
En sept années d’existence, le promoteur Balla Gaye a révélé des champions comme son homonyme Balla Gaye II. Double Less II, Elton de son vrai nom (vainqueur de Yékini Junior lors de la finale du Claf, un championnat initié par Gaston Mbengue. D’autres jeunes font la fierté de cette écurie : Baaye Mandiaye, Commissaire, Akon et j’en passe .un autre lutteur très talentueux est sur la voie du succès, on le surnomme Sococim. Il va bientôt déverser sa poudre blanche et toxique dans l’Arène nous fait comprendre Balla Gaye très sûr de ses éléments.
Pourtant, il n’a jamais pratiqué cet art, seulement un Walo Walo grandit dans la lutte et maîtrise les clefs parfaitement, ça fait partie de notre culture. On l’a dans le sang. Dans cette région du Sénégal, la lutte est vécue quotidiennement comme un loisir. C’est aussi un système de défense. Chez nous, même la femme s’y connaît dans cette discipline. D’ailleurs, elles jouent un important rôle dans la lutte. Précise Père Balla Gaye, comme l’appelle affectueusement ses élèves.
Il souligne que l’année 2009 a été très fructueuse dans l’ensemble. Toutefois, il déplore l’interdiction des enfants dans l’Arène à la suite de l’envahissement d’un petit qui voulait défendre son père. Le CNG, a désormais fixé l’âge à 18ans. Il existe même dans l’écurie Balla Gaye des lutteurs de 12ans qui fréquente l’école.
Le nombre pléthorique d’élèves n’est pas un problème, Balla Gaye soutient qu’il faut donner à chaque lutteur sa chance car on ne sait point qui sera le futur champion.
Balla Gaye souligne que la lutte contre la pauvreté est une de ses priorités puisque les combattants qui viennent ici sont en général issus de milieux défavorisés dont les parents sont démunis. Au lieu de les laisser errer dans les rues, Père Balla Gaye préfère les récupérer. A partir de ce moment, la prise en charge s’impose du point de vue médical, alimentaire et même vestimentaire. Il compte de ce fait sur le soutien des autorités. Il a beaucoup salué l’appui de Bocar Sadikh Kane ex-maire de Guédiawaye pour les bonnes actions à l’endroit de l’écurie. Me El Hadji Diouf n’est pas en reste. Il faut savoir que, portée sur les fonds baptismaux, l’école portait d’abord le nom de l’Avocat, mais pour des raisons administratives, il y a collé son propre nom « il a beaucoup fait pour nous et lui en sommes très reconnaissants» déclare Père Balla Gaye.
Aujourd’hui, la lutte fait partie des disciplines qui nourrissent bien leur homme. Mais en dépits des grandes écoles comme Balla Gaye, Fass, Pikine Mbolo, Rock Energie, les écoles de luttes poussent comme des champignons. Chacun veut devenir championnat, alors il y a lieu d’élaborer une réglementation plus stricte afin d’éviter une saturation comme ça se passe dans la musique.
Ndèye Ngaty Ndoye
Source Siweul.com
Pourtant, il n’a jamais pratiqué cet art, seulement un Walo Walo grandit dans la lutte et maîtrise les clefs parfaitement, ça fait partie de notre culture. On l’a dans le sang. Dans cette région du Sénégal, la lutte est vécue quotidiennement comme un loisir. C’est aussi un système de défense. Chez nous, même la femme s’y connaît dans cette discipline. D’ailleurs, elles jouent un important rôle dans la lutte. Précise Père Balla Gaye, comme l’appelle affectueusement ses élèves.
Il souligne que l’année 2009 a été très fructueuse dans l’ensemble. Toutefois, il déplore l’interdiction des enfants dans l’Arène à la suite de l’envahissement d’un petit qui voulait défendre son père. Le CNG, a désormais fixé l’âge à 18ans. Il existe même dans l’écurie Balla Gaye des lutteurs de 12ans qui fréquente l’école.
Le nombre pléthorique d’élèves n’est pas un problème, Balla Gaye soutient qu’il faut donner à chaque lutteur sa chance car on ne sait point qui sera le futur champion.
Balla Gaye souligne que la lutte contre la pauvreté est une de ses priorités puisque les combattants qui viennent ici sont en général issus de milieux défavorisés dont les parents sont démunis. Au lieu de les laisser errer dans les rues, Père Balla Gaye préfère les récupérer. A partir de ce moment, la prise en charge s’impose du point de vue médical, alimentaire et même vestimentaire. Il compte de ce fait sur le soutien des autorités. Il a beaucoup salué l’appui de Bocar Sadikh Kane ex-maire de Guédiawaye pour les bonnes actions à l’endroit de l’écurie. Me El Hadji Diouf n’est pas en reste. Il faut savoir que, portée sur les fonds baptismaux, l’école portait d’abord le nom de l’Avocat, mais pour des raisons administratives, il y a collé son propre nom « il a beaucoup fait pour nous et lui en sommes très reconnaissants» déclare Père Balla Gaye.
Aujourd’hui, la lutte fait partie des disciplines qui nourrissent bien leur homme. Mais en dépits des grandes écoles comme Balla Gaye, Fass, Pikine Mbolo, Rock Energie, les écoles de luttes poussent comme des champignons. Chacun veut devenir championnat, alors il y a lieu d’élaborer une réglementation plus stricte afin d’éviter une saturation comme ça se passe dans la musique.
Ndèye Ngaty Ndoye
Source Siweul.com