
Le président des jeunesses Wadistes Mouhamadou Lamine Massaly est si bavard qu’il a annoncé au correspondant de Wal Fadjri à Thiès, Léopold Tamba, qu’il allait saboter, le meeting que les socialistes allaient tenir. D’un faible niveau intellectuel, Massaly qui n’est devenu Pca que pour son dévouement au régime en place, ne savait pas que son téléphone portable, qu’il avait utilisé pour faire son annonce, allait le compromettre. Mais, en lieu et place de tirer la leçon de son amateurisme, le voilà qui se compromet, encore avec le même outil, en annonçant à une de ses épouses qu’il allait en prison pour juste deux jours.
Depuis, le palais est dans tous ses états. De sources proches du pouvoir, il sera même question de se démarquer de lui, pour ne pas se faire griller. Car, Massaly a fait sa nouvelle déclaration devant bon nombre de témoins : des gardes pénitentiaires aux journalistes, en passant par les curieux. Il est devenu du coup un présumé coupable qui s’enfonce par son incapacité à contrôler ses déclarations et faits. Comme les parvenus, il aime paraître. Ainsi, depuis sa nouvelle déclaration du lundi dernier, le palais se demande « que faire » avec son encombrant souteneur. Il a pris seconde épouse dans la famille de la femme du ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang. Peu doué, il est par contre près à tout pour le président Wade et son fils, Karim. Il est un des responsables des jeunesses libérales et président de conseil d’administration d’une société nationale. Le laisser seul à son sort, c’est s’aliéner ses proches, perdre un bras docile et faire discréditer le régime et sa politique de nomination.
C’est ce qui fait que le procureur s’était résigné de lui délivrer un mandat de dépôt en requalifiant les faits : la tentative d’assassinat était redevenue « destruction de bien appartenant à autrui ». Il risquait la cour d’assises, on le fera comparaître pour flagrants délits. Mais, à présent que Massaly a parlé, il devient trop compliquer. Pour sauver les apparences, il pourrait bénéficier d’une petite peine, « le temps de se faire oublier et méditer ». Son cas pourrait se corser au regard de la volonté des avocats du Parti socialiste, qui se démèneront pour qu’il passe devant la Cour d’assises. C’est dire que le procès de Massaly, grillé par sa langue et son téléphone, se déroulera sous fond politique. L’acte qu’on lui prête l’est tout autant.
Depuis, le palais est dans tous ses états. De sources proches du pouvoir, il sera même question de se démarquer de lui, pour ne pas se faire griller. Car, Massaly a fait sa nouvelle déclaration devant bon nombre de témoins : des gardes pénitentiaires aux journalistes, en passant par les curieux. Il est devenu du coup un présumé coupable qui s’enfonce par son incapacité à contrôler ses déclarations et faits. Comme les parvenus, il aime paraître. Ainsi, depuis sa nouvelle déclaration du lundi dernier, le palais se demande « que faire » avec son encombrant souteneur. Il a pris seconde épouse dans la famille de la femme du ministre des Affaires étrangères, Me Madické Niang. Peu doué, il est par contre près à tout pour le président Wade et son fils, Karim. Il est un des responsables des jeunesses libérales et président de conseil d’administration d’une société nationale. Le laisser seul à son sort, c’est s’aliéner ses proches, perdre un bras docile et faire discréditer le régime et sa politique de nomination.
C’est ce qui fait que le procureur s’était résigné de lui délivrer un mandat de dépôt en requalifiant les faits : la tentative d’assassinat était redevenue « destruction de bien appartenant à autrui ». Il risquait la cour d’assises, on le fera comparaître pour flagrants délits. Mais, à présent que Massaly a parlé, il devient trop compliquer. Pour sauver les apparences, il pourrait bénéficier d’une petite peine, « le temps de se faire oublier et méditer ». Son cas pourrait se corser au regard de la volonté des avocats du Parti socialiste, qui se démèneront pour qu’il passe devant la Cour d’assises. C’est dire que le procès de Massaly, grillé par sa langue et son téléphone, se déroulera sous fond politique. L’acte qu’on lui prête l’est tout autant.