
Les Sénateurs sont démobilisés. Bon nombre d’entre eux n’écartent même pas l’idée de faire front avec leur président, Pape Diop, pour en découdre avec le président Wade. Car, ulcérés du sort qu’ils savent les attendre : perdre leurs postures et privilèges, s’exposer à la risée publique, parce que « simplement Abdoulaye Wade est décidé à faire payer à Pape Diop sa défaite à la tête de la mairie de Dakar, qu’il avait taillée, sur mesure, pour son fils Karim ».
Ainsi, depuis qu’il lui a demandé la restitution du Sénat, Pape Diop multiplie les contacts avec ses affidés. Il veut s’appuyer, d’abord, sur la collectivité léboue et les militants qui lui sont dévoués, du temps qu’il était maire de Dakar et président de l’Assemblée nationale à sa « station » actuelle pour s’opposer au président Wade. Il avait juré de partir avec Wade à la retraite. L’hypothèse ne l’enchante plus. Car, selon ses proches, ulcéré par la déchéance que veut lui faire subir, dans l’humiliation le président Wade, Pape Diop, aurait même pris langue avec des « juristes » pour savoir dans quelles conditions et mesures » il peut, en tant que deuxième personnalité du pays, s’opposer au président Wade.
Dans cette optique, ses partisans envisagent même de se fonder sur les accusations de l’opposition, qui prête au président Wade d’être dans un état mental qui l’empêche d’exercer le pouvoir. Ils envisagent, également, d’utiliser le vent de contestation dont le père de Karim est l’objet, au Sénégal comme à l’Extérieur. Devant leurs tablettes, ils attendent le prochain »acte que va poser » le président Wade pour arrêter une « stratégie définitive ».
Du côté du palais de la République, on n’écarte pas l’idée d’accusations contre Pape Diop, qui lui vaudront des démêlées avec la Justice. Il pourrait même répondre du délit, fourre-tout, d’atteinte à la sécurité de l’État. Une hypothèse que connaît Pape Diop. Si un tel « montage » advenait, les proches du président du Sénat avancent que le retour de bâton qui s’en suivra pourrait bien être fatal au président Wade, puisque Pape Diop connaît et soutenait Wade depuis que ce dernier s’échinait dans l’opposition.
Wade, face au refus de Pape Diop de rendre le tablier, est plus près de la décision de dissoudre le Sénat. Car, sachant qu’en cas d’empêchement, son intérimaire va écarter « à jamais » son fils Karim du pouvoir. Le sort est donc jeté. Les Sénégalais pourraient assister, les prochains jours, à un feuilleton politico-judiciaire, après les séries Idrissa Seck, ancien Premier ministre, Me Mbaye Jacques Diop, ancien président du défunt Conseil de la République, et Macky Sall, ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale.
La Redaction
Ainsi, depuis qu’il lui a demandé la restitution du Sénat, Pape Diop multiplie les contacts avec ses affidés. Il veut s’appuyer, d’abord, sur la collectivité léboue et les militants qui lui sont dévoués, du temps qu’il était maire de Dakar et président de l’Assemblée nationale à sa « station » actuelle pour s’opposer au président Wade. Il avait juré de partir avec Wade à la retraite. L’hypothèse ne l’enchante plus. Car, selon ses proches, ulcéré par la déchéance que veut lui faire subir, dans l’humiliation le président Wade, Pape Diop, aurait même pris langue avec des « juristes » pour savoir dans quelles conditions et mesures » il peut, en tant que deuxième personnalité du pays, s’opposer au président Wade.
Dans cette optique, ses partisans envisagent même de se fonder sur les accusations de l’opposition, qui prête au président Wade d’être dans un état mental qui l’empêche d’exercer le pouvoir. Ils envisagent, également, d’utiliser le vent de contestation dont le père de Karim est l’objet, au Sénégal comme à l’Extérieur. Devant leurs tablettes, ils attendent le prochain »acte que va poser » le président Wade pour arrêter une « stratégie définitive ».
Du côté du palais de la République, on n’écarte pas l’idée d’accusations contre Pape Diop, qui lui vaudront des démêlées avec la Justice. Il pourrait même répondre du délit, fourre-tout, d’atteinte à la sécurité de l’État. Une hypothèse que connaît Pape Diop. Si un tel « montage » advenait, les proches du président du Sénat avancent que le retour de bâton qui s’en suivra pourrait bien être fatal au président Wade, puisque Pape Diop connaît et soutenait Wade depuis que ce dernier s’échinait dans l’opposition.
Wade, face au refus de Pape Diop de rendre le tablier, est plus près de la décision de dissoudre le Sénat. Car, sachant qu’en cas d’empêchement, son intérimaire va écarter « à jamais » son fils Karim du pouvoir. Le sort est donc jeté. Les Sénégalais pourraient assister, les prochains jours, à un feuilleton politico-judiciaire, après les séries Idrissa Seck, ancien Premier ministre, Me Mbaye Jacques Diop, ancien président du défunt Conseil de la République, et Macky Sall, ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale.
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