
A quelques jours du 5ème anniversaire du naufrage du bateau le Joola, les associations de familles des victimes sont montées au créneau pour dénoncer les lenteurs observées dans la gestion du dossier. Ceci concerne les indemnisations qui s’élèvent à 6 milliards de fcfa, le dossier des pupilles de la nation entre autres. Elles exigent une audience avec le chef de l’Etat dans les plus brefs délais.
Les associations de familles des victimes du naufrage du joola exigent une rencontre avec le Président de la République. Cette volonté, elles l’ont exprimée au cours d’un point de presse tenu à la devanture du Building Administratif. Elles donnent un ultimatum qui expire le 26 Septembre, date de l’anniversaire du naufrage du joola. «Nous exigeons une rencontre avec le Président de la République pour qu’il fasse une redistribution des indamnisations aux ayants droits », souligne Boubacar Bâ, leur porte-parole selon qui cette audience est imminente dans la mesure où la plupart des familles des victimes vivent dans des situations catastrophiques qui découlent des conséquences indirectes engendrées par ce drame .
À en croire M. Ba : « Sur les 2000 dossiers établis seuls 1370 sont exécutés et 20 chèques donnés. Rien d’autre n’a été fait ». Il urge de l’avis du pore-parole des associations de familles des victimes du Joola de régler le reliquat de ces 6OO familles qui restent, soit un reliquat de 6 milliards de fcfa. Dans la même foulée, il révèle que les orphelins des familles des victimes sont laissés en rade, malgré toutes les garantis données pour leur bien-être par le Président de la République, et ces derniers éprouvent un sentiment de rejet. Ce qui a causé, selon lui la mort de nombreux enfants parmi eux faute de soins adéquats.
Ce qui dérange le plus Boubacar Ba, c’est que « l’Etat s’engage sur des futilités hors de sa responsabilité comme le plan jaxaay qui n’est qu’une aide sociale laissant en rade les victimes d’un drame survenu par sa faute ». « Par notre patriotisme, certains nous ont même taxés d’être les sataniques du pouvoir parce qu’on n’ a jamais voulu mettre l’huile sur le feu, nous avons toujours montré trop de légèreté dans notre démarche», a ajouté M. Ba qui poursuit : « C’est grâce à nous que les familles des victimes Européennes ont accépté de prendre les 10 millions d’indamnisation proposés par le Sénégal ». Sur un autre registre, les associations de familles des victimes du Joola interpellent l’Etat sur l’urgence de réhabiliter le pont Emile Badiane qui menace de s’effondrer.
« On ne sait pas quand mais le pont va bientôt s’écrouler. Il faut que des dipositions soient prises avant qu’il ne soit trop tard et qu’on invoque encore la volonté divine », déclare l’un des intervenants. Aussi, les familles des victimes voudraient qu’un quota soit accordé aux étudiants casamançais dans l’université régionale de Ziguinchor, une manière d’éviter ce qui était arrivé est qui a enregistré 400 morts parmi eux.
Oumar NDIAYE (Stagiaire)
Source: Le Matin
Les associations de familles des victimes du naufrage du joola exigent une rencontre avec le Président de la République. Cette volonté, elles l’ont exprimée au cours d’un point de presse tenu à la devanture du Building Administratif. Elles donnent un ultimatum qui expire le 26 Septembre, date de l’anniversaire du naufrage du joola. «Nous exigeons une rencontre avec le Président de la République pour qu’il fasse une redistribution des indamnisations aux ayants droits », souligne Boubacar Bâ, leur porte-parole selon qui cette audience est imminente dans la mesure où la plupart des familles des victimes vivent dans des situations catastrophiques qui découlent des conséquences indirectes engendrées par ce drame .
À en croire M. Ba : « Sur les 2000 dossiers établis seuls 1370 sont exécutés et 20 chèques donnés. Rien d’autre n’a été fait ». Il urge de l’avis du pore-parole des associations de familles des victimes du Joola de régler le reliquat de ces 6OO familles qui restent, soit un reliquat de 6 milliards de fcfa. Dans la même foulée, il révèle que les orphelins des familles des victimes sont laissés en rade, malgré toutes les garantis données pour leur bien-être par le Président de la République, et ces derniers éprouvent un sentiment de rejet. Ce qui a causé, selon lui la mort de nombreux enfants parmi eux faute de soins adéquats.
Ce qui dérange le plus Boubacar Ba, c’est que « l’Etat s’engage sur des futilités hors de sa responsabilité comme le plan jaxaay qui n’est qu’une aide sociale laissant en rade les victimes d’un drame survenu par sa faute ». « Par notre patriotisme, certains nous ont même taxés d’être les sataniques du pouvoir parce qu’on n’ a jamais voulu mettre l’huile sur le feu, nous avons toujours montré trop de légèreté dans notre démarche», a ajouté M. Ba qui poursuit : « C’est grâce à nous que les familles des victimes Européennes ont accépté de prendre les 10 millions d’indamnisation proposés par le Sénégal ». Sur un autre registre, les associations de familles des victimes du Joola interpellent l’Etat sur l’urgence de réhabiliter le pont Emile Badiane qui menace de s’effondrer.
« On ne sait pas quand mais le pont va bientôt s’écrouler. Il faut que des dipositions soient prises avant qu’il ne soit trop tard et qu’on invoque encore la volonté divine », déclare l’un des intervenants. Aussi, les familles des victimes voudraient qu’un quota soit accordé aux étudiants casamançais dans l’université régionale de Ziguinchor, une manière d’éviter ce qui était arrivé est qui a enregistré 400 morts parmi eux.
Oumar NDIAYE (Stagiaire)
Source: Le Matin