
L'opposition est préoccupé par les inondations qui frappent la banlieue dakaroise et l'intérieur du pays Ibrahima Sène du Pit explique ces inondations par «le manque de prévoyance inexplicable de l'État du Sénégal». « Pourtant, nous avions sonné l'alerte tôt au début en exigeant à cet effet un financement exceptionnel pour faire face aux inondations mais l'Etat n'a rien fait», se désole-t-il. M Sene est d'avis que «les collectivités locales ont fait ce qu'elles pouvaient. Le Conseil régional de Dakar a distribué des motopompes et a même organise un Téléthon pour soutenir les populations inondées. Mais là il taudrait préciser qu'il fallait rassembler l’argent. Il fallait que tous ceux qui avaient promis de l’argent à la télé se soient acquittés de leur promesse ».
Ibrahima Sène exige dans la foulée le retour immédiat du chef de l'État au Senegal estimant que «tout le monde sait que le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ne peut rien régler sans Wade». Le chargé des Questions économiques du Pit demande aussi à Me Wade de «mettre une croix sur le Festival mondial des arts nègres et sur les manifestations prévues pour inaugurer le Monument de la renaissance» et de réorienter cet argent «dans la gestion des inondations»
Yoro Bâ de l'Alliance Jëf-jël pour sa part déclare : «Dans tous les pays du monde, s'il y a une catastrophe, comme c'est le cas actuellement au Sénégal, les autorités doivent revenir pour assister les populations. À plus forte raison le président de la République». Toutefois, il pense qu'il faut «une synergie intelligente entre l'État et les collectivités locales pour résoudre le problème». «Les populations sont dans le désarroi, il faut agir dans l'urgence pour assister les populations, en mettant de côté la politique politiçienne», conclut le vice-président du Jëf-jël.
Quant à Moussa Sarr, porté-parole de la Ld, il suggère que les maires, de concert avec les populations, «descendent dans la rue pour exiger que l'État agisse le plus rapidement possible». En effet, il trouve «inadmissible» «au moment où le peuple souffre, que le gouvernement soit en vacances avec son président». Moussa Sarr pense que «le problème des inondations nécessite des solutions urgentes de la part de l'État». Il propose à cet effet un plan d'assainissement adéquat, aussi bien à Dakar qu'à l'intérieur du pays.
Jacques Ngor SARR
Source Le Populaire
Ibrahima Sène exige dans la foulée le retour immédiat du chef de l'État au Senegal estimant que «tout le monde sait que le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye ne peut rien régler sans Wade». Le chargé des Questions économiques du Pit demande aussi à Me Wade de «mettre une croix sur le Festival mondial des arts nègres et sur les manifestations prévues pour inaugurer le Monument de la renaissance» et de réorienter cet argent «dans la gestion des inondations»
Yoro Bâ de l'Alliance Jëf-jël pour sa part déclare : «Dans tous les pays du monde, s'il y a une catastrophe, comme c'est le cas actuellement au Sénégal, les autorités doivent revenir pour assister les populations. À plus forte raison le président de la République». Toutefois, il pense qu'il faut «une synergie intelligente entre l'État et les collectivités locales pour résoudre le problème». «Les populations sont dans le désarroi, il faut agir dans l'urgence pour assister les populations, en mettant de côté la politique politiçienne», conclut le vice-président du Jëf-jël.
Quant à Moussa Sarr, porté-parole de la Ld, il suggère que les maires, de concert avec les populations, «descendent dans la rue pour exiger que l'État agisse le plus rapidement possible». En effet, il trouve «inadmissible» «au moment où le peuple souffre, que le gouvernement soit en vacances avec son président». Moussa Sarr pense que «le problème des inondations nécessite des solutions urgentes de la part de l'État». Il propose à cet effet un plan d'assainissement adéquat, aussi bien à Dakar qu'à l'intérieur du pays.
Jacques Ngor SARR
Source Le Populaire