« Je n’approuverai jamais cette délibération, tant qu’une citation claire ne me sera pas parvenue » a indiqué le préfet de Kaolack, Mamadou Dramé dans un entretien accordé à certains confrères de radio, mercredi 22 Octobre dernier. Il a ainsi poursuivi : « c’est en effet une série de huit délibérations qui devait me parvenir à l’issue de cette même réunion du conseil municipal, sanctionnée pour autant par une demande d’ordonnance des virements de crédits ».
"La décision que je viens de prendre, est sans doute en conformité avec la loi, mais découle aussi de l’attention particulière que j’ai constamment réservée aux prélèvements inscrits dans les rubriques, de l’Ipres, la Sde, et la Senelec », confie Mamadou Dramé.
« Déjà, suite à un premier contrôle effectué sur l’ensemble de ces dossiers, a-t-il fait comprendre, un ensemble de sept virements a été effectivement ordonné". Mais là où on a semblé s’adonner à quelques malversations financières, c’est surtout au niveau des dossiers relatifs à l’Institut de prévoyance de la retraite au Sénégal (Ipres ), à la société des eaux (Sde) et la société nationale de l’électricité (Senelec).
Le préfet de la commune de Kaolack révèle ainsi que la mairie doit aujourd’hui à l’Ipres un montant d’arriérés de cotisations de 137 millions de francs, une seconde enveloppe de factures cumulées estimée à 104 millions de francs à la Sde, et 19 millions de F. Cfa à la Senelec. Il a estimé que n’eût été sa vigilance, « les services de comptabilité de mairie allaient profiter de ce lot de « papiers à signer » pour faire passer frauduleusement des dossiers dont la teneur, la crédibilité, encore moins la légitimité n’entrent guère en conformité avec les principes loyaux ».
Car, dans le cadre des mêmes opérations de contrôle de dossiers, il a réussi à déceler que la Mairie voulait abuser de sept millions de francs pour le renforcement de son virement dans les transactions avec l’Ipres à qui, elle doit d’ailleurs un montant d’arriérés de factures de 137 millions Fcfa, mais aussi avec la Sde pour qui, elle a inscrit 60 millions Fcfa, tout en voulant lui soutirer le montant de 20 millions F. Cfa.
Déjà depuis trois à quatre ans, et malgré la lourdeur de ses dettes cumulées, la municipalité n’a jamais versé un centime à cette société, nous rapporte le préfet dans la même foulée.
Ce deal éventré sur la table du patron communal de l’exécutif, a plongé Mamadou Dramé dans tous ses états.
Il commence tout aussi à avoir des conséquences directes au sein de l’institution municipale. Depuis quelques jours déjà, le préfet de Kaolack est à l’assaut des services de comptabilité, et ceux de l’administration municipale. Les mesures prises par rapport à ces fautes graves, ont été sanctionnées par le limogeage direct du chef comptable Amath Bâ, lequel est aujourd’hui mis aux services du marché central aux poissons, en attendant de voir plus clair. Des sources révèlent par contre que dans son sillage, le tourbillon déclenché par le préfet n’épargnera guère le secrétaire général de l’institution soupçonné d’être le principal instigateur d’un tel projet.
Source: Sud Quotidien
"La décision que je viens de prendre, est sans doute en conformité avec la loi, mais découle aussi de l’attention particulière que j’ai constamment réservée aux prélèvements inscrits dans les rubriques, de l’Ipres, la Sde, et la Senelec », confie Mamadou Dramé.
« Déjà, suite à un premier contrôle effectué sur l’ensemble de ces dossiers, a-t-il fait comprendre, un ensemble de sept virements a été effectivement ordonné". Mais là où on a semblé s’adonner à quelques malversations financières, c’est surtout au niveau des dossiers relatifs à l’Institut de prévoyance de la retraite au Sénégal (Ipres ), à la société des eaux (Sde) et la société nationale de l’électricité (Senelec).
Le préfet de la commune de Kaolack révèle ainsi que la mairie doit aujourd’hui à l’Ipres un montant d’arriérés de cotisations de 137 millions de francs, une seconde enveloppe de factures cumulées estimée à 104 millions de francs à la Sde, et 19 millions de F. Cfa à la Senelec. Il a estimé que n’eût été sa vigilance, « les services de comptabilité de mairie allaient profiter de ce lot de « papiers à signer » pour faire passer frauduleusement des dossiers dont la teneur, la crédibilité, encore moins la légitimité n’entrent guère en conformité avec les principes loyaux ».
Car, dans le cadre des mêmes opérations de contrôle de dossiers, il a réussi à déceler que la Mairie voulait abuser de sept millions de francs pour le renforcement de son virement dans les transactions avec l’Ipres à qui, elle doit d’ailleurs un montant d’arriérés de factures de 137 millions Fcfa, mais aussi avec la Sde pour qui, elle a inscrit 60 millions Fcfa, tout en voulant lui soutirer le montant de 20 millions F. Cfa.
Déjà depuis trois à quatre ans, et malgré la lourdeur de ses dettes cumulées, la municipalité n’a jamais versé un centime à cette société, nous rapporte le préfet dans la même foulée.
Ce deal éventré sur la table du patron communal de l’exécutif, a plongé Mamadou Dramé dans tous ses états.
Il commence tout aussi à avoir des conséquences directes au sein de l’institution municipale. Depuis quelques jours déjà, le préfet de Kaolack est à l’assaut des services de comptabilité, et ceux de l’administration municipale. Les mesures prises par rapport à ces fautes graves, ont été sanctionnées par le limogeage direct du chef comptable Amath Bâ, lequel est aujourd’hui mis aux services du marché central aux poissons, en attendant de voir plus clair. Des sources révèlent par contre que dans son sillage, le tourbillon déclenché par le préfet n’épargnera guère le secrétaire général de l’institution soupçonné d’être le principal instigateur d’un tel projet.
Source: Sud Quotidien