
Après s’être enrichi en milliards grâce aux retombées obtenues dans les chantiers gravitant autour du secteur des bâtiments et travaux publics, quand il était président de l’Anoci, le fils du président nommé ministre de la Coopération, entre autres portefeuilles, est entrain d’explorer le secteur du pétrole, encore plus lucratif. N’est-ce pas l’or noir ? Bien introduit dans les pays arabes depuis que le président Wade l’avait mis au-devant pour organiser le sommet de l’Oci, il a plaidé auprès de celui-ci le dossier de Bin Laden grup, qui va rentrer dans le capital de la Société africaine de raffinage (Sar). La production de la Sar devrait, en conséquence, connaître une hausse. Une avancée de plus des entreprises arabes au Sénégal, pour qui se souvient que Karim Wade avait pesé de tout son poids pour le positionnement de Dubaï Port World dans l’espace du Port autonome de Dakar, au détriment du groupe français Bolloré. Depuis, les sociétés françaises battent de l’aile au Sénégal. Pire, le panafricain Kadhafi, qui s’est allié au révolutionnaire vénézuélien, Hugo Chavez pour monter un fonds sud/sud afin appuyer les pays africains dans les domaines financiers et pétroliers ont vu leur offre de fourniture de brut et l’installation d’une raffinerie refusée par le Sénégal. Finalement, leur projet profitera aux deux Guinée et à la Mauritanie, parce que le « prince » sénégalais n’y aurait pas trouvé ses intérêts. Le régime de Wade préfère ouvrir ses portes et capitaux aux Arabes, connus pour leur propension à verser des ristournes énormes et réguliers à leurs hommes de main en place. Pour leur part, les Européens pointent du doigt un nouveau ponte du pouvoir, qui profiterait tellement de la présence des investisseurs arabes qu’on lui colle, en secret, le nom de « Monsieur 20% ». Cela veut dire ce que cela veut dire.
Aujourd’hui le groupe Bin Laden a fini de s’installer au Sénégal, où le fils du président lui a octroyé la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne. Sans risque de nous tromper, on peut affirmer que Karim Wade est aujourd’hui bien assis financièrement. Mais, la question est de savoir s’il pourra digérer, impunément, ses milliards et acheter, aux Sénégalais, la succession de son père. La réponse ne pourra pas attendre au-delà de 2012.
La Redaction
Aujourd’hui le groupe Bin Laden a fini de s’installer au Sénégal, où le fils du président lui a octroyé la construction de l’Aéroport international Blaise Diagne. Sans risque de nous tromper, on peut affirmer que Karim Wade est aujourd’hui bien assis financièrement. Mais, la question est de savoir s’il pourra digérer, impunément, ses milliards et acheter, aux Sénégalais, la succession de son père. La réponse ne pourra pas attendre au-delà de 2012.
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