
« Pour ce qui est de la collecte de la redevance, il n’y a aucune inquiétude parce ce que cela se fait à travers l’IATA qui a une chambre de compensations qui relie l’ensemble des principales compagnies aériennes du monde ». Ces propos sont du directeur général de la société en charge du pilotage de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aidb-Sa), M. Modou Khaya. C’était en marge d’une rencontre de présentation des infrastructures impliquant le secteur privé, tenue hier, jeudi 14 mai, dans le cadre des 44ème Assemblée annuelles de la Banque africaine de développement (Bad).
Le directeur général d’Aibd-Sa pense que la crise mondiale ne va pas faire reculer les prévisions sur la collecte des redevances aéroportuaires. « Nous avons fait une étude d’évaluation juste avant la crise pour voir l’impact après deux ans de collecte de RDIA qui est de 45 euros aujourd’hui, mais cela n’a pas impacté de manière significative le trafic. Toutes les enquêtes que nous avons faites ont montré que c’est quelque chose qui était transparent et que les passagers n’en étaient même pas conscients ».
Interpellé sur l’état des comptes, M. Khaya informe que : « nous avons collecté plus de 90 millions d’euros. Nous avons eu, en 2007, un premier prêt qui avait été fait par Bnp-Paribas pour commencer les travaux de 100 millions d’euros sur lesquels nous avons remboursé déjà 40 millions d’euros aujourd’hui ». Ce qui, selon le patron de l’Aibd-Sa, fait que dans « le compte séquestre, il reste environ 50 millions d’euros ». Avant de préciser, « ce compte est off-shore. Il est logé dans un compte séquestre au niveau de la Bnp.
Contrairement à ce qui a été dit quelque fois, il n’y a jamais eu un seul franc qui a été placé ni au Maroc, ni ailleurs ». M. Khaya assure que « l’argent est toujours collecté par l’IATA et placé dans un compte séquestre à Paris et il ne peut servir qu’à rembourser les prêts consentis dans le cadre de la construction de l’aéroport ». D’après lui, « ceci est une conditionnalité qui a été posée par l’ensemble des acteurs et des partenaires et qui est étroitement surveillé par le Fonds monétaire international. Le fonctionnement de ce compte est publié mensuellement sur le site du ministère de l’Economie et des finances. Tous les mouvements du compte sont surveillés comme du lait sur le feu ».
Concernant l’état d’avancement des travaux de l’aéroport, le directeur généra d’Aibd-Sa confie que les neuf bâtiments sont entrain de sortir de terre. « Au niveau de l’aérogare nous avons sorti tous les poteaux, les fondations déjà faites. Et nous sommes entrain de faire le dallage du premier niveau. Au niveau de tous les autres bâtiments qui sont lancés, toutes les fondations et les poteaux sont faits. Nous attendons un bateau d’ici deux mois pour amener les structures métalliques et construire la plupart des bâtiments ».
En ce qui concerne les pistes, M. Khaya avance que « les voies de circulation et les parkings et les terrassements sont finis à 93% et nous allons faire des chargements avec des couches de structures de 60 à 70 centimètres. La plupart vont être bitumées d’ici décembre ».
Interpelé sur les délais contractuels, le directeur d’Aibd-Sa a rappelé qu’ils sont fixés au 3 septembre 2010. Selon lui, « jusqu’à aujourd’hui, l’entreprise nous confirme qu’elle tiendra les délais. Nous ne pouvons tenir qu’à ce que nous avons signé et ce que nous dis l’entreprise dans nos réunions de chantier. Derrière ça, nous avons des clauses de pénalité de retard et pour l’instant nous n’avons pas d’inquiétude à cela ».
La question du sort du personnel de l’aéroport Léopold Sédar Senghor n’a pas été occultée. M. Khaya confirme que ces derniers seront repris en intégralité. Avant d’assurer que ceci est dans le contrat qu’Aibd-Sa a signé avec le gestionnaire Fraport. « Nous avons signé un contrat pour la reprise et la gestion du nouvel aéroport en y incluant une clause concernant le redéploiement intégral du personnel. Fraport sera dans nos murs, peut-être d’ici 2010 pour commencer le travail de préparation pour les formations sur les nouvelles procédures, les nouveaux équipements, de manière à ce que ça soit opérationnels quand le nouvel aéroport sera ouvert ».
Sur cette lancée, M. Khaya indique que « l’aéroport Léopold Sédar Senghor sera démantelé certainement par le promoteur qui va y développer une cité des affaires ». En ce qui concerne le vol aérien, a-t-il poursuivi, « nous allons récupérer tout ce qui est équipement aéronautique et qui pourra être déplacé. Pour les bâtiments, nous ne pouvons que les intégrer dans la nouvelle cité des affaires, ou les raser mais il faut noter que les extensions opérées récemment sur l’aéroport à l’occasion de l’Oci, ont été faites de manière intelligente de sorte que tous les équipements puissent être récupérés pour les aéroports secondaires du Sénégal ».
