
La presse privée n'a pas bonne presse à la présidence de la République. Après les épreuves de force - convocations à la Division des investigations criminelles (Dic), emprisonnements, etc. -, le Palais présidentiel inaugure l'ère des restrictions financières en fermant simplement le robinet des abonnements à une très large frange des publications quotidiennes et périodiques.
Dans une circulaire datée du 08 octobre 2007, adressé aux ministres conseillers, conseillers spéciaux, conseillers personnels, conseillers techniques, directeurs et chefs de service ainsi que les chargés de mission de la présidence de la République, le Secrétaire général Abdoulaye Baldé les informe de mesures restrictives frappant les publications de la presse privée qui peuvent être lues à travers le Net. «Le blocage opéré sur les crédits de fonctionnement 2007, conformément à la circulaire N°386/Pm du 07 août a rendu difficile la prise en charge des dépenses d'abonnements aux journaux avec l'épuisement des crédits alloues à la ligne budgétaire "Abonnement". II a été décidé de supprimer certains abonnements, surtout aux publications qui peuvent être consultées sur Internet. Mais au moment où le Secrétaire général de la présidence de la République ferme le robinet du Palais aux journaux prives, il donne une directive claire à ses collaborateurs pour une discrimination positive envers le quotidien progouvernemental «Le Soleil» qui, c'est un secret de Polichinelle, traverse une crise financière très aigue «Toutefois, un abonnement au quotidien "Le Soleil" sera souscrit pour tous les ministres conseillers, conseillers techniques et chargés de mission», écrit-il, oubliant sûrement que ce journal, à l’instar, des autres publications de la pressé privée, est bel et bien présent sur Internet. Mais les conseillers personnels, spéciaux, techniques et les directeurs et chefs de service ne sont pas tenus par cet ordre. En outre, la circulaire d'Abdoulaye Baldé ajoute que le service de communication de la Présidence continuera à recevoir tous les journaux «qui seront ensuite classés au bureau de la documentation où ils peuvent être consultés par les conseillers et chargés de mission qui le désireront». Ces responsables de la présidence de la
République devront donc désormais se mettre à l'heure des nouvelles technologies ou débourser de leur propre poche pour lire les quotidiens de la place.
Source: Le Populaire
Dans une circulaire datée du 08 octobre 2007, adressé aux ministres conseillers, conseillers spéciaux, conseillers personnels, conseillers techniques, directeurs et chefs de service ainsi que les chargés de mission de la présidence de la République, le Secrétaire général Abdoulaye Baldé les informe de mesures restrictives frappant les publications de la presse privée qui peuvent être lues à travers le Net. «Le blocage opéré sur les crédits de fonctionnement 2007, conformément à la circulaire N°386/Pm du 07 août a rendu difficile la prise en charge des dépenses d'abonnements aux journaux avec l'épuisement des crédits alloues à la ligne budgétaire "Abonnement". II a été décidé de supprimer certains abonnements, surtout aux publications qui peuvent être consultées sur Internet. Mais au moment où le Secrétaire général de la présidence de la République ferme le robinet du Palais aux journaux prives, il donne une directive claire à ses collaborateurs pour une discrimination positive envers le quotidien progouvernemental «Le Soleil» qui, c'est un secret de Polichinelle, traverse une crise financière très aigue «Toutefois, un abonnement au quotidien "Le Soleil" sera souscrit pour tous les ministres conseillers, conseillers techniques et chargés de mission», écrit-il, oubliant sûrement que ce journal, à l’instar, des autres publications de la pressé privée, est bel et bien présent sur Internet. Mais les conseillers personnels, spéciaux, techniques et les directeurs et chefs de service ne sont pas tenus par cet ordre. En outre, la circulaire d'Abdoulaye Baldé ajoute que le service de communication de la Présidence continuera à recevoir tous les journaux «qui seront ensuite classés au bureau de la documentation où ils peuvent être consultés par les conseillers et chargés de mission qui le désireront». Ces responsables de la présidence de la
République devront donc désormais se mettre à l'heure des nouvelles technologies ou débourser de leur propre poche pour lire les quotidiens de la place.
Source: Le Populaire