
C'est le président Wade et personne d’autre qui a choisi Zam Zam pour le transport des pèlerins aux Lieux saints de l'Islam. Et le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et des Transports terrestres qui a fait cette clarification, loin de se désoler de ce choix à l'origine des graves déboires, ne semble pas peu fier de ce qu'il considère comme une option pertinente. Le ministre Habib Sy a fait ces précisions hier lors d'une conférence de presse à Dakar et c'est pour minimiser les nombreuses difficultés pour ne pas dire l'insoutenable calvaire des pèlerins sénégalais voyageant ou devant voyager par la compagnie saoudienne Zam Zam, qui a gagné le marché au détriment d'Air Sénégal international (Asi).
Ainsi, malgré les nombreuses difficultés notées lors de l'organisation du pèlerinage 2008 qui ont pour noms retards de vol, problèmes techniques du Dc 10 de la compagnie Zam Zam devant transporter les pèlerins, la psychose de crash chez certains passagers etc., le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et des Transports terrestres, Habib Sy donne sa version des faits. Précisant d'entrée de jeu ne pas être, « un ingénieur en aviation », M. Sy dédramatise et parle d'informations fausses relayées par la presse. Non sans justifier avec insistance pourquoi, le président Abdoulaye Wade a jeté son dévolu sur une agence de voyage saoudienne, Zam zam, au lieu d'une compagnie aérienne comme Air Sénégal international.
Pour Habib Sy, le pèlerinage est un souci dans tous les pays du monde. Mieux, au Sénégal, souligne-t-il, «l'organisation a toujours eu des couacs.» Seulement, la psychose d'un éventuel crash de ce Dc 10 qui, à deux reprises a été retardé pour des problèmes techniques, a gagné les populations à cause des journalistes. «Le choix de l'agence saoudienne Zam zam au détriment de la compagnie semi-nationale Air Sénégal international n'est pas arbitraire», réfute le ministre des Transports aériens. Et Habib Sy d'argumenter: «le président Wade l'a choisi (Zam Zam, Ndlr) pour aider les populations à accomplir leur pèlerinage dans de bonnes conditions avec la crise mondiale. Puisque c'est utile différence de 350.000 francs de moins que Zam zam nous a proposé avec 1 million 300 mille au lieu d'1 million 650.000 pour Air Sénégal. »
Est-ce à cause de ce «bon prix» que Zam zam s'est permis de proposer des services d'une aussi basse qualité'? Non ! rétorque le ministre, qui affirme que les experts de son département se sont assurés des normes de sécurités aériennes. Par conséquent, malgré les deux incidents survenus, l'avion a transporté la moitié des 5.000 passagers. «Le planning sera respecté et tous les pèlerins seront acheminés d'ici le 30 novembre, assure Habib. Sy. Au lieu de 330 personnes, le De 10 transportera 379 individus avec 9 tonnes de bagages et obligation de s'arrêter à Tripoli pour prendre du kérosène »
Par ailleurs, Habib Sy confirme l'information selon laquelle, son département a tenté de se rapprocher des services d'Air Sénégal international. C'était, plaide le ministre, pour «prendre toutes les dispositions afin que Zam zam ne leur joue pas des tours. On a heureusement pas signé le contrat, puisque les Saoudiens oui respecté les termes de leur engagement. »
Ndeye Awa Lo
Source: Walf Gran Place
Ainsi, malgré les nombreuses difficultés notées lors de l'organisation du pèlerinage 2008 qui ont pour noms retards de vol, problèmes techniques du Dc 10 de la compagnie Zam Zam devant transporter les pèlerins, la psychose de crash chez certains passagers etc., le ministre des Infrastructures, des Transports aériens et des Transports terrestres, Habib Sy donne sa version des faits. Précisant d'entrée de jeu ne pas être, « un ingénieur en aviation », M. Sy dédramatise et parle d'informations fausses relayées par la presse. Non sans justifier avec insistance pourquoi, le président Abdoulaye Wade a jeté son dévolu sur une agence de voyage saoudienne, Zam zam, au lieu d'une compagnie aérienne comme Air Sénégal international.
Pour Habib Sy, le pèlerinage est un souci dans tous les pays du monde. Mieux, au Sénégal, souligne-t-il, «l'organisation a toujours eu des couacs.» Seulement, la psychose d'un éventuel crash de ce Dc 10 qui, à deux reprises a été retardé pour des problèmes techniques, a gagné les populations à cause des journalistes. «Le choix de l'agence saoudienne Zam zam au détriment de la compagnie semi-nationale Air Sénégal international n'est pas arbitraire», réfute le ministre des Transports aériens. Et Habib Sy d'argumenter: «le président Wade l'a choisi (Zam Zam, Ndlr) pour aider les populations à accomplir leur pèlerinage dans de bonnes conditions avec la crise mondiale. Puisque c'est utile différence de 350.000 francs de moins que Zam zam nous a proposé avec 1 million 300 mille au lieu d'1 million 650.000 pour Air Sénégal. »
Est-ce à cause de ce «bon prix» que Zam zam s'est permis de proposer des services d'une aussi basse qualité'? Non ! rétorque le ministre, qui affirme que les experts de son département se sont assurés des normes de sécurités aériennes. Par conséquent, malgré les deux incidents survenus, l'avion a transporté la moitié des 5.000 passagers. «Le planning sera respecté et tous les pèlerins seront acheminés d'ici le 30 novembre, assure Habib. Sy. Au lieu de 330 personnes, le De 10 transportera 379 individus avec 9 tonnes de bagages et obligation de s'arrêter à Tripoli pour prendre du kérosène »
Par ailleurs, Habib Sy confirme l'information selon laquelle, son département a tenté de se rapprocher des services d'Air Sénégal international. C'était, plaide le ministre, pour «prendre toutes les dispositions afin que Zam zam ne leur joue pas des tours. On a heureusement pas signé le contrat, puisque les Saoudiens oui respecté les termes de leur engagement. »
Ndeye Awa Lo
Source: Walf Gran Place