
Le président de la République Abdoulaye Wade a fait part de sa préférence pour le maintien du système d’organisation des élections à deux tours, contrairement à une idée qui a été agité par une partie du système libéral, dont l’actuel ministre en charge des collectivités locales, Aliou Sow.
(…) la réforme du Code électoral a été marquée ces derniers temps par le débat sur la suppression éventuelle du deuxième tour du scrutin présidentiel’’ a d’abord soutenu le président Wade avant de marquer son option pour le maintien du système à deux tours.
‘’J’ai pris acte des opinions qui se sont exprimées pour ou contre cette suppression mais, personnellement, je suis pour le maintien des deux tours, même si ce système est de plus en plus abandonné dans les démocraties modernes puisqu’il est source de dépenses inutiles et de tractations qui faussent l’expression de la volonté populaire et la remplace par des tractations politiques’’ a dit le président Abdoulaye Wade qui clôt ainsi le débat.
La possible suppression du deuxième tour des élections a été agitée et instruit par plusieurs membres du parti au pouvoir et des alliés politiques regroupés autour de la coalition Cap 21, les tenants de cette idée la justifiant par un besoin de faire des économies.
Par ailleurs et abordant toujours la question politique, le président du Sénégal a marqué son accord sur deux revendications de l’opposition portant sur le code électoral et l’organisation des élections.A ce propos Abdoulaye Wade a déclaré être prêt « à faire droit aux deux revendications de l’opposition, à savoir d’abord la désignation d’un modérateur, ensuite la traduction en termes de lois des consensus qui seront constatés.
"Sur la première question, j’attends que l’opposition nous dise comment désigner ce modérateur et quelle sera sa fonction. En ce qui concerne l’autre revendication, précisons simplement, qu’en raison de la règle de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement ne fait pas les lois. Tout ce qu’il peut faire, c’est déposer un projet de loi, s’il y a consensus, et demander à sa majorité de la voter. Le reste appartient aux députés qui en décident souverainement ".
Poursuivant sur le code électoral, Abdoulaye Wade que celui-ci ne devait pas être une pomme de discorde et que le cas échéant, ce code qui a une durée de vie de 20 ans ne sera pas changé.
"Si un consensus global existe, nous appliquerons les accords. Dans le cas contraire, nous n’aurons qu’à conserver le Code actuel, sans aucune modification, quitte à y revenir et à nous donner du temps après les élections. Pour l’instant, je demande au Ministre de l’Intérieur de reprendre les discussions sur la base de la satisfaction des deux demandes de l’opposition."
Khadim
Source Sununews.com
(…) la réforme du Code électoral a été marquée ces derniers temps par le débat sur la suppression éventuelle du deuxième tour du scrutin présidentiel’’ a d’abord soutenu le président Wade avant de marquer son option pour le maintien du système à deux tours.
‘’J’ai pris acte des opinions qui se sont exprimées pour ou contre cette suppression mais, personnellement, je suis pour le maintien des deux tours, même si ce système est de plus en plus abandonné dans les démocraties modernes puisqu’il est source de dépenses inutiles et de tractations qui faussent l’expression de la volonté populaire et la remplace par des tractations politiques’’ a dit le président Abdoulaye Wade qui clôt ainsi le débat.
La possible suppression du deuxième tour des élections a été agitée et instruit par plusieurs membres du parti au pouvoir et des alliés politiques regroupés autour de la coalition Cap 21, les tenants de cette idée la justifiant par un besoin de faire des économies.
Par ailleurs et abordant toujours la question politique, le président du Sénégal a marqué son accord sur deux revendications de l’opposition portant sur le code électoral et l’organisation des élections.A ce propos Abdoulaye Wade a déclaré être prêt « à faire droit aux deux revendications de l’opposition, à savoir d’abord la désignation d’un modérateur, ensuite la traduction en termes de lois des consensus qui seront constatés.
"Sur la première question, j’attends que l’opposition nous dise comment désigner ce modérateur et quelle sera sa fonction. En ce qui concerne l’autre revendication, précisons simplement, qu’en raison de la règle de la séparation des pouvoirs, le Gouvernement ne fait pas les lois. Tout ce qu’il peut faire, c’est déposer un projet de loi, s’il y a consensus, et demander à sa majorité de la voter. Le reste appartient aux députés qui en décident souverainement ".
Poursuivant sur le code électoral, Abdoulaye Wade que celui-ci ne devait pas être une pomme de discorde et que le cas échéant, ce code qui a une durée de vie de 20 ans ne sera pas changé.
"Si un consensus global existe, nous appliquerons les accords. Dans le cas contraire, nous n’aurons qu’à conserver le Code actuel, sans aucune modification, quitte à y revenir et à nous donner du temps après les élections. Pour l’instant, je demande au Ministre de l’Intérieur de reprendre les discussions sur la base de la satisfaction des deux demandes de l’opposition."
Khadim
Source Sununews.com