
Dakar est devenue depuis, lundi soir, le théâtre d’affrontements entre forces de l’ordre et populations. Cette situation fait suite aux coupures intempestives d’électricité qui constituent aujourd’hui un vrai calvaire pour les populations. Après les quartiers des Hlm, Niarry Tally et Castors, c’était au tour des jeunes de Grand - Yoff d’entrer dans la danse ce mercredi. Et c’est aux environs de 11 heures, hier, que tailleurs, mécaniciens et commerçants du marché Monument de Grand - Yoff sont descendus dans les rues pour crier leur ras-le-bol face à l’incapacité de la Société nationale d’électricité d’assurer la fourniture correcte du courant.
Ces manifestants réussiront à bloquer le déplacement des populations, en brûlant des pneus, entraînant du coup l’arrêt de la circulation. Ce qui a en l’espace de quelques minutes alarmé presque tous les résidents des quartiers environnants qui finiront par donner main-forte aux populations de Grand - Yoff. Dans une chaleur de plomb, la fumée dégageait de toutes parts. Du coup, les riverains du quartier sont montés au créneau pour demander aux manifestants d’éteindre le feu. Pour eux, c’est inadmissible de brûler des pneus sous le regard de leurs enfants. ‘La fumée que dégagent les pneus est très nuisible à la santé. J’habite ici avec ma famille et cette fumée nous fatigue, je ne serai donc pas complice de ces inconduites,’ fulmine Hamidou Diouf, la trentaine. ‘Aujourd’hui, poursuit notre interlocuteur, je suis affecté autant que vous par les coupures d’électricité, mais il faut savoir raison garder. Il est insensé d’allumer des pneus près de nos maisons et tant que je le pourrai, je m’y opposerai’.
Sur un ton dépité, un tailleur, répondant du nom de Moussa Ndao Ban, rétorque : ‘Depuis déjà trois jours, nous n’avons plus d’électricité. Nous parvenons à nourrir nos familles à travers nos recettes, donc nous règlerons les choses à notre manière’. Teint clair, la trentaine sonnée, un autre jeune tailleur embouche la même trompette et lance : ’Nous ne pouvons pas continuer de vivre avec de tels désagréments, alors que le président Abdoulaye Wade se comble d’aise à l’étranger.’
C’est aux environs de 12 h que les forces de l’ordre sont arrivées pour disperser la foule. L’atmosphère ne tardera pas à être pollué avec les jets de grenades lacrymogènes. Face à cette situation intenable, riverains, tailleurs, commerçants, tous, se sont mis à courir dans tous les sens. Cependant, les jeunes promettent de remettre ça, si la Senelec ne parvient pas à trouver une solution durable face aux délestages. ‘Nous irons jusqu’au bout de nos logiques. Parce que nos maigres ressources sont revues à la baisse’, menacent les populations.
Marie Rosalie M. NDIAYE (Stagiaire)
Source Walfadjri
Ces manifestants réussiront à bloquer le déplacement des populations, en brûlant des pneus, entraînant du coup l’arrêt de la circulation. Ce qui a en l’espace de quelques minutes alarmé presque tous les résidents des quartiers environnants qui finiront par donner main-forte aux populations de Grand - Yoff. Dans une chaleur de plomb, la fumée dégageait de toutes parts. Du coup, les riverains du quartier sont montés au créneau pour demander aux manifestants d’éteindre le feu. Pour eux, c’est inadmissible de brûler des pneus sous le regard de leurs enfants. ‘La fumée que dégagent les pneus est très nuisible à la santé. J’habite ici avec ma famille et cette fumée nous fatigue, je ne serai donc pas complice de ces inconduites,’ fulmine Hamidou Diouf, la trentaine. ‘Aujourd’hui, poursuit notre interlocuteur, je suis affecté autant que vous par les coupures d’électricité, mais il faut savoir raison garder. Il est insensé d’allumer des pneus près de nos maisons et tant que je le pourrai, je m’y opposerai’.
Sur un ton dépité, un tailleur, répondant du nom de Moussa Ndao Ban, rétorque : ‘Depuis déjà trois jours, nous n’avons plus d’électricité. Nous parvenons à nourrir nos familles à travers nos recettes, donc nous règlerons les choses à notre manière’. Teint clair, la trentaine sonnée, un autre jeune tailleur embouche la même trompette et lance : ’Nous ne pouvons pas continuer de vivre avec de tels désagréments, alors que le président Abdoulaye Wade se comble d’aise à l’étranger.’
C’est aux environs de 12 h que les forces de l’ordre sont arrivées pour disperser la foule. L’atmosphère ne tardera pas à être pollué avec les jets de grenades lacrymogènes. Face à cette situation intenable, riverains, tailleurs, commerçants, tous, se sont mis à courir dans tous les sens. Cependant, les jeunes promettent de remettre ça, si la Senelec ne parvient pas à trouver une solution durable face aux délestages. ‘Nous irons jusqu’au bout de nos logiques. Parce que nos maigres ressources sont revues à la baisse’, menacent les populations.
Marie Rosalie M. NDIAYE (Stagiaire)
Source Walfadjri