‘’Le modèle de la banque d’investissement n’est pas le bon modéle, le bon modéle bancaire est celui qui prend l’argent des épargnants pour le prêter à ceux qui en ont besoin’’, a déclaré M. Dia lors d’une conférence sur ‘’la crise des sup primes’’, jeudi à Dakar.
’’Un sup prime c’est un emprunteur de second rang, ce n’est pas un emprunteur de choix encore moins un gros emprunteur’’, a expliqué le banquier précisant que ‘’ce sont ces gens qui du fait de l’accès facile des crédits bancaires se sont mis à emprunter, à continuer d’emprunter à n’importe quel taux d’intérêt pour investir dans l’immobilier ou ailleurs’’.
’’Profitant de de la spéculation du marché, les sup primes attendaient toujours le moment favorable pour revendre leurs biens se faire une plus value’’, a-t-il ajouté rappelant que c’est ainsi qu’en 2006, les Etats Unis se sont retrouvés avec 1500 milliards de dollars d’emprunts.
Abdoul Aziz Dia a signalé qu’au-delà de la hausse de l’immobilier comme facteur ayant entrainé la crise, ‘’il y a aussi les excédents financiers de certaines entreprises’’. A ce sujet, il a cité le cas de la multinationale française Total. ‘’Total a enregistré 10 milliards de dollars’’ de bénéfice en 2008, a-t-il affirmé.
Tous ces facteurs entre autres à l’origine de la crise économique mondiale, estime Abdoul Aziz Dia ajoutant : ‘’au-delà de tout sur une crise morale, c’est la cupidité. On sait qu’on peut gagner de l’argent’’.
Mais ‘’face à toutes ces dérives dans le fonctionnement du modèle de la banque d’investissement, ‘’il n’y as pas d’autorité de régulation mondiale’’, a déploré M. Dia qui précise toutefois que malgré le fait qu’’’on ne peut pas empêcher l’être humain de spéculer’’.
’’Il faut réguler le marché c’est cela l’enjeu’’, a-t-il soutenu. Selon lui, si il y avait une autorité de régulation mondiale, ‘’on aurait peut-être pu éviter cette crise’’.
Pour sa part, Jacques Roussel consultant international qui est intervenu lors de la conférence, a déploré la ‘’complaisance’’ des agences de notations des banques. ‘’Les agences de notations ont une énorme responsabilité. Elles ont laissé un certain nombre de détails et d’erreurs. Aujourd’hui elles doivent assumer’’, a-t-il estimé.
A l’image des pays développés, le continent africain a ressenti la crise par la baisse des crédits accordés aux projets de développement. Un pays comme le Sénégal a enregistré un recul de 30% à 40% des crédits transférés par ses ressortissants installés à l’étranger.
La United Bank For Africa est une banque d’origine nigériane au capital de 20 milliards de dollars, ce qui en fait une des plus grandes sur le continent. Elle est présente dans une dizaine de pays africains. Au Sénégal, elle dispose de quatre agences.
AB/ADC
Source APS
’’Un sup prime c’est un emprunteur de second rang, ce n’est pas un emprunteur de choix encore moins un gros emprunteur’’, a expliqué le banquier précisant que ‘’ce sont ces gens qui du fait de l’accès facile des crédits bancaires se sont mis à emprunter, à continuer d’emprunter à n’importe quel taux d’intérêt pour investir dans l’immobilier ou ailleurs’’.
’’Profitant de de la spéculation du marché, les sup primes attendaient toujours le moment favorable pour revendre leurs biens se faire une plus value’’, a-t-il ajouté rappelant que c’est ainsi qu’en 2006, les Etats Unis se sont retrouvés avec 1500 milliards de dollars d’emprunts.
Abdoul Aziz Dia a signalé qu’au-delà de la hausse de l’immobilier comme facteur ayant entrainé la crise, ‘’il y a aussi les excédents financiers de certaines entreprises’’. A ce sujet, il a cité le cas de la multinationale française Total. ‘’Total a enregistré 10 milliards de dollars’’ de bénéfice en 2008, a-t-il affirmé.
Tous ces facteurs entre autres à l’origine de la crise économique mondiale, estime Abdoul Aziz Dia ajoutant : ‘’au-delà de tout sur une crise morale, c’est la cupidité. On sait qu’on peut gagner de l’argent’’.
Mais ‘’face à toutes ces dérives dans le fonctionnement du modèle de la banque d’investissement, ‘’il n’y as pas d’autorité de régulation mondiale’’, a déploré M. Dia qui précise toutefois que malgré le fait qu’’’on ne peut pas empêcher l’être humain de spéculer’’.
’’Il faut réguler le marché c’est cela l’enjeu’’, a-t-il soutenu. Selon lui, si il y avait une autorité de régulation mondiale, ‘’on aurait peut-être pu éviter cette crise’’.
Pour sa part, Jacques Roussel consultant international qui est intervenu lors de la conférence, a déploré la ‘’complaisance’’ des agences de notations des banques. ‘’Les agences de notations ont une énorme responsabilité. Elles ont laissé un certain nombre de détails et d’erreurs. Aujourd’hui elles doivent assumer’’, a-t-il estimé.
A l’image des pays développés, le continent africain a ressenti la crise par la baisse des crédits accordés aux projets de développement. Un pays comme le Sénégal a enregistré un recul de 30% à 40% des crédits transférés par ses ressortissants installés à l’étranger.
La United Bank For Africa est une banque d’origine nigériane au capital de 20 milliards de dollars, ce qui en fait une des plus grandes sur le continent. Elle est présente dans une dizaine de pays africains. Au Sénégal, elle dispose de quatre agences.
AB/ADC
Source APS