
L’affolement semble gagner le sommet de l’Etat dans la gestion des coupures intempestives d’électricité. Un emprunt de 5 milliards aux banques et une réunion de crise convoquée par Souleymane Ndéné Ndiaye, ont permis de trouver la formule transitoire pour faire face à la crise énergétique qui frappe de plein fouet les sénégalais depuis presque trois jours. « L’intensité des coupures d’électricité va baisser à partir d’aujourd’hui, car le manque de combustible qui est à la base de ces coupures est en passe de connaitre un début de solution », affirment les cadres de la Senelec. Les mêmes sources d’ajouter que « les banques Attijari et Ecobank ont été sollicitées par le ministre de l’énergie pour un prêt de 5,3 milliards de francs Cfa. Et la somme va permettre à la société d’électricité de s’approvisionner en combustible pour une durée de 15 jours, réduisant du coup les délestages. Cette option de Samuel Sarr est une réponse urgente à la crise. Car d’autres mesures seront prises pour résoudre définitivement où à grande partie le problème. D’ailleurs c’est dans ce cadre que s’inscrit la réunion d’hier entre le premier ministre, le ministre de l’énergie, les dirigeants de la Senelec et des responsables des collectivités locales. Et il est ressorti de cette rencontre à en croire des responsables qui ont pris part, que les causes du déficit de la trésorerie de la Senelec sont à chercher dans les factures impayées estimées à 21 milliards de Fcfa et derrières lesquelles la Senelec court depuis longtemps.
Et de cette manne financière, 13 milliards constituent des cumuls de factures impayées des collectivités locales. En effet les maires tardent à honorer leurs factures d’éclairage public, alors que la Senelec refuse de couper la fourniture d’électricité pour ne pas compromettre la sécurité des populations. L’autre partie des impayés dus à la Senelec est mise sur le dos de gros consommateurs tels que des industries, des Pme et Pmi, des hôpitaux entres autres.
Birahim NDIAYE
Source Sununews.com
Et de cette manne financière, 13 milliards constituent des cumuls de factures impayées des collectivités locales. En effet les maires tardent à honorer leurs factures d’éclairage public, alors que la Senelec refuse de couper la fourniture d’électricité pour ne pas compromettre la sécurité des populations. L’autre partie des impayés dus à la Senelec est mise sur le dos de gros consommateurs tels que des industries, des Pme et Pmi, des hôpitaux entres autres.
Birahim NDIAYE
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