
L’avenir politique et le bonheur dans l’au-delà du président Wade semblent dépendre de son monument de la renaissance africaine, dont il a différé l’inauguration , qui était prévue le 12 décembre dernier. Car, au moment où les artistes sénégalais peinent à vivre de leurs métiers et meurent sans sépultures, il a décidé de verser près de 18 milliards de francs Cfa sur les 24 votés pour le ministère de la Culture et de la Francophonie à sa statue. Le père », la « mère » et le « fils » auront-ils chacun six milliards de nos francs ? Toujours est-il que le président Wade a privilégié le bronze et les pierres sur le devenir des humains artistes. Pourtant ceux-ci manquent de tout. Il démontre ainsi que son attribut de défenseur des arts et des lettres n’est que l’arbre qui cache la forêt. Car, que peuvent constituer six milliards annuels pour le rayonnement de la Culture sénégalaise ?
Léopold Sédar Senghor qui soutenait que la « culture est au début et à la fin » de toute action, se retourne dans sa tombe. Pis, ce sont les résultats scolaires que Me Wade va encore plonger dans l’abîme, pour qui sait que le français est la langue par laquelle passent les enseignements dans notre pays. Wade qui ne s’en soucie pas a choisi, royalement, d’ignorer la promotion de la francophonie et des arts. Les deux activités devront se contenter de six milliards. Il a besoin du triple pour communiquer à propos de sa statue. Sachant qu’elle est décriée par les Sénégalais, les bailleurs de fonds, la communauté internationale et les musulmans, il veut consacrer dix-huit milliards pour convaincre ici et là. Ce sera pour tenter d’acheter des consciences et des islamologues, qui comme son homme de main Ameth Khalifa Niasse, vont lui trouver « un coran » autorisant la représentation humaine. Il ne veut pas se résoudre à la réalité.
Sa statue est bannie par l’Islam, les milliards qu’il a décaissés pour elle pouvaient sauver les hôpitaux du pays et le secteur de l’éducation. Ils pouvaient servir à créer des emplois, ce pour quoi la jeunesse avait voté pour lui. Mais les préoccupations et priorités de Wade semblent orientées vers la promotion et la matérialisation de symboles maçonniques. Il lui sera très difficile de défendre qu’il a rompu avec la secte plus qu’énigmatique. Mais, tout se saura !
La Redaction
Léopold Sédar Senghor qui soutenait que la « culture est au début et à la fin » de toute action, se retourne dans sa tombe. Pis, ce sont les résultats scolaires que Me Wade va encore plonger dans l’abîme, pour qui sait que le français est la langue par laquelle passent les enseignements dans notre pays. Wade qui ne s’en soucie pas a choisi, royalement, d’ignorer la promotion de la francophonie et des arts. Les deux activités devront se contenter de six milliards. Il a besoin du triple pour communiquer à propos de sa statue. Sachant qu’elle est décriée par les Sénégalais, les bailleurs de fonds, la communauté internationale et les musulmans, il veut consacrer dix-huit milliards pour convaincre ici et là. Ce sera pour tenter d’acheter des consciences et des islamologues, qui comme son homme de main Ameth Khalifa Niasse, vont lui trouver « un coran » autorisant la représentation humaine. Il ne veut pas se résoudre à la réalité.
Sa statue est bannie par l’Islam, les milliards qu’il a décaissés pour elle pouvaient sauver les hôpitaux du pays et le secteur de l’éducation. Ils pouvaient servir à créer des emplois, ce pour quoi la jeunesse avait voté pour lui. Mais les préoccupations et priorités de Wade semblent orientées vers la promotion et la matérialisation de symboles maçonniques. Il lui sera très difficile de défendre qu’il a rompu avec la secte plus qu’énigmatique. Mais, tout se saura !
La Redaction