Avec un investissement de 130 milliards de Francs Cfa réalisé grâce à une coalition d’institutions financières et bancaires, la phase d’extension des Ciments du Sahel va porter la production de l’usine à 3 millions de tonnes par an. Au plan social, près de 250 nouveaux emplois seront créés avec aussi un respect strict des normes environnementales requises. Mais l’objectif principal du projet est d’atténuer le prix du ciment.
Les Ciments du Sahel (CDS) viennent de franchir un nouveau palier dans leur croissance avec l’acquisition d’un financement de 130 milliards de francs Cfa dans le cadre de sa phase d’extension. Cet important investissement est obtenu par les Cds grâce à une coalition bancaire associant des institutions locales et étrangères. C’est ainsi que les Ciments du Sahel ont signé à l’usine Kirène, une convention de la phase d’extension avec la DGE, l’Agence Française de développement (AFD), la Proparco, la Cbao, Attijari Bank et Crédit du Sénégal, des institutions représentées chacune par son directeur ou par son vice-président. C’est pourquoi, en présence des ministres Abdoulaye Diop de l’Economie et des Finances, Madické Niang ministre des Mines et de l’Industrie et des ambassadeurs de France et d’Allemagne, le président des Ciments du Sahel a indiqué que cette extension déjà en cours, va permettre de porter la production de l’usine à 3 millions de tonnes par an. Ce qui symbolise pour lui une réponse à une « demande de consommation en constante progression ». Aussi, pour Latfallah Layousse, les Ciments du Sahel vise à terme à parvenir à « une maîtrise durable du prix du ciment qui est l’une des conditions pour favoriser l’habitat social (...), de contribuer à mettre fin aux effets pervers de la pénurie du ciment parfois entretenue artificiellement au détriment des consommateurs ». Avec cette extension de l’usine Kirène, 250 nouveaux emplois seront créés par les Ciments du Sahel. Considéré comme le plus gros investissement privé jamais réalisé par les bailleurs au Sénégal, ce projet a réussi à regrouper diverses institutions bancaires et financières grâce aux volets environnementaux et sociaux largement pris en compte par les autorités des Ciments du Sahel. « Nous sommes dans un projet tout à fait exceptionnel par le soin qui est apporté à la protection de l’environnement (émission de particules, de carbone), mais aussi par l’implication sociale, ce qui nous a amené à accorder un prêt bonifié en plus des prêts destinés à financer l’extension », explique Jean Michel Severino, Directeur général de l’Agence française de Coopération (AFD), un des partenaires des Ciments du Sahel. Très septique en juin 2000, au début du projet des Ciments du Sahel, le vice-président de la DGE constate aujourd’hui une usine rentable et qui a sa place dans l’économie sénégalaise. « C’était très risqué au début, je ne le cache pas, admet Lothar Lammers, vice-président de la DGE. On se trouvait dans une situation de monopole. Mais le marché est mieux servi aujourd’hui grâce à l’apparition d’un deuxième producteur ».
Tout en se disant heureux avec cette extension de la deuxième cimenterie sénégalaise, Madické Niang ministre des Mines et de l’Industrie est certain que l’augmentation de la production de l’usine de Kirène va sûrement satisfaire le marché sénégalais et même se tourner vers le marché régional. Il a d’ailleurs exhorté les capitaines d’industrie à se tourner vers une stratégie de conquête du marché régional. Saluant l’initiative des Ciments du Sahel d’avoir une « main d’œuvre essentiellement sénégalaise », le ministre a donné des assurances à l’ensemble des producteurs de ciment du Sénégal. « En tant que pouvoirs publics, nous allons les accompagner, nous allons leur donner les moyens institutionnels devant leur permettre de trouver les terreaux fertiles pour développer de telles activités », a-t-il indiqué.
Me Madické Niang, ministre des Mines et de l’Industrie : « Grâce aux Ciments du Sahel, la fourchette du prix du ciment a baissé de 15 à 10% »
« L’objectif de produire 3 millions de tonnes c’est de pouvoir baisser le prix du ciment ». Tel est le défi lancé par le président des Ciments du Sahel qui table sur deux impératifs pour attendre cet objectif. D’abord, Latfallah Layousse pense que certains facteurs comme le pétrole qui contribuent à augmenter les prix du ciment seront atténués dans le processus de production et ensuite de valorisation des matières premières disponibles.
En donnant une explication des hausses répétitives constatées sur le prix du ciment, Me Madické Niang, admet qu’avant les Ciments du Sahel, les prix étaient à des niveaux très élevés. Mais que grâce à celles-ci, les prix ont baissé d’une fourchette de 10 à 15%. « Aujourd’hui, nous voulons une baisse de plus en plus importante », a indiqué le ministre des Mines et de l’Industrie.
