Les questions d’énergie et d’encombrement ont été les grandes préoccupations des membres du Cpi. Mais le chef de l’Etat a pris des décisions fermes en faisant de la distribution de l’électricité le monopole de l’Etat et de déguerpir ceux qui occupent illégalement la voie publique.
La 7ème session du Conseil présidentiel sur l’Investissement (Cpi) a travaillé sur diverses questions. Mais l’énergie et les problèmes d’encombrement à Dakar ont été des préoccupations majeures pour les membres du Conseil. Et pour ce qui de l’énergie, le chef de l’Etat a reconnu les problèmes auxquels le Sénégal fait face présentement qui sont selon lui dû à des facteurs exogènes comme la hausse du prix des hydrocarbures au plan mondial. « Nous sommes tributaires de la conjoncture internationale avec la hausse du prix des hydocarbures. C’est un facteur indépendant de notre volonté qui vient pilonner sur tout ce que nous avons fait », a expliqué hier le Chef de l’Etat. Pour lui, il faut simplement s’adapter à la situation du moment quand on n’est pas producteur de pétrole. Auparavant, le ministre de l’énergie Samuel Sarr a fait un exposé sur la situation énergétique du Sénégal. Et pour dernier, il y a diverses contraintes auxquelles le Sénégal fait face dans ce domaine. Il a cité par exemple la dépendance du pays sur le pétrole importé, l’augmentation de la charge de combustible allant de 89 milliards en 2005 à 128 milliards en 2006. Mais des perspectives sont exploitées par le gouvernement du Sénégal pour résorber ce déficit énergétique avec les nouvelles centrales de Kahone, Tobène et Sendou qui seront bientôt construites. Ces projets sont contenus dans le programme de redressement du parc énergétique de la Senelec. Le Chef de l’Etat a également indiqué que la production de l’électricité est désormais ouverte aux promoteurs. Mais pour lui, la distribution revient à l’Etat. « La production est libre, mais la distribution revient à l’Etat », a indiqué le président de la République.
En ce qui concerne l’encombrement au Sénégal, une autre grande préoccupation de l’Etat et des investisseurs, le chef de l’Etat a décidé de prendre ses responsabilités et à faire de Dakar une ville moderne. « Ce qui se passe à Dakar est inacceptable et nous allons mettre un terme à cette anarchie. », a promis Maître Wade. « Nous n’allons pas continuer à faire de Dakar un bourbier », a-t-il ajouté. C’est pourquoi il a promis de donner des délais de déguerpissement à ceux qui continuent à occuper illégalement et sans autorisation la voie publique. Selon le président Wade, l’Etat du Sénégal connaît les problèmes auxquels ces personnes sont confrontées, mais il appartient à l’Etat de les organiser. Des textes et décrets condamnant l’encombrement de la voie publique existe, selon le chef de l’Etat, mais on ne les applique pas. « Les responsables des textes n’ont qu’à les appliquer et personne ne bénéficiera de protection », a réaffirmé Maître Wade. A la suite de cette décision du Chef de l’Etat, les investisseurs ont montré toute leur solidarité à la mesure. « Nous sommes solidaires à cette mesure et nous allons l’accompagner pour désengorger Dakar qui est un bien commun » a estimé Baidy Agne, le président du CNP.
Cette 7ème Cpi a également soulevé le problème de la fiscalité au Sénégal. Et les investisseurs ont trouvé encore très élevé le taux de la fiscalité sur le foncier au Sénégal. Mais la question reste encore dans l’impasse. Cette session du Conseil présidentiel qui a lieu tous les deux ans a été bien appréciée par beaucoup d’investisseurs qui l’ont même trouvée « meilleure » que les précédentes. Le contrôle des décisions qui y sont prises au cours de ce Conseil se fait tous les six mois autour du chef de l’Etat. Pour cette dernière session, beaucoup de décrets et de lois ont été pris. Tout cela pour l’organisation d’un bon climat des affaires au Sénégal.
Source: Le Soleil
La 7ème session du Conseil présidentiel sur l’Investissement (Cpi) a travaillé sur diverses questions. Mais l’énergie et les problèmes d’encombrement à Dakar ont été des préoccupations majeures pour les membres du Conseil. Et pour ce qui de l’énergie, le chef de l’Etat a reconnu les problèmes auxquels le Sénégal fait face présentement qui sont selon lui dû à des facteurs exogènes comme la hausse du prix des hydrocarbures au plan mondial. « Nous sommes tributaires de la conjoncture internationale avec la hausse du prix des hydocarbures. C’est un facteur indépendant de notre volonté qui vient pilonner sur tout ce que nous avons fait », a expliqué hier le Chef de l’Etat. Pour lui, il faut simplement s’adapter à la situation du moment quand on n’est pas producteur de pétrole. Auparavant, le ministre de l’énergie Samuel Sarr a fait un exposé sur la situation énergétique du Sénégal. Et pour dernier, il y a diverses contraintes auxquelles le Sénégal fait face dans ce domaine. Il a cité par exemple la dépendance du pays sur le pétrole importé, l’augmentation de la charge de combustible allant de 89 milliards en 2005 à 128 milliards en 2006. Mais des perspectives sont exploitées par le gouvernement du Sénégal pour résorber ce déficit énergétique avec les nouvelles centrales de Kahone, Tobène et Sendou qui seront bientôt construites. Ces projets sont contenus dans le programme de redressement du parc énergétique de la Senelec. Le Chef de l’Etat a également indiqué que la production de l’électricité est désormais ouverte aux promoteurs. Mais pour lui, la distribution revient à l’Etat. « La production est libre, mais la distribution revient à l’Etat », a indiqué le président de la République.
En ce qui concerne l’encombrement au Sénégal, une autre grande préoccupation de l’Etat et des investisseurs, le chef de l’Etat a décidé de prendre ses responsabilités et à faire de Dakar une ville moderne. « Ce qui se passe à Dakar est inacceptable et nous allons mettre un terme à cette anarchie. », a promis Maître Wade. « Nous n’allons pas continuer à faire de Dakar un bourbier », a-t-il ajouté. C’est pourquoi il a promis de donner des délais de déguerpissement à ceux qui continuent à occuper illégalement et sans autorisation la voie publique. Selon le président Wade, l’Etat du Sénégal connaît les problèmes auxquels ces personnes sont confrontées, mais il appartient à l’Etat de les organiser. Des textes et décrets condamnant l’encombrement de la voie publique existe, selon le chef de l’Etat, mais on ne les applique pas. « Les responsables des textes n’ont qu’à les appliquer et personne ne bénéficiera de protection », a réaffirmé Maître Wade. A la suite de cette décision du Chef de l’Etat, les investisseurs ont montré toute leur solidarité à la mesure. « Nous sommes solidaires à cette mesure et nous allons l’accompagner pour désengorger Dakar qui est un bien commun » a estimé Baidy Agne, le président du CNP.
Cette 7ème Cpi a également soulevé le problème de la fiscalité au Sénégal. Et les investisseurs ont trouvé encore très élevé le taux de la fiscalité sur le foncier au Sénégal. Mais la question reste encore dans l’impasse. Cette session du Conseil présidentiel qui a lieu tous les deux ans a été bien appréciée par beaucoup d’investisseurs qui l’ont même trouvée « meilleure » que les précédentes. Le contrôle des décisions qui y sont prises au cours de ce Conseil se fait tous les six mois autour du chef de l’Etat. Pour cette dernière session, beaucoup de décrets et de lois ont été pris. Tout cela pour l’organisation d’un bon climat des affaires au Sénégal.
Source: Le Soleil