
La vidéo-arbitrage est un moyen de réglement rapide des litiges usité dans de rares disciplines comme l'escrime, le tennis et le rugby au Sénégal, avec la spécificité de la lutte avec frappe, des voix s'élèvent pour demander l'introduction du système dans les règlements du Comité national de gestion (Cng) de lutte. Le débat est devenu plus agité à cause des chutes répétitives par quatre appuis. Cependant, des limites objectives obstrueraient les plans de
l'équipe de Dc Alioune Sarr, pourtant disposée à abréger la souffrance des amateurs.
«La réflexion est ouverte pour le recours à la vidéo et au quatrième arbitre. Pour le moment, les combats sont dirigés par un seul arbitre assisté de deux juges, qui se concertent toujours pour donner les verdicts. Et la vidéo n'est autorisée qu’au niveau de la Commission de
règlements et de litiges pour trancher les recours introduits par les lutteurs. Elle sera intégrée dans toutes les régions », indique le vice président du Cng, Cheikh Tidiane Ndiaye. C'était lors du point de presse organisé par Luc Nicolaï en présence de Baboye et Lac de Guiers
2, au sortir du combat de clôture de la saison de lutte avec frappe 2008-2009.
D'ailleurs, avant que le responsable ne se penche sur la question, Luc Nicolaï a cadré le sujet en évoquant les blocages d'une éventuelle autorisation de la vidéo arbitrage. «À l'heure actuelle, il est difficile de recourir à la vidéo pour trancher les litiges. Car, il ne faut pas oublier que la règle est générale et impersonnelle. Donc l'applicabilité d'une telle mesure ne peut être possible que si tous les combats vont être couverts par les télévisions. Si on en parle à Dakar, c'est parce que les combats sont retransmis en direct à la télévision. C'est dire donc qu'il faut réfléchir sur d'autres schémas pour faire plaisir aux amateurs et éviter les frustrations des supporters », clame le promoteur de la Petite-Côte.
Comme c’est la règle des quatre appuis qui alimente surtout le débat des lutteurs comme Balla Bèye 2 plaident pour sa suppression pure et simple. « J’ai toujours été contre la règle des quatre appuis. Un lutteur battu doit s'étaler carrément au sol. Ce qui fait que les victoires ne souffriront d’aucune contestation, Si on en parle aujourd'hui jusqu'a proposer la vidéo,
c'est parce qu’il y a problème quelque part», se défend l’ «Oulagan» de Pikine, dont le verdict de l'arbitre le donnant perdant face à Lac 2, le 9 août dernier, a été cassé par la Commission de discipline du Cnf.
Y. BADJI
Source Le Populaire
l'équipe de Dc Alioune Sarr, pourtant disposée à abréger la souffrance des amateurs.
«La réflexion est ouverte pour le recours à la vidéo et au quatrième arbitre. Pour le moment, les combats sont dirigés par un seul arbitre assisté de deux juges, qui se concertent toujours pour donner les verdicts. Et la vidéo n'est autorisée qu’au niveau de la Commission de
règlements et de litiges pour trancher les recours introduits par les lutteurs. Elle sera intégrée dans toutes les régions », indique le vice président du Cng, Cheikh Tidiane Ndiaye. C'était lors du point de presse organisé par Luc Nicolaï en présence de Baboye et Lac de Guiers
2, au sortir du combat de clôture de la saison de lutte avec frappe 2008-2009.
D'ailleurs, avant que le responsable ne se penche sur la question, Luc Nicolaï a cadré le sujet en évoquant les blocages d'une éventuelle autorisation de la vidéo arbitrage. «À l'heure actuelle, il est difficile de recourir à la vidéo pour trancher les litiges. Car, il ne faut pas oublier que la règle est générale et impersonnelle. Donc l'applicabilité d'une telle mesure ne peut être possible que si tous les combats vont être couverts par les télévisions. Si on en parle à Dakar, c'est parce que les combats sont retransmis en direct à la télévision. C'est dire donc qu'il faut réfléchir sur d'autres schémas pour faire plaisir aux amateurs et éviter les frustrations des supporters », clame le promoteur de la Petite-Côte.
Comme c’est la règle des quatre appuis qui alimente surtout le débat des lutteurs comme Balla Bèye 2 plaident pour sa suppression pure et simple. « J’ai toujours été contre la règle des quatre appuis. Un lutteur battu doit s'étaler carrément au sol. Ce qui fait que les victoires ne souffriront d’aucune contestation, Si on en parle aujourd'hui jusqu'a proposer la vidéo,
c'est parce qu’il y a problème quelque part», se défend l’ «Oulagan» de Pikine, dont le verdict de l'arbitre le donnant perdant face à Lac 2, le 9 août dernier, a été cassé par la Commission de discipline du Cnf.
Y. BADJI
Source Le Populaire