
Les propriétaires de cantines au marché Hlm n’apprécient guère la cohabitation avec leurs voisins tabliers. C’est pourquoi, ils ont observé, hier, ce qu’ils appellent ‘une grève d’avertissement’. Mais pour sauver les apparences et éviter de frustrer leurs voisins, ils ont préféré jeter leur dévolu sur le promoteur du projet. Dans leur tentative de justifier le déguerpissement souhaité de leurs voisins, chacun des propriétaires de cantines y va de sa manière. Et celle du délégué du marché Cheikh Ndiaye Awa, semble des plus fines. Selon lui, la place occupée par les tabliers était destinée aux petits marchands pour les aider à faire face aux exigences de la vie quotidienne.
Mais la construction de tables sur cette place, regrette-il, rend la situation plus compliquée pour ces jeunes marchands qui ne disposent pas de suffisamment de ressources pour les acquérir. Le délégué du marché de s’en prendre au promoteur du projet, au sous-préfet de Grand-Dakar et au maire des Hlm qui, à l’en croire, leur ont ‘imposé’ ledit projet.
Du côté du mouvement des jeunes de l’Unacois-Jappo, section Hlm 5, on s’est montré plus explicite en dénonçant l’installation des tabliers. Et selon le secrétaire général du mouvement, Matar Dramé, l’installation des tabliers rend la chaussée plus étroite et élimine du coût le parking du marché. Ce qui est préjudiciable aux automobilistes qui viennent faire leurs achats, fait-il noter. Pire, il s’est offusqué du projet qui vise, en définitive, à l’extension de l’espace qui leur est réservé jusqu’à la Corniche. ‘Ceci ne fera qu’envenimer la situation. Ce qui nous fait le plus mal dans cette affaire c’est que les autorités ne nous ont pas dit la vérité. Car, il était convenu d’étendre le marché mais pas de l’encombrer’, fulmine-t-il.
Les propriétaires de cantines ont aussi dénoncé la vente de ces emplacements à des commerçants qui ne sont même pas du marché.
Se voulant plus tranché, le commerçant, Alé Guèye, membre du mouvement des jeunes de l’Unacois-Jappo, section Hlm 5 dira que les tabliers dérangent et encombrent le marché. ‘Nous souhaitons leur élimination (sic) pour assurer à notre marché une meilleure accessibilité’, déclare-t-il. Selon Alé Guèye, lui et ses collègues n’excluent pas d’user de la manière forte pour faire déguerpir les tabliers. Ce que ces derniers qui disent être dans leur ‘droit’ attendent de pied ferme.
Malgré la crise de nerfs de part et d’autre, les dirigeants du collectif des gérants de cantine du marché optent pour une gestion intelligente de cette affaire. C’est pourquoi ils ont lancé un appel aux autorités afin qu'elles ‘reviennent à de meilleurs sentiments en arrêtant la construction des tabliers pour assurer au marché une bonne visibilité’. Et personne, note le délégué, ne gagnerait à ralentir l’évolution de ce marché qui a généré, l’année dernière, la rondelette somme de 100 millions de francs au titre de la patente.
Amadou NDIAYE
Source: Walfadjri
Mais la construction de tables sur cette place, regrette-il, rend la situation plus compliquée pour ces jeunes marchands qui ne disposent pas de suffisamment de ressources pour les acquérir. Le délégué du marché de s’en prendre au promoteur du projet, au sous-préfet de Grand-Dakar et au maire des Hlm qui, à l’en croire, leur ont ‘imposé’ ledit projet.
Du côté du mouvement des jeunes de l’Unacois-Jappo, section Hlm 5, on s’est montré plus explicite en dénonçant l’installation des tabliers. Et selon le secrétaire général du mouvement, Matar Dramé, l’installation des tabliers rend la chaussée plus étroite et élimine du coût le parking du marché. Ce qui est préjudiciable aux automobilistes qui viennent faire leurs achats, fait-il noter. Pire, il s’est offusqué du projet qui vise, en définitive, à l’extension de l’espace qui leur est réservé jusqu’à la Corniche. ‘Ceci ne fera qu’envenimer la situation. Ce qui nous fait le plus mal dans cette affaire c’est que les autorités ne nous ont pas dit la vérité. Car, il était convenu d’étendre le marché mais pas de l’encombrer’, fulmine-t-il.
Les propriétaires de cantines ont aussi dénoncé la vente de ces emplacements à des commerçants qui ne sont même pas du marché.
Se voulant plus tranché, le commerçant, Alé Guèye, membre du mouvement des jeunes de l’Unacois-Jappo, section Hlm 5 dira que les tabliers dérangent et encombrent le marché. ‘Nous souhaitons leur élimination (sic) pour assurer à notre marché une meilleure accessibilité’, déclare-t-il. Selon Alé Guèye, lui et ses collègues n’excluent pas d’user de la manière forte pour faire déguerpir les tabliers. Ce que ces derniers qui disent être dans leur ‘droit’ attendent de pied ferme.
Malgré la crise de nerfs de part et d’autre, les dirigeants du collectif des gérants de cantine du marché optent pour une gestion intelligente de cette affaire. C’est pourquoi ils ont lancé un appel aux autorités afin qu'elles ‘reviennent à de meilleurs sentiments en arrêtant la construction des tabliers pour assurer au marché une bonne visibilité’. Et personne, note le délégué, ne gagnerait à ralentir l’évolution de ce marché qui a généré, l’année dernière, la rondelette somme de 100 millions de francs au titre de la patente.
Amadou NDIAYE
Source: Walfadjri