
Son père de président, Abdoulaye Wade, avait porté sur les fonts baptismaux Air Sénégal international, avec l’appui et la bénédiction de Royal air Maroc. Mais, moins de huit ans après son baptême, la compagnie aérienne sénégalaise battra de l’aile. Son fils, sans expérience, jurera de la faire renaître sous le nom de Sénégal airlines (Sa). Mais, si, sur le plan administratif, le tapis rouge lui a été déroulé, Karim a par contre manqué son rendez-vous avec les premiers clients de la société de transport aérien national qu’il avait projeté de contenter dès ce mois de janvier. Ils devront encore attendre huit mois, soit en août, pour tester la qualité de Sénégal airlines (Sa).
Le fils du président s’est encore une fois gouré, après avoir été à l’origine du report du sommet de l’Organisation de la conférence islamique, dont il présidait aux destins de l’agence nationale. Près de deux ans après le sommet de la Ummah islamique, réunie en mars 2008 à Dakar, il tarde encore à livrer, officiellement, les ouvrages ; sans audit.
Karim a différé les vols de Sa, du fait de sa fougue. Il s’est, également, dédit, pour ce qui est de la constitution du capital de la société. Karim avait déclaré qu’il sera à « cent pour cent sénégalais ». Or, il vient de l’ouvrir à la Fram, une société française, après une autre, arabe. C’est dire que le fils du président est loin d’avoir les moyens de ses prétentions. Ses agissements font fuir, parce que Karim s’est trop identifié aux œuvres qu’il est chargé de piloter. Or, les institutions et les sociétés sont censées survire à leurs créateurs : les hommes s’en vont, les institutions demeurent, dit l’adage.
Ainsi bien des bailleurs se demandent ce qui sera le sort de leurs investissements quand le régime libéral, chancelant, ne sera plus là. Les uns et les autres sont prudents, depuis que le fils du président a même été battu dans un bureau du Point E, où il a voté aux élections locales de mars 2009. C’est ce qui explique l’ouverture du capital de Sa à des sociétés occidentales, avec lesquelles il a un compte à régler. Pourvu qu’il ne reporte pas le décollage de Sénégal airlines ?
La Redaction
Le fils du président s’est encore une fois gouré, après avoir été à l’origine du report du sommet de l’Organisation de la conférence islamique, dont il présidait aux destins de l’agence nationale. Près de deux ans après le sommet de la Ummah islamique, réunie en mars 2008 à Dakar, il tarde encore à livrer, officiellement, les ouvrages ; sans audit.
Karim a différé les vols de Sa, du fait de sa fougue. Il s’est, également, dédit, pour ce qui est de la constitution du capital de la société. Karim avait déclaré qu’il sera à « cent pour cent sénégalais ». Or, il vient de l’ouvrir à la Fram, une société française, après une autre, arabe. C’est dire que le fils du président est loin d’avoir les moyens de ses prétentions. Ses agissements font fuir, parce que Karim s’est trop identifié aux œuvres qu’il est chargé de piloter. Or, les institutions et les sociétés sont censées survire à leurs créateurs : les hommes s’en vont, les institutions demeurent, dit l’adage.
Ainsi bien des bailleurs se demandent ce qui sera le sort de leurs investissements quand le régime libéral, chancelant, ne sera plus là. Les uns et les autres sont prudents, depuis que le fils du président a même été battu dans un bureau du Point E, où il a voté aux élections locales de mars 2009. C’est ce qui explique l’ouverture du capital de Sa à des sociétés occidentales, avec lesquelles il a un compte à régler. Pourvu qu’il ne reporte pas le décollage de Sénégal airlines ?
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