
Cette autorisation est valable "jusqu'après la Tabaski" (Aïd el-Kébir), qui doit être célébrée vers le 20 décembre, a encore indiqué cette source.
De nouveaux heurts sporadiques avaient éclaté plus tôt jeudi entre vendeurs en colère et forces de sécurité, qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser leurs agresseurs qui chargeaient à coups de pierres autour du marché Petersen au Plateau (quartier administratif).
Ce marché, qui devait accueillir une partie des commerçants ambulants délogés, aux termes d'un accord conclu mercredi avec le gouvernement, a été partiellement incendié dans la nuit.
En fin d'après-midi, le calme était revenu dans les rues de la capitale, où des éléments de la police étaient déployés sur les grands axes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"La situation est calme et maîtrisée", a précisé à l'AFP un responsable de la police sous couvert de l'anonymat, qui n'a pu préciser le nombre de personnes arrêtées jeudi.
Depuis le 15 novembre, la police et la gendarmerie avaient mené des opérations dites "de déguerpissement" pour expulser des trottoirs de Dakar leurs traditionnels occupants, des commerçants "tabliers" ou ambulants, des mendiants et des cireurs de chaussures.
Cette interdiction, décidée par le président Abdoulaye Wade, a fortement pénalisé le secteur informel, qui génère la quasi-totalité des emplois au Sénégal.
Elle avait engendré mercredi une première vague de violentes protestations de commerçants, qui ont dégénéré en accrochages avec les forces de l'ordre à Dakar.
Dans le quartier populaire de la Médina, près du Plateau, les locaux de la mairie d'arrondissement et de la Sénélec, la compagnie nationale d'électricité, avaient été endommagés à coups de pierre et plusieurs véhicules avaient été incendiés.
Ces protestations, parmi les plus violentes depuis l'élection en 2000 du président Abdoulaye Wade -réélu dès le premier tour en février 2007 pour un mandat de cinq ans-, se sont soldées par l'arrestation de plus de 200 personnes, selon un responsable de la police.
Une bonne partie des commerçants du centre-ville avaient préventivement maintenu leur rideaux fermés jeudi.
Plusieurs journaux privés soulignaient jeudi que ces protestations constituaient l'expression d'un ras-le-bol des franges les plus démunies de la population, frappées de plein fouet par de récentes hausses des prix des produits de première nécessité.
Le quotidien Walfadjiri a ainsi estimé que "ces événements, qui dépassent le cadre d'une simple action revendicative", constituent "l'expression d'un ras le bol généralisé tout droit sorti des bas-fonds de la société".
Selon Le Quotidien, "le pouvoir ne peut à la fois +judiciariser+ l'immigration clandestine, traquer les vendeurs à la sauvette (...) et espérer gouverner dans la tranquillité".
Source: AFP
De nouveaux heurts sporadiques avaient éclaté plus tôt jeudi entre vendeurs en colère et forces de sécurité, qui ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser leurs agresseurs qui chargeaient à coups de pierres autour du marché Petersen au Plateau (quartier administratif).
Ce marché, qui devait accueillir une partie des commerçants ambulants délogés, aux termes d'un accord conclu mercredi avec le gouvernement, a été partiellement incendié dans la nuit.
En fin d'après-midi, le calme était revenu dans les rues de la capitale, où des éléments de la police étaient déployés sur les grands axes, ont constaté des journalistes de l'AFP.
"La situation est calme et maîtrisée", a précisé à l'AFP un responsable de la police sous couvert de l'anonymat, qui n'a pu préciser le nombre de personnes arrêtées jeudi.
Depuis le 15 novembre, la police et la gendarmerie avaient mené des opérations dites "de déguerpissement" pour expulser des trottoirs de Dakar leurs traditionnels occupants, des commerçants "tabliers" ou ambulants, des mendiants et des cireurs de chaussures.
Cette interdiction, décidée par le président Abdoulaye Wade, a fortement pénalisé le secteur informel, qui génère la quasi-totalité des emplois au Sénégal.
Elle avait engendré mercredi une première vague de violentes protestations de commerçants, qui ont dégénéré en accrochages avec les forces de l'ordre à Dakar.
Dans le quartier populaire de la Médina, près du Plateau, les locaux de la mairie d'arrondissement et de la Sénélec, la compagnie nationale d'électricité, avaient été endommagés à coups de pierre et plusieurs véhicules avaient été incendiés.
Ces protestations, parmi les plus violentes depuis l'élection en 2000 du président Abdoulaye Wade -réélu dès le premier tour en février 2007 pour un mandat de cinq ans-, se sont soldées par l'arrestation de plus de 200 personnes, selon un responsable de la police.
Une bonne partie des commerçants du centre-ville avaient préventivement maintenu leur rideaux fermés jeudi.
Plusieurs journaux privés soulignaient jeudi que ces protestations constituaient l'expression d'un ras-le-bol des franges les plus démunies de la population, frappées de plein fouet par de récentes hausses des prix des produits de première nécessité.
Le quotidien Walfadjiri a ainsi estimé que "ces événements, qui dépassent le cadre d'une simple action revendicative", constituent "l'expression d'un ras le bol généralisé tout droit sorti des bas-fonds de la société".
Selon Le Quotidien, "le pouvoir ne peut à la fois +judiciariser+ l'immigration clandestine, traquer les vendeurs à la sauvette (...) et espérer gouverner dans la tranquillité".
Source: AFP