
Qu’on le dise à haute voix. Le Sénégal du football n’est pas encore mûr de ses hommes. Tatillons, chasseurs de primes, beaux parleurs, auto-consultants de football… continuent de squatter et d’infecter les hautes instances de notre sport roi.
Ils forcent les décideurs à se lancer à des changements d’entraineurs sans motifs valables. Bien entendu, depuis le départ d’El Hadji Malick SY « Souris », ses différents successeurs n’ont jamais parvenu à redresser la barre. Ils tâtonnent comme des aveugles jouant au football. La seule chose dans laquelle ces « essayeurs » s’excellent c’est sans conteste la communication. Le fait de rassembler tous les journalistes à une conférence de presse pour se donner à des « envolées lyriques ».
On se le rappelle, au sortir de la Coupe d’Afrique des Nations (de football) organisé par la Tunisie, beaucoup d’encre et de salive ont été versées au sujet de l’incompétence du Sélectionneur d’alors. Le peuple sénégalais avait épilogué sur le choix orchestré par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Après moult appel à la démission, Guy Stephen s’est résigné à rendre le tablier au grand dam de l’Etat du Sénégal qui a perdu beaucoup d’argent dans le contrat qui le liait avec ce technicien français.
On croyait que le Sénégal était averti en ce qui concerne le choix de ses entraineurs, ces vendeurs d’illusions qui nous viennent d’Europe. Il a récidivé avec ce traitre de Kasperkzack, l’ « immoleur » du Sénégal sur l’autel du Ghana 2008. On croyait les autorités du football aux antipodes de tout tâtonnement. Mais que non !
Voici que vient l’heure du pilotage à vue. Amara par ci Lamine par là. Au fait qu’a fait le Saint-louisien ? Concrètement ? Une demi-finale sur les bords du Nil à l’arraché d’ailleurs ! Oui ce n’est pas petit nous dirait-on.
Mais les sénégalais on une mémoire courte. Le duo Amara Traoré-Laye SAR est comptable des résultats que l’équipe du Sénégal a enregistrés sous Guy Stephen. Et qu’il est nécessaire de savoir que la sélection que ces deux ont conduite au Caire est à quelques joueurs près la formation qui a défendu les couleurs du pays de la Téranga au Mali et à Séoul. Finalement le Sénégal s’est qualifié sur le fil avec deux défaites et une seule victoire devant une modeste équipe zimbabwéenne. C’est Historique !
Quand on a des surdoués du ballon rond comme El Hadji DIOUF, des « toujours motivés » comme Henry Camara, des meneurs d’hommes comme Pape Malick DIOP et Ferdinand COLY, le Sénégal pouvait sans ambages faire des résultats au Caire sans l’appui d’un entraineur. Il suffit juste d’une volonté et d’une discipline cultivée pour y arrivée. Cela dit, il ne faut jamais se fier à ce lobbying qui veut nous imposer de force Amara ou nous ne savons qui encore. Mieux veut revisiter le passer des hommes avant d’agir. Ni Amara, ni Lamine NDIAYE, encore moins Lamine DIENG, personne d’entre eux n’est plus méritoire que l’autre. Chacun a fait ses preuves ici ou ailleurs. Ce sont ces individus tapis dans l’ombre et voulant coûte que coûte faire la promotion des leurs ou de leurs « yamanèkh » qui gangrènent notre football. Ce sont ces pratiques qui tuent le sport en général.
Par conséquent, les hommes de double langage qui gravitent autour du football national, véritables adeptes de l’éristique, maîtres dans l’art de convaincre sans avoir raison et qui apostrophent tous azimuts Lamine NDIAYE, ont l’obligation d’épouser la vérité. Les titres et l’argent s’envolent à l’épreuve du temps. Aidons le football sénégalais à respirer de plein poumon. Nous conforter c’est laisser l’ex coach de Coton Garoua du Cameroun continuer son bonhomme de chemin. Le changer c’est entamer un éternel recommencement.
Le football relevant du sport collectif a besoin de patience pour la mise en place d’une équipe solide mentalement et techniquement qui pourra opérer sur un terrain de foot, les yeux fermés. Une bonne équipe rompue à la tâche ne surgit pas à coup de baguette magique, elle se forme dans la durée et la continuité. De grâce le Ministère des Sports et le Comité de Normalisation du Football Sénégalais (CNF) se doivent de savoir que le Staff technique sortant ne peut en aucune manière créer un projet de jeu du jour au lendemain. Il faut qu’ils donnent du temps au temps pour que le sélectionneur et ses auxiliaires trouvent le temps de nous procurer du beau football. Un entraineur qui ne perd pas est encourageable même lorsqu’il gagne en utilisant les labyrinthes.