Source: Le Soleil
Les Ciments du Sahel (CDS) viennent de franchir un nouveau palier dans leur croissance avec l’acquisition d’un financement de 130 milliards de francs Cfa dans le cadre de sa phase d’extension. Cet important investissement est obtenu par les Cds grâce à une coalition bancaire associant des institutions locales et étrangères. C’est ainsi que les Ciments du Sahel ont signé à l’usine Kirène, une convention de la phase d’extension avec la DGE, l’Agence Française de développement (AFD), la Proparco, la Cbao, Attijari Bank et Crédit du Sénégal, des institutions représentées chacune par son directeur ou par son vice-président. C’est pourquoi, en présence des ministres Abdoulaye Diop de l’Economie et des Finances, Madické Niang ministre des Mines et de l’Industrie et des ambassadeurs de France et d’Allemagne, le président des Ciments du Sahel a indiqué que cette extension déjà en cours, va permettre de porter la production de l’usine à 3 millions de tonnes par an. Ce qui symbolise pour lui une réponse à une « demande de consommation en constante progression ». Aussi, pour Latfallah Layousse, les Ciments du Sahel vise à terme à parvenir à « une maîtrise durable du prix du ciment qui est l’une des conditions pour favoriser l’habitat social (...), de contribuer à mettre fin aux effets pervers de la pénurie du ciment parfois entretenue artificiellement au détriment des consommateurs ». Avec cette extension de l’usine Kirène, 250 nouveaux emplois seront créés par les Ciments du Sahel. Considéré comme le plus gros investissement privé jamais réalisé par les bailleurs au Sénégal, ce projet a réussi à regrouper diverses institutions bancaires et financières grâce aux volets environnementaux et sociaux largement pris en compte par les autorités des Ciments du Sahel. « Nous sommes dans un projet tout à fait exceptionnel par le soin qui est apporté à la protection de l’environnement (émission de particules, de carbone), mais aussi par l’implication sociale, ce qui nous a amené à accorder un prêt bonifié en plus des prêts destinés à financer l’extension », explique Jean Michel Severino, Directeur général de l’Agence française de Coopération (AFD), un des partenaires des Ciments du Sahel. Très septique en juin 2000, au début du projet des Ciments du Sahel, le vice-président de la DGE constate aujourd’hui une usine rentable et qui a sa place dans l’économie sénégalaise. « C’était très risqué au début, je ne le cache pas, admet Lothar Lammers, vice-président de la DGE. On se trouvait dans une situation de monopole. Mais le marché est mieux servi aujourd’hui grâce à l’apparition d’un deuxième producteur ».
Tout en se disant heureux avec cette extension de la deuxième cimenterie sénégalaise, Madické Niang ministre des Mines et de l’Industrie est certain que l’augmentation de la production de l’usine de Kirène va sûrement satisfaire le marché sénégalais et même se tourner vers le marché régional. Il a d’ailleurs exhorté les capitaines d’industrie à se tourner vers une stratégie de conquête du marché régional. Saluant l’initiative des Ciments du Sahel d’avoir une « main d’œuvre essentiellement sénégalaise », le ministre a donné des assurances à l’ensemble des producteurs de ciment du Sénégal. « En tant que pouvoirs publics, nous allons les accompagner, nous allons leur donner les moyens institutionnels devant leur permettre de trouver les terreaux fertiles pour développer de telles activités », a-t-il indiqué.
Me Madické Niang, ministre des Mines et de l’Industrie : « Grâce aux Ciments du Sahel, la fourchette du prix du ciment a baissé de 15 à 10% »
« L’objectif de produire 3 millions de tonnes c’est de pouvoir baisser le prix du ciment ». Tel est le défi lancé par le président des Ciments du Sahel qui table sur deux impératifs pour attendre cet objectif. D’abord, Latfallah Layousse pense que certains facteurs comme le pétrole qui contribuent à augmenter les prix du ciment seront atténués dans le processus de production et ensuite de valorisation des matières premières disponibles.
En donnant une explication des hausses répétitives constatées sur le prix du ciment, Me Madické Niang, admet qu’avant les Ciments du Sahel, les prix étaient à des niveaux très élevés. Mais que grâce à celles-ci, les prix ont baissé d’une fourchette de 10 à 15%. « Aujourd’hui, nous voulons une baisse de plus en plus importante », a indiqué le ministre des Mines et de l’Industrie.
Source: Le Soleil