
La Banque mondiale a présenté hier jeudi 2 avril 2009 une étude sur les « Filets sociaux de sécurité » (Fss) à son siège à Dakar (corniche Ouest). Ce rapport, intitulé « Pour la Protection et la promotion : Conception et mise en œuvre de filets sociaux efficaces », vise à aider les personnes concernées par les politiques sociales à comprendre pourquoi un pays a besoin d’une assistance sociale, quels types de programmes de protection sociales sont plus recommandés et comment il convient de les concevoir pour favoriser une efficacité maximale.
Pour les participants, avec des ressources humaines compétente, une stabilité politique et un budget conséquent, le Sénégal a des atouts pour la mise en place de filets sociaux de sécurité et devenir « Singapour de l’Afrique ». A en croire ces derniers, des mécanismes existent et sont développés par le ministère de la Famille, l’Usaid et des Ong. De même, « un salarié dans la famille constitue un exemple de filet ». seulement, il suffit d’une volonté politique, d’écouter les « sans voix », de dynamiser les mécanismes existants et de les activer pour l’application de ce programme.
Mais auparavant, précisent les participants, il faudrait définir la problématique de la protection sociale, les modalités et déterminer les cibles, les types de consommation des ménages, le choix des biens à soutenir. Il y a également l’implication et la responsabilisation de la société civile. D’où la nécessité pour la Banque mondiale de revoir sa méthode de financement suggère Mor Talla Kane du Congad.
Selon Carlo del Ninno, Economiste senior à la Banque mondiale, Spécialistes de la protection sociale, qui a présenté l’étude, les Fss sont des transferts non-contributifs ciblés sur les populations pauvres ou vulnérables dont chaque pays a besoin. Pour cela, ils doivent être efficients en termes de coût – ce qui n’est actuellement pas le cas- et adaptés au moment et au lieu. Ce qui permettrait à ces Fss et transferts d’atteindre les résultats escomptés. Il s’agit d’avoir des répercutions immédiates sur les inégalités et la pauvreté extrêmes, de permettre aux ménages de faire des investissements de meilleure qualité pour leur avenir et les aider à mieux gérer les risques. Ils aident aussi les gouvernements à entreprendre des réformes bénéfiques.
Cela suppose, ajoute Carlo del Ninno, la mise en place de mécanismes administratifs qui « exigent des moyens, du temps et un bon sens de gestion ». Ce qui appelle à une conception réfléchie et adaptée ainsi que le plus grand soin dans leur mise en œuvre.
Le terme « filet social de sécurité » ou « assistance sociale », selon le document, fait référence à des programmes de transfert non-contributifs ciblant, d’une manière ou d’une autre les pauvres ou les personnes vulnérables.Ces filets sont généralement constitués de plusieurs programmes tissés les uns avec les autres et qui se complètent mutuellement tout en complétant d’autres politiques publiques ou sociales. Ils contribuent à la politique de développement et nécessitent un investissement dans son système d’administration.
Cependant, « bien qu’utiles, les Fss ne sont jamais une réponse complète et suffisante à la réduction de la pauvreté et à la gestion des risques ». Ils sont confrontés à des problèmes – et en créent- au niveau de leur mise en œuvre par l’Etat poursuit cette source.
Ibrahima Diallo
Source SudQuotidien
Pour les participants, avec des ressources humaines compétente, une stabilité politique et un budget conséquent, le Sénégal a des atouts pour la mise en place de filets sociaux de sécurité et devenir « Singapour de l’Afrique ». A en croire ces derniers, des mécanismes existent et sont développés par le ministère de la Famille, l’Usaid et des Ong. De même, « un salarié dans la famille constitue un exemple de filet ». seulement, il suffit d’une volonté politique, d’écouter les « sans voix », de dynamiser les mécanismes existants et de les activer pour l’application de ce programme.
Mais auparavant, précisent les participants, il faudrait définir la problématique de la protection sociale, les modalités et déterminer les cibles, les types de consommation des ménages, le choix des biens à soutenir. Il y a également l’implication et la responsabilisation de la société civile. D’où la nécessité pour la Banque mondiale de revoir sa méthode de financement suggère Mor Talla Kane du Congad.
Selon Carlo del Ninno, Economiste senior à la Banque mondiale, Spécialistes de la protection sociale, qui a présenté l’étude, les Fss sont des transferts non-contributifs ciblés sur les populations pauvres ou vulnérables dont chaque pays a besoin. Pour cela, ils doivent être efficients en termes de coût – ce qui n’est actuellement pas le cas- et adaptés au moment et au lieu. Ce qui permettrait à ces Fss et transferts d’atteindre les résultats escomptés. Il s’agit d’avoir des répercutions immédiates sur les inégalités et la pauvreté extrêmes, de permettre aux ménages de faire des investissements de meilleure qualité pour leur avenir et les aider à mieux gérer les risques. Ils aident aussi les gouvernements à entreprendre des réformes bénéfiques.
Cela suppose, ajoute Carlo del Ninno, la mise en place de mécanismes administratifs qui « exigent des moyens, du temps et un bon sens de gestion ». Ce qui appelle à une conception réfléchie et adaptée ainsi que le plus grand soin dans leur mise en œuvre.
Le terme « filet social de sécurité » ou « assistance sociale », selon le document, fait référence à des programmes de transfert non-contributifs ciblant, d’une manière ou d’une autre les pauvres ou les personnes vulnérables.Ces filets sont généralement constitués de plusieurs programmes tissés les uns avec les autres et qui se complètent mutuellement tout en complétant d’autres politiques publiques ou sociales. Ils contribuent à la politique de développement et nécessitent un investissement dans son système d’administration.
Cependant, « bien qu’utiles, les Fss ne sont jamais une réponse complète et suffisante à la réduction de la pauvreté et à la gestion des risques ». Ils sont confrontés à des problèmes – et en créent- au niveau de leur mise en œuvre par l’Etat poursuit cette source.
Ibrahima Diallo
Source SudQuotidien