
Le fils du président, Karim, a entre autres charges, le ministère des Transports aériens. Juge et partie, il a tenu à enterrer Air Sénégal international pour faire jaillir de ses cendres Sénégal airlines. Son dessein était, en fait, d’entrer dans le capital de la nouvelle société. Il y est parvenu, sous le couvert d’un de ses actionnaires arabes. Il a, aussi, confié la construction de l’aéroport international Blaise Diagne à ses partenaires arabes, pour mieux se sucrer.
Bien avant, il tirait des dividendes du Port autonome de Dakar, en évinçant le français Bolloré au profit de ses amis arabes de Dubaï Port Word. Ici et là il a des actions, si ce ne sont des ristournes, faramineuses, qui lui sont versées.
Karim Wade est, aussi, le ministre, qui a en charge l’Aménagement du territoire. Ainsi, il a tenu à ce que son père crée une agence pour ce département et le mette à sa tête. C’est officiel. Il vient d’augmenter ses profits, en entrant dans le capital de la Société africaine de raffinage, sous le manteau du groupe Bin Laden. Après ses investissements dans les secteurs rentables des bâtiments et travaux publics, celui du transport aérien, du fret, en l’occurrence Aviation Handling services (Ahs), et des activités portuaires, il ne lui manquait que de faire main basse sur l’or noir. C’est désormais fait.
Mais, si Karim a réussi à démultiplier ses profits pour étoffer ses revenus de ministre d’État, il prend du coup des risques juridiques. Car, aucun expert ne pourra lui colmater les brèches de ses turpitudes financières. Il est partout et veut tout. Il est si obnubilé par les richesses, qu’il n’a pas le temps de masquer ses forfaits. Il n’a confiance en personne pour lui surveiller ses gardes. Sa cupidité et son mépris seront ses deux fossoyeurs.
La Redaction
Bien avant, il tirait des dividendes du Port autonome de Dakar, en évinçant le français Bolloré au profit de ses amis arabes de Dubaï Port Word. Ici et là il a des actions, si ce ne sont des ristournes, faramineuses, qui lui sont versées.
Karim Wade est, aussi, le ministre, qui a en charge l’Aménagement du territoire. Ainsi, il a tenu à ce que son père crée une agence pour ce département et le mette à sa tête. C’est officiel. Il vient d’augmenter ses profits, en entrant dans le capital de la Société africaine de raffinage, sous le manteau du groupe Bin Laden. Après ses investissements dans les secteurs rentables des bâtiments et travaux publics, celui du transport aérien, du fret, en l’occurrence Aviation Handling services (Ahs), et des activités portuaires, il ne lui manquait que de faire main basse sur l’or noir. C’est désormais fait.
Mais, si Karim a réussi à démultiplier ses profits pour étoffer ses revenus de ministre d’État, il prend du coup des risques juridiques. Car, aucun expert ne pourra lui colmater les brèches de ses turpitudes financières. Il est partout et veut tout. Il est si obnubilé par les richesses, qu’il n’a pas le temps de masquer ses forfaits. Il n’a confiance en personne pour lui surveiller ses gardes. Sa cupidité et son mépris seront ses deux fossoyeurs.
La Redaction