Bakary Dabo
Source SudQuotidien
Le directeur général d’Aibd-Sa pense que la crise mondiale ne va pas faire reculer les prévisions sur la collecte des redevances aéroportuaires. « Nous avons fait une étude d’évaluation juste avant la crise pour voir l’impact après deux ans de collecte de RDIA qui est de 45 euros aujourd’hui, mais cela n’a pas impacté de manière significative le trafic. Toutes les enquêtes que nous avons faites ont montré que c’est quelque chose qui était transparent et que les passagers n’en étaient même pas conscients ».
Interpellé sur l’état des comptes, M. Khaya informe que : « nous avons collecté plus de 90 millions d’euros. Nous avons eu, en 2007, un premier prêt qui avait été fait par Bnp-Paribas pour commencer les travaux de 100 millions d’euros sur lesquels nous avons remboursé déjà 40 millions d’euros aujourd’hui ». Ce qui, selon le patron de l’Aibd-Sa, fait que dans « le compte séquestre, il reste environ 50 millions d’euros ». Avant de préciser, « ce compte est off-shore. Il est logé dans un compte séquestre au niveau de la Bnp.
Contrairement à ce qui a été dit quelque fois, il n’y a jamais eu un seul franc qui a été placé ni au Maroc, ni ailleurs ». M. Khaya assure que « l’argent est toujours collecté par l’IATA et placé dans un compte séquestre à Paris et il ne peut servir qu’à rembourser les prêts consentis dans le cadre de la construction de l’aéroport ». D’après lui, « ceci est une conditionnalité qui a été posée par l’ensemble des acteurs et des partenaires et qui est étroitement surveillé par le Fonds monétaire international. Le fonctionnement de ce compte est publié mensuellement sur le site du ministère de l’Economie et des finances. Tous les mouvements du compte sont surveillés comme du lait sur le feu ».
Concernant l’état d’avancement des travaux de l’aéroport, le directeur généra d’Aibd-Sa confie que les neuf bâtiments sont entrain de sortir de terre. « Au niveau de l’aérogare nous avons sorti tous les poteaux, les fondations déjà faites. Et nous sommes entrain de faire le dallage du premier niveau. Au niveau de tous les autres bâtiments qui sont lancés, toutes les fondations et les poteaux sont faits. Nous attendons un bateau d’ici deux mois pour amener les structures métalliques et construire la plupart des bâtiments ».
En ce qui concerne les pistes, M. Khaya avance que « les voies de circulation et les parkings et les terrassements sont finis à 93% et nous allons faire des chargements avec des couches de structures de 60 à 70 centimètres. La plupart vont être bitumées d’ici décembre ».
Interpelé sur les délais contractuels, le directeur d’Aibd-Sa a rappelé qu’ils sont fixés au 3 septembre 2010. Selon lui, « jusqu’à aujourd’hui, l’entreprise nous confirme qu’elle tiendra les délais. Nous ne pouvons tenir qu’à ce que nous avons signé et ce que nous dis l’entreprise dans nos réunions de chantier. Derrière ça, nous avons des clauses de pénalité de retard et pour l’instant nous n’avons pas d’inquiétude à cela ».
La question du sort du personnel de l’aéroport Léopold Sédar Senghor n’a pas été occultée. M. Khaya confirme que ces derniers seront repris en intégralité. Avant d’assurer que ceci est dans le contrat qu’Aibd-Sa a signé avec le gestionnaire Fraport. « Nous avons signé un contrat pour la reprise et la gestion du nouvel aéroport en y incluant une clause concernant le redéploiement intégral du personnel. Fraport sera dans nos murs, peut-être d’ici 2010 pour commencer le travail de préparation pour les formations sur les nouvelles procédures, les nouveaux équipements, de manière à ce que ça soit opérationnels quand le nouvel aéroport sera ouvert ».
Sur cette lancée, M. Khaya indique que « l’aéroport Léopold Sédar Senghor sera démantelé certainement par le promoteur qui va y développer une cité des affaires ». En ce qui concerne le vol aérien, a-t-il poursuivi, « nous allons récupérer tout ce qui est équipement aéronautique et qui pourra être déplacé. Pour les bâtiments, nous ne pouvons que les intégrer dans la nouvelle cité des affaires, ou les raser mais il faut noter que les extensions opérées récemment sur l’aéroport à l’occasion de l’Oci, ont été faites de manière intelligente de sorte que tous les équipements puissent être récupérés pour les aéroports secondaires du Sénégal ».
Bakary Dabo
Source SudQuotidien