La résignation et la tristesse se sont emparées de la famille Fall des Parcelles assainies, Unité 8. Laquelle, dès l’aube, a assiégé, hier, la porte de la salle réservée aux opérés récents de l’hôpital Principal de Dakar. A 7 h 00, heure d’ouverture de la salle, tantes, sœurs, cousins et cousines de la jeune Coumba Fall, victime d’une agression dimanche dernier au marché des Hlm 5, se dirigent vers la chambre n°12 où se trouve la malade la plus médiatisée de l’hôpital. L’accès à la chambre n’est pas une simple promenade de santé. Il faut de la ruse et du courage pour échapper à la vigilance du grand-frère de la victime qui joue au gendarme devant la porte de la chambre et vérifie l’identité des visiteurs. Les journalistes sont indésirables. C’est avec beaucoup de stratagèmes que nous avons franchi le seuil de la chambre n° 12. L’atmosphère qui y régnait, était lourde. Sur les visages se lisaient l’inquiétude et la désolation.
Entourée par cette foule de visiteurs, la victime Coumba Fall reste immobile sur son lit d’hôpital, la mine meurtrie, les yeux perdus dans un visage ovale. Coumba Fall éprouve de la peine pour sortir quelques mots de sa bouche. Il faut tendre l’oreille pour comprendre ce qu’elle dit. ‘On rend grâce à Dieu qu’elle ait pu bénéficier d’une bonne prise en charge médicale’, explique sa grande-sœur. Selon elle, c’est l’intervention chirurgicale diligente pour extraire les balles des jambes de sa frangine qui lui a sauvé la vie. Une opération qui a duré plus de quatre heures, selon sa sœur.
‘Nous demandons à la police de faire tout ce qui est possible pour retrouver les auteurs de cet acte ignoble qui a mis la vie de ma sœur en danger’. C’est le cri détresse d’une de ses cousines visiblement très affectée par l’agression.
Paule Kadja TRAORE (Stagiaire)
Source: Walfadjri
Entourée par cette foule de visiteurs, la victime Coumba Fall reste immobile sur son lit d’hôpital, la mine meurtrie, les yeux perdus dans un visage ovale. Coumba Fall éprouve de la peine pour sortir quelques mots de sa bouche. Il faut tendre l’oreille pour comprendre ce qu’elle dit. ‘On rend grâce à Dieu qu’elle ait pu bénéficier d’une bonne prise en charge médicale’, explique sa grande-sœur. Selon elle, c’est l’intervention chirurgicale diligente pour extraire les balles des jambes de sa frangine qui lui a sauvé la vie. Une opération qui a duré plus de quatre heures, selon sa sœur.
‘Nous demandons à la police de faire tout ce qui est possible pour retrouver les auteurs de cet acte ignoble qui a mis la vie de ma sœur en danger’. C’est le cri détresse d’une de ses cousines visiblement très affectée par l’agression.
Paule Kadja TRAORE (Stagiaire)
Source: Walfadjri