Cheikh Mont-rolland DIOUF
Source: Sud Quotidien
Ils forcent les décideurs à se lancer à des changements d’entraineurs sans motifs valables. Bien entendu, depuis le départ d’El Hadji Malick SY « Souris », ses différents successeurs n’ont jamais parvenu à redresser la barre. Ils tâtonnent comme des aveugles jouant au football. La seule chose dans laquelle ces « essayeurs » s’excellent c’est sans conteste la communication. Le fait de rassembler tous les journalistes à une conférence de presse pour se donner à des « envolées lyriques ».
On se le rappelle, au sortir de la Coupe d’Afrique des Nations (de football) organisé par la Tunisie, beaucoup d’encre et de salive ont été versées au sujet de l’incompétence du Sélectionneur d’alors. Le peuple sénégalais avait épilogué sur le choix orchestré par la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Après moult appel à la démission, Guy Stephen s’est résigné à rendre le tablier au grand dam de l’Etat du Sénégal qui a perdu beaucoup d’argent dans le contrat qui le liait avec ce technicien français.
On croyait que le Sénégal était averti en ce qui concerne le choix de ses entraineurs, ces vendeurs d’illusions qui nous viennent d’Europe. Il a récidivé avec ce traitre de Kasperkzack, l’ « immoleur » du Sénégal sur l’autel du Ghana 2008. On croyait les autorités du football aux antipodes de tout tâtonnement. Mais que non !
Voici que vient l’heure du pilotage à vue. Amara par ci Lamine par là. Au fait qu’a fait le Saint-louisien ? Concrètement ? Une demi-finale sur les bords du Nil à l’arraché d’ailleurs ! Oui ce n’est pas petit nous dirait-on.
Mais les sénégalais on une mémoire courte. Le duo Amara Traoré-Laye SAR est comptable des résultats que l’équipe du Sénégal a enregistrés sous Guy Stephen. Et qu’il est nécessaire de savoir que la sélection que ces deux ont conduite au Caire est à quelques joueurs près la formation qui a défendu les couleurs du pays de la Téranga au Mali et à Séoul. Finalement le Sénégal s’est qualifié sur le fil avec deux défaites et une seule victoire devant une modeste équipe zimbabwéenne. C’est Historique !
Quand on a des surdoués du ballon rond comme El Hadji DIOUF, des « toujours motivés » comme Henry Camara, des meneurs d’hommes comme Pape Malick DIOP et Ferdinand COLY, le Sénégal pouvait sans ambages faire des résultats au Caire sans l’appui d’un entraineur. Il suffit juste d’une volonté et d’une discipline cultivée pour y arrivée. Cela dit, il ne faut jamais se fier à ce lobbying qui veut nous imposer de force Amara ou nous ne savons qui encore. Mieux veut revisiter le passer des hommes avant d’agir. Ni Amara, ni Lamine NDIAYE, encore moins Lamine DIENG, personne d’entre eux n’est plus méritoire que l’autre. Chacun a fait ses preuves ici ou ailleurs. Ce sont ces individus tapis dans l’ombre et voulant coûte que coûte faire la promotion des leurs ou de leurs « yamanèkh » qui gangrènent notre football. Ce sont ces pratiques qui tuent le sport en général.
Par conséquent, les hommes de double langage qui gravitent autour du football national, véritables adeptes de l’éristique, maîtres dans l’art de convaincre sans avoir raison et qui apostrophent tous azimuts Lamine NDIAYE, ont l’obligation d’épouser la vérité. Les titres et l’argent s’envolent à l’épreuve du temps. Aidons le football sénégalais à respirer de plein poumon. Nous conforter c’est laisser l’ex coach de Coton Garoua du Cameroun continuer son bonhomme de chemin. Le changer c’est entamer un éternel recommencement.
Le football relevant du sport collectif a besoin de patience pour la mise en place d’une équipe solide mentalement et techniquement qui pourra opérer sur un terrain de foot, les yeux fermés. Une bonne équipe rompue à la tâche ne surgit pas à coup de baguette magique, elle se forme dans la durée et la continuité. De grâce le Ministère des Sports et le Comité de Normalisation du Football Sénégalais (CNF) se doivent de savoir que le Staff technique sortant ne peut en aucune manière créer un projet de jeu du jour au lendemain. Il faut qu’ils donnent du temps au temps pour que le sélectionneur et ses auxiliaires trouvent le temps de nous procurer du beau football. Un entraineur qui ne perd pas est encourageable même lorsqu’il gagne en utilisant les labyrinthes.
Cheikh Mont-rolland DIOUF
Source: Sud Quotidien