
Avant sa disparition, Doudou Ndiaye Coumba Rose avait coutume d’exprimer son refus pour tout hommage posthume qui lui serait dédié. Aujourd’hui, son fils reprécise cette assertion. Selon Birame Ndiaye, son défunt père s’adressait justement à toutes ces personnes qu’il avait sollicitées pour la mise en œuvre de son projet d’école et dont le soutien s’était fait attendre. «Mon père ne nous a jamais interdit de lui rendre hommage. C’est tout à fait logique même qu’on le fasse», précise-t-il.
Pour ce grand évènement prévu au Grand Théâtre le 16 août prochain, un film réalisé par Hamady Biagui et produit par son petit-fils Mor Coumba Ndiaye Rose, sera projeté. Sur la vie de, évoque le parcours du tambour major né un 28 juillet 1930 au cœur de la Médina. Dans une notice fournie par les organisateurs, l’on apprend que dès le 4 avril 1960, date de l’indépendance du Sénégal, Doudou Ndiaye Coumba Rose se fait remarquer en jouant devant le Président Senghor, dans un stade et accompagné de 110 tambourinaires. Jusqu’à sa mort, Doudou Ndiaye Rose est resté fidèle à ce rendez-vous en animant la prestation des majorettes du Lycée John Fitzgerald Kennedy. Son héritage est aujourd’hui porté par ses enfants et petits-enfants. Et vendredi prochain, ce sont 500 batteurs qui attendront les invités pour rendre hommage au tambour major, annonce son fils Birame.
mamewoury@lequotidien.sn