
La mesure de boycott a été largement suivie et durement ressentie par les populations de la cité de Mame Coumba Bang. Ici, les consommateurs ont rencontré d’énormes difficultés pour s’approvisionner en pain. Certains ont fait le tour de la ville à la recherche de cette denrée de première nécessité très prisée du reste. Celle-ci était introuvable dans les boutiques et autres kiosques de la cité ancienne. Les élèves et les travailleurs se sont rabattus sur les biscuits, sur les beignets. « Je me suis réveillé depuis 06 heures du matin à la recherche du pain. J’ai fait le tour de la ville avec mon véhicule. C’est inadmissible » s’est désolé Masseck Ngom. Très dépité par cette situation alarmante, il signale que les boulangers doivent prendre en considération les populations. Selon lui, ils auraient pu préparer quelques baguettes pour les premiers arrivés. « Mais rien, c’est anormal. ». Les vendeurs de beignets et les boutiquiers se sont frottés les mains. Ils ont été pris d’assaut par les populations.
« Une bonne partie de mes biscuits est écoulée. Les habitants du quartier ont tout acheté. D’habitude, ils restaient ici plusieurs journées sans preneurs »a déclaré le boutiquier Abdoulaye Bâ basé à Léona avant de souhaiter que de tels cas se reproduisent. Toutefois, il faut signaler que certains boulangers ont fabriqué des pains. Le prix est maintenu mais la baguette est très mince. Malgré la diminution du poids, les populations du nord se sont dépêchées pour s’en procurer. D’autres familles plus nombreuses ont préféré la bouillie ou le « lakhou dakhar ». Cependant, ils fustigent la cherté du sucre « La bouillie est plus nombreuse mais il faut utiliser beaucoup de sucre pour une bonne quantité » a indiqué la dame Khardiata Djité qui signale aussi que le mil coûte très cher. « Tout est cher maintenant : le mil, le sucre ; la farine. Les autorités doivent prendre en compte le panier de la ménagère » a-t-elle précisé.
La rareté du pain n’a pas été ressentie par certains nantis qui ont préféré aller dans les pâtisseries pour acheter des croissants et pains raisins. Une longue file indienne était notée hier au niveau des « Delices du Fleuve », une pâtisserie située dans le quartier nord de l’Ile de Saint Louis. Cette journée d’hier a vraiment soulevé le courroux des saint louisiens. Une bonne partie de la population pensent que l’Etat doit prendre ses responsabilités et discuter avec les boulangers pour trouver un modus vivendi alors d’autres comptent tourner purement et simplement le dos au pain si le prix était augmenté. Dans les villages environnants, les populations locales se sont rabattues sur le pain « tappa lappa ».
Mamadou SY (Correspondant à Saint-louis)
Source: Le Matin
« Une bonne partie de mes biscuits est écoulée. Les habitants du quartier ont tout acheté. D’habitude, ils restaient ici plusieurs journées sans preneurs »a déclaré le boutiquier Abdoulaye Bâ basé à Léona avant de souhaiter que de tels cas se reproduisent. Toutefois, il faut signaler que certains boulangers ont fabriqué des pains. Le prix est maintenu mais la baguette est très mince. Malgré la diminution du poids, les populations du nord se sont dépêchées pour s’en procurer. D’autres familles plus nombreuses ont préféré la bouillie ou le « lakhou dakhar ». Cependant, ils fustigent la cherté du sucre « La bouillie est plus nombreuse mais il faut utiliser beaucoup de sucre pour une bonne quantité » a indiqué la dame Khardiata Djité qui signale aussi que le mil coûte très cher. « Tout est cher maintenant : le mil, le sucre ; la farine. Les autorités doivent prendre en compte le panier de la ménagère » a-t-elle précisé.
La rareté du pain n’a pas été ressentie par certains nantis qui ont préféré aller dans les pâtisseries pour acheter des croissants et pains raisins. Une longue file indienne était notée hier au niveau des « Delices du Fleuve », une pâtisserie située dans le quartier nord de l’Ile de Saint Louis. Cette journée d’hier a vraiment soulevé le courroux des saint louisiens. Une bonne partie de la population pensent que l’Etat doit prendre ses responsabilités et discuter avec les boulangers pour trouver un modus vivendi alors d’autres comptent tourner purement et simplement le dos au pain si le prix était augmenté. Dans les villages environnants, les populations locales se sont rabattues sur le pain « tappa lappa ».
Mamadou SY (Correspondant à Saint-louis)
Source: Le Matin