
En effet à Kaolack, dont il fut l’édile des décennies durant, et à Dakar, les proches du défunt Abdoulaye Diack, qui avait théorisé et soutenu le « congrès sans débat » du Parti socialiste, sont dans tous leurs états. Car, soutiennent-ils, le président Wade avait fait appel au disparu à ses côtés, « juste pour vider ses poches et l’humilier ». Pour preuve, ils référent à la dernière sortie du premier président du Sénat, sous le régime socialiste, déclarant que le président Wade ne lui avait rien rapporté. Pire, il l’avait appauvri. Mieux, poursuivent-ils, si tout le régime libéral s’était donné rendez-vous à Kébemer, pour assister à l’enterrement de l’ancien ministre et neveu du président Wade, Issa Mbaye Samb, ce ne fut pas le cas à l’occasion du rappel à Dieu de M. Diack. « Il a été presque enterré dans l’anonymat, au regard des importantes fonctions qu’il a occupées dans ce pays, de sa longévité à la tête de la mairie de Kaolack et de sa riche expérience politique », fulmine un de ses proches, devenu député.
En conséquence, les uns et les autres, qui ne veulent pas pour l’instant se découvrir, promettent de « sanctionner négativement » le président Wade, s’il « ne vient pas s’incliner devant la tombe du disparu, demander pardon et soutenir sa famille ». L’avertissement risque très certainement de ne pas tomber dans l’oreille d’un sourd ; étant entendu que le président Wade est candidat à sa propre succession.
La Redaction
En conséquence, les uns et les autres, qui ne veulent pas pour l’instant se découvrir, promettent de « sanctionner négativement » le président Wade, s’il « ne vient pas s’incliner devant la tombe du disparu, demander pardon et soutenir sa famille ». L’avertissement risque très certainement de ne pas tomber dans l’oreille d’un sourd ; étant entendu que le président Wade est candidat à sa propre succession.
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