
«Indexer Colas n’exclut pas d’indexer les autorités, qui ont laissé cette entreprise s’installer. Les populations ont été abusées et si l’Etat n’agit pas, il devient complice. Il faut que justice soit rendue à ces populations, car ils ont droit à un environnement sain», a laissé entendre l’activiste Mamadou Diop Thioune, membre du Hcct. «C’est toujours une honte de voir l’Etat réagir après des débordements. On ne peut pas imposer à des populations une usine sans des concertations avec elles», a soutenu Djiby Gueye du Forum civil.
Ragaillardis par le soutien des Rufisquois des autres quartiers de la Vieille cité, les habitants de Thiawlène espèrent une prompte réaction des autorités étatiques auxquelles des correspondances ont été envoyées. Aucune réaction du côté de Colas. Pour parer à un nouvel assaut contre l’usine implantée en face de la Route nationale, un important dispositif policier a été déployé tout autour.
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