Des jeunes manifestants ont marché mercredi dans les artères de la commune de Louga pour protester contre l’affectation de la « bande verte » de 6 ha située dans le quartier Grand Louga à un jeune promoteur privé qui veut construire sur le site des villas, un centre commercial et un hôtel.
Devant des rumeurs persistantes faisant état d’une procédure d’attribution de 6 ha de la « Bande verte située » dans le quartier grand Louga à un jeune promoteur privé, les populations, notamment jeunes des quartiers Santhiaba, se sont constituées en « Collectif pour la défense de la Bande verte ». C’est ainsi qu’ils ont marché pacifiquement pour protester contre la mesure qu’ils jugent injuste. Selon le président du dit collectif, « cet espace qui est le seul rescapé dans la commune de Louga constitue le poumon de la ville ». Pour Mbaye Niass, les quartiers Santhiaba Sud, Nord et Centre ne respirent plus, parce que toutes les réserves foncières ont été transformées en habitations. « On n’y trouve aucune place publique, encore moins d’aires de jeux pour les jeunes et les enfants. Concernant les infrastructures, le seul poste de santé souffre de son exiguïté et les écoles étouffent faute d’espace pour leur extension. C’est pourquoi ils demandent aux autorités de réagir en ouvrant une large concertation sur ce problème du foncier pour la prise en compte de leurs préoccupations, notamment la création d’équipements collectifs, d’aires de jeux et d’espaces verts. Des préoccupations inscrites dans un mémorandum remis au préfet du département qui a promis de transmettre à qui de droit. A signaler que la marche pacifique autorisée par l’autorité publique a vu la participation de responsables politiques locaux, de conseillers municipaux et du député libéral Amadou Gallo Ndiaye.
Source: Le Soleil
Devant des rumeurs persistantes faisant état d’une procédure d’attribution de 6 ha de la « Bande verte située » dans le quartier grand Louga à un jeune promoteur privé, les populations, notamment jeunes des quartiers Santhiaba, se sont constituées en « Collectif pour la défense de la Bande verte ». C’est ainsi qu’ils ont marché pacifiquement pour protester contre la mesure qu’ils jugent injuste. Selon le président du dit collectif, « cet espace qui est le seul rescapé dans la commune de Louga constitue le poumon de la ville ». Pour Mbaye Niass, les quartiers Santhiaba Sud, Nord et Centre ne respirent plus, parce que toutes les réserves foncières ont été transformées en habitations. « On n’y trouve aucune place publique, encore moins d’aires de jeux pour les jeunes et les enfants. Concernant les infrastructures, le seul poste de santé souffre de son exiguïté et les écoles étouffent faute d’espace pour leur extension. C’est pourquoi ils demandent aux autorités de réagir en ouvrant une large concertation sur ce problème du foncier pour la prise en compte de leurs préoccupations, notamment la création d’équipements collectifs, d’aires de jeux et d’espaces verts. Des préoccupations inscrites dans un mémorandum remis au préfet du département qui a promis de transmettre à qui de droit. A signaler que la marche pacifique autorisée par l’autorité publique a vu la participation de responsables politiques locaux, de conseillers municipaux et du député libéral Amadou Gallo Ndiaye.
Source: Le Soleil