
Elles sont plus d’une vingtaine de familles à avoir quitté la lointaine banlieue pour se masser, depuis avant-hier, à la station d’essence qui fait face à l’embarcadère Dakar-Gorée. Au cœur du centre ville, les sinistrés des inondations de 2005, casés au site de Yeumbeul II, ont lancé leur cri de cœur contre ‘le contrat de l’humiliation’. Un contrat dont les termes reposent sur le déguerpissement des sites en échange de 250 000 francs pour les sinistrés qui étaient en location, lors des inondations, et de 180 000 francs pour les propriétaires des maisons englouties par les eaux. En plus des 180 000 francs, l’Etat a, par ailleurs, proposé aux propriétaires des attestations qui leur donnent droit, dans six mois, aux maisons conçues dans le cadre du Plan Jaxaay mis en place au lendemain des inondations pour permettre à chaque famille de sinistrés d’avoir un toit. Une politique qui avait été brandie par les autorités pour justifier le report des élections législatives de 2006 à 2007.
Des promesses non tenues, se désolent les familles des sinistrés, ‘puisqu'à la place des maisons, ce sont des indemnités qui nous sont proposées’, dénoncent-ils, avant de crier à l’arnaque et au détournement d’objectif. Et pour rendre plus audibles leurs complaintes, ils observent, depuis mercredi dernier, une grève de la faim. Laquelle ne sera suspendue que par ‘une audience avec le président de la République’, menacent-ils. A défaut de quoi, ils se disent prêts à quitter ’les camps de recassement pour les camps de la mort’. Et même l’évacuation des personnes appartenant au troisième âge et de deux femmes allaitantes ‘ne va pas nous faire changer de position’, soutient, de manière stoïque, la coordonnatrice des sinistrés de Yeumbeul II, convaincue qu’elle est que ‘le président de la République n’est pas au courant du traitement que (leur) font subir les responsables du plan Jaxaay’. Une conviction que Coumba Diop tient ‘de la réaction d’alors de Me Wade qui avait aménagé des espaces pour (eux), pour assurer, pendant un temps, la nourriture mais aussi de sa promesse de mettre à (leur) disposition des logements’ afin de leur permettre de conjurer le calvaire des inondations au passé.
Ainsi, la volonté affichée des autorités de faire déguerpir les sinistrés des sites de recassement, en leur allouant des indemnités à la place des maisons du plan Jaxaay, a faire naître chez ces derniers une grande déception. Faisant que toute la communauté du site de Yeumbeul II, composée pour l’essentiel de femmes allaitant et de personnes de troisième âge, observe une grève de la faim. Seul moyen pour eux d’avoir un écho favorable. Et à travers des pancartes, bien mises en évidence, ils dénoncent ‘le contrat de l’humiliation’, rappellent qu’ils sont ‘des Sénégalais et non des réfugiés’, exigent ‘une gestion transparente du plan Jaxaay’, tout en affichant leur volonté de ‘rencontrer le président de la République’.
Elh Saidou Nourou DIA
Source: Walfadji
Des promesses non tenues, se désolent les familles des sinistrés, ‘puisqu'à la place des maisons, ce sont des indemnités qui nous sont proposées’, dénoncent-ils, avant de crier à l’arnaque et au détournement d’objectif. Et pour rendre plus audibles leurs complaintes, ils observent, depuis mercredi dernier, une grève de la faim. Laquelle ne sera suspendue que par ‘une audience avec le président de la République’, menacent-ils. A défaut de quoi, ils se disent prêts à quitter ’les camps de recassement pour les camps de la mort’. Et même l’évacuation des personnes appartenant au troisième âge et de deux femmes allaitantes ‘ne va pas nous faire changer de position’, soutient, de manière stoïque, la coordonnatrice des sinistrés de Yeumbeul II, convaincue qu’elle est que ‘le président de la République n’est pas au courant du traitement que (leur) font subir les responsables du plan Jaxaay’. Une conviction que Coumba Diop tient ‘de la réaction d’alors de Me Wade qui avait aménagé des espaces pour (eux), pour assurer, pendant un temps, la nourriture mais aussi de sa promesse de mettre à (leur) disposition des logements’ afin de leur permettre de conjurer le calvaire des inondations au passé.
Ainsi, la volonté affichée des autorités de faire déguerpir les sinistrés des sites de recassement, en leur allouant des indemnités à la place des maisons du plan Jaxaay, a faire naître chez ces derniers une grande déception. Faisant que toute la communauté du site de Yeumbeul II, composée pour l’essentiel de femmes allaitant et de personnes de troisième âge, observe une grève de la faim. Seul moyen pour eux d’avoir un écho favorable. Et à travers des pancartes, bien mises en évidence, ils dénoncent ‘le contrat de l’humiliation’, rappellent qu’ils sont ‘des Sénégalais et non des réfugiés’, exigent ‘une gestion transparente du plan Jaxaay’, tout en affichant leur volonté de ‘rencontrer le président de la République’.
Elh Saidou Nourou DIA
Source: Walfadji