
Le Sénégal, qui avait abrité en 1966 le Festival mondial des arts nègres (Fesman), aura-t-il, encore, ce privilège ? Pour ce redoutable honneur, d’un autre âge en plus inutile pour le développement du pays, le conseiller et célèbre architecte sénégalais, Pierre Goudiaby Atepa, prêche un autre report. Car, il est prévu pour le mois de décembre de l’année prochaine. Or, en 2010, le Sénégal va étrenner le théâtre national, que Wade fait construire devant la Gare ferroviaire de Dakar. C’est à tomber à la renverse. Car, un tel bijou est bien indiqué pour participer à la réussite du Fesman.
Atepa est un politique averti, qui ne dit pas son nom. Il est, en dépit des apparences, un des hommes de confiance de Me Wade. On leur prête d’appartenir à la secte des Francs-maçons. C’est probablement ce qui explique la liberté de ton de l’architecte, quand il s’agit de parler de Wade. Il propose un report du Fesman à 2011.
Wade pourrait bien exploiter cette brèche. Car, il s’agit, pour lui, d’aligner des manifestations, Fesman, inauguration du monument de la renaissance africaine, emplois de la banlieue, seconde phase de l’autoroute à péage et aéroport international Blaise Diagne de Diass, pour espérer se faire réélire. Me Wade est candidat à sa propre succession, pour un troisième mandat à la tête du Sénégal. Wade pourrait bien, encore, reporter son Fesman, afin de donner plus de chances à sa fille Sindiely, qui sera la cheville ouvrière de l’événement. Le ministre de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye et l’ancien ministre de l’Information, Abdou Aziz ow ne sont cités à côté du nom de Mademoiselle Wade, que pour égayer la galerie. Ils seront à ses ordres.
Du coup, c’est le contribuable sénégalais qui va, encore, en prendre un sacré coup : Il devra payer les déplacements et les lubies du trio, il paye déjà le ministre d’État chargé exclusivement du Fesman, Mame Birame Diouf. Le Français Jean-Pierre Pierre Bloch, que le président Wade avait désigné pour l’organisation et la médiatisation de la manifestation a été démis. Tout à son bonheur, parce qu’il a empoché plus de trois milliards, sans avoir rien fait. Le Fesman risque bien d’aller à l’eau, comme la nouvelle ville que projetait Wade. Elle aussi a englouti des milliards de nos francs, « pour rien ». À cette allure, il est à se demander si Me Wade, qui dévalise et énerve au quotidien les Sénégalais, ne compte pas sur des puissances mystiques pour disposer d’un troisième mandat. Spontané, Wade risque encore de faire du Sénégal l’objet de la risée internationale. Ce ne serait pas inédit. Le président Wade ne sert que le refrain des reports aux Sénégalais : Fesman, Anoci, monument de la renaissance africaine, élections, etc. le président Wade, c’est patent, tâtonne. Atepa n’a pas tort de le considérer, entre les lignes, comme un psychopathe, qui « s’améliore ». Tragique destin du Sénégal, qui dévie des normes.
La Redaction
Atepa est un politique averti, qui ne dit pas son nom. Il est, en dépit des apparences, un des hommes de confiance de Me Wade. On leur prête d’appartenir à la secte des Francs-maçons. C’est probablement ce qui explique la liberté de ton de l’architecte, quand il s’agit de parler de Wade. Il propose un report du Fesman à 2011.
Wade pourrait bien exploiter cette brèche. Car, il s’agit, pour lui, d’aligner des manifestations, Fesman, inauguration du monument de la renaissance africaine, emplois de la banlieue, seconde phase de l’autoroute à péage et aéroport international Blaise Diagne de Diass, pour espérer se faire réélire. Me Wade est candidat à sa propre succession, pour un troisième mandat à la tête du Sénégal. Wade pourrait bien, encore, reporter son Fesman, afin de donner plus de chances à sa fille Sindiely, qui sera la cheville ouvrière de l’événement. Le ministre de la Culture, Serigne Modou Bousso Lèye et l’ancien ministre de l’Information, Abdou Aziz ow ne sont cités à côté du nom de Mademoiselle Wade, que pour égayer la galerie. Ils seront à ses ordres.
Du coup, c’est le contribuable sénégalais qui va, encore, en prendre un sacré coup : Il devra payer les déplacements et les lubies du trio, il paye déjà le ministre d’État chargé exclusivement du Fesman, Mame Birame Diouf. Le Français Jean-Pierre Pierre Bloch, que le président Wade avait désigné pour l’organisation et la médiatisation de la manifestation a été démis. Tout à son bonheur, parce qu’il a empoché plus de trois milliards, sans avoir rien fait. Le Fesman risque bien d’aller à l’eau, comme la nouvelle ville que projetait Wade. Elle aussi a englouti des milliards de nos francs, « pour rien ». À cette allure, il est à se demander si Me Wade, qui dévalise et énerve au quotidien les Sénégalais, ne compte pas sur des puissances mystiques pour disposer d’un troisième mandat. Spontané, Wade risque encore de faire du Sénégal l’objet de la risée internationale. Ce ne serait pas inédit. Le président Wade ne sert que le refrain des reports aux Sénégalais : Fesman, Anoci, monument de la renaissance africaine, élections, etc. le président Wade, c’est patent, tâtonne. Atepa n’a pas tort de le considérer, entre les lignes, comme un psychopathe, qui « s’améliore ». Tragique destin du Sénégal, qui dévie des normes.
La Redaction