
Pour tenter de focaliser le débat ailleurs, Wade remet en scelle Farba Senghor, qui est capable de toutes les basses manœuvres, pour transformer le Sénégal en pays où la violence impunie est la règle. Il s’est distingué dans un passé récent dans de crapuleux actes. Il avait été cité comme le commanditaire de l’attaque de la maison de l’ancien Premier ministre, Idrissa Seck, avec des bouses de vache. Par la suite, avec ses nervis, il ira à l’assaut de la commune de Thiès, dont celui-ci est le maire, pour des actes de vendetta. Farba Senghor est, également celui dont on avait vu la main derrière les attaques de locaux d’organes de presse de la place. Ce qui lui avait valu une mise en accusation de l’Assemblée nationale. Mais, depuis, il n’a jamais été entendu par la Haute cour de justice, chargée de le juger.
Farba Senghor est la main armée du président Wade. Intellectuellement limité, il compense sa carence par des biceps, qu’il commandite, ave l’argent du contribuable. Même les partisans du président Wade tremblent depuis que celui-ci l’a nommé coordonnateur de la nouvelle formation, qu’il s’apprête à porter sur les fonts baptismaux. Car, tous savent que la vente des cartes de ce parti « libéral » et le renouvellement de ses instances risquent bien d’entraîner des heurts. La mission de Farba Senghor est de mettre tous au pas, afin que Karim succède à son père. Il avait fait renvoyer le journaliste Pape Ngagne Ndiaye du groupe Wal Fadjri et l’avait menacé de mort. Avec son rappel à la tête de la meute libérale, le Sénégal ne dort plus.
Déjà, un véhicule a été calciné à la permanence du parti au pouvoir dans la soirée du lundi denier. Depuis libéraux et socialistes se regardent en chiens de faïence. Les premiers accusent les seconds, qui avaient laissé entendre qu’ils répondront « coup par coup ». Pour les camarades de Ousmane Tanor Dieng, « il s’agit plutôt d’un montage », pour s’attaquer à leur parti « qui inquiète les libéraux ». Le président Wade a avoué qu’il perdrait si par ces temps qui courent il se présentait devant les électeurs. Une confession de taille, qui dit que le régime va davantage se fasciser.
La Redaction