
Selon le conférencier, au Sénégal il y a une faible implication des citoyens dans la constitution. « En 2001 avec l’alternance il y a une illusion de la participation citoyenne » a noté le constitutionnaliste avant d’ajouter que « la constitution fait des efforts, mais ils sont timide ». Comparant la loi fondamentale à celles des pays de l’Asie, le professeur a montré qu’ « Il y a une impasse sur la réalité sénégalaise et la constitution par rapport aux pays asiatiques où les deux tiers de la constitution sont des occupations endogènes »
Sur la question : « est ce que le citoyen est protégé par la constitution ? », Ismaila Madior Fall répond par la négative. « Il n y a pas de noyau dur sur le principe de citoyenneté » a-t-il soutenu
Or, a-t-il poursuivi, « le citoyen est l’individu actif qui est le détenteur de droit à la société et à l’état ». A en croire le conférencier’ une société peut se transformer selon sa constitution ». En atteste les Sud Africains : « En Afrique du Sud après l’apartheid en 1996 ils ont réorganisé la société par la constitution ». C’est pourquoi a invité à un « processus participatif. Il ne doit pas y avoir de préférence de leader. Cela doit être l’objet d’une discussion. La constitution doit identifier les besoins du peuple » a-t-il conseillé.
Pour Ismaïla Madior Fall, le programme de la Raddho est un projet primordial parce que la constitution est une charte fondamentale. Et de rappeler que « les constitutions depuis 1959 ne font que parler des séparations de pouvoirs. La nouvelle constitution s’articule d’une part autour de la citoyenneté et d’autre part sur la séparation des pouvoirs. Ce dernier est plus valorisé au détriment de l’autre ».
Des séminaires d’impression ont été organisés, des conférences publiques dans toutes les régions du Sénégal. La constitution a été traduite en six langues nationales. Tout cela dans le but de permettre aux citoyens sénégalais de connaître leurs droits et leur devoirs. Cependant le professeur Elimane Kane fait remarquer que cette stratégie n’a pas porté ses fruits. Pour lui, « il ne suffit pas que les textes soit en langue nationale pour être accessible. Il faut alphabétisé les citoyens d’abord ».
Aïssatou Diop NDIAYE
Source SudQuotidien
Sur la question : « est ce que le citoyen est protégé par la constitution ? », Ismaila Madior Fall répond par la négative. « Il n y a pas de noyau dur sur le principe de citoyenneté » a-t-il soutenu
Or, a-t-il poursuivi, « le citoyen est l’individu actif qui est le détenteur de droit à la société et à l’état ». A en croire le conférencier’ une société peut se transformer selon sa constitution ». En atteste les Sud Africains : « En Afrique du Sud après l’apartheid en 1996 ils ont réorganisé la société par la constitution ». C’est pourquoi a invité à un « processus participatif. Il ne doit pas y avoir de préférence de leader. Cela doit être l’objet d’une discussion. La constitution doit identifier les besoins du peuple » a-t-il conseillé.
Pour Ismaïla Madior Fall, le programme de la Raddho est un projet primordial parce que la constitution est une charte fondamentale. Et de rappeler que « les constitutions depuis 1959 ne font que parler des séparations de pouvoirs. La nouvelle constitution s’articule d’une part autour de la citoyenneté et d’autre part sur la séparation des pouvoirs. Ce dernier est plus valorisé au détriment de l’autre ».
Des séminaires d’impression ont été organisés, des conférences publiques dans toutes les régions du Sénégal. La constitution a été traduite en six langues nationales. Tout cela dans le but de permettre aux citoyens sénégalais de connaître leurs droits et leur devoirs. Cependant le professeur Elimane Kane fait remarquer que cette stratégie n’a pas porté ses fruits. Pour lui, « il ne suffit pas que les textes soit en langue nationale pour être accessible. Il faut alphabétisé les citoyens d’abord ».
Aïssatou Diop NDIAYE
Source SudQuotidien