
Visiblement ne pouvant pas changer de pays l’architecte essaie de changer son pays en dénonçant l’occupation anarchique de l’espace urbain à Dakar. « Je ne peux pas concevoir que l’on aménage des souks, des tables, des charriots sur les trottoirs de la capitale », a-t-il regretté lors d’une conférence de presse tenue hier à la chambre de commerce de Dakar. Dans la perspective de dissuader les populations peu scrupuleuses dans la destruction du paysage urbain, « il va falloir que l’on décide sur le plan administratif qu’aucun véhicule ne doit stationner sur les places réservées aux piétons », suggère Pierre Goudiaby Atépa. Seulement il y a un hic : « Il se pose un problème de compétence entre la police et la gendarmerie qui ne s’entendent pas toujours, déplore l’architecte. D’où le besoin d’unifier le commandement entre les deux corps ». Toujours est-il qu’ « on est habitué à certaines choses que cela ne choque plus et c’est ce qui est malheureux », dénonce l’architecte. Dans l’immédiat, quelques pistes de solution sont esquissées. « D’ici quelques jours les choses vont changer, annonce Pierre Goudiaby Atepa. Une question orale est en instance à l’Assemblée nationale ».
Abondant dans la même dynamique le député écologique Ousmane Sow Huchard suggère : « Il faut parler aux citoyens, parce qu’une avenue comme George Pompidou est devenue une cuisine à ciel ouvert ». Pour gagner ce pari, « il s’agira de fédérer les intelligences, les énergies, en appelant les acteurs, les auteurs à des discussions, car estime l’architecte, le maître de cette situation c’est la pauvreté. Une pauvreté physique, mentale et psychologique ». Comme pour répondre à cette préoccupation, « des opérateurs économiques sont prêts à financer des initiatives », révèle Atepa.
En parcourant l’exposition le regard du visiteur s’attarde sur encombrement anarchique de l’espace urbain de la capitale sénégalaise. Aussi bien pendant le jour que la nuit avec des prises de vue fort saisissantes et frappantes.
Source: Le Soleil
Abondant dans la même dynamique le député écologique Ousmane Sow Huchard suggère : « Il faut parler aux citoyens, parce qu’une avenue comme George Pompidou est devenue une cuisine à ciel ouvert ». Pour gagner ce pari, « il s’agira de fédérer les intelligences, les énergies, en appelant les acteurs, les auteurs à des discussions, car estime l’architecte, le maître de cette situation c’est la pauvreté. Une pauvreté physique, mentale et psychologique ». Comme pour répondre à cette préoccupation, « des opérateurs économiques sont prêts à financer des initiatives », révèle Atepa.
En parcourant l’exposition le regard du visiteur s’attarde sur encombrement anarchique de l’espace urbain de la capitale sénégalaise. Aussi bien pendant le jour que la nuit avec des prises de vue fort saisissantes et frappantes.
Source: Le Soleil