes enfants. Hélas, c’est son entourage qui l’encourage à faire feu de tout bois !